Mon Amour, mon Amour, mon Amour

Sept ans que tu es partie
Dans la nuit
Et je t'attends encore
Chaque nuit

Dans un rêve,
Jusqu'au matin

In My Dreams · James Morrison
https://youtu.be/1uJRD69asNo

J’espère qu’un jour cette douleur s’estompera
 D’ici là, j’attendrai
Pour te revoir dans mes rêves

Tu me manques plus que tout mon amoureuse, je t'aime de tout moi, pour toujours.

  J'ai souvent parlé des moments où, même lorsqu'on a finit par trouver un apaisement, les mauvais souvenirs reviennent, et la difficulté que l'on a alors à en parler même à des personnes proches-c'est aussi pour ça que ce forum a une telle utilité. Je dois dire que maintenant, quand ça arrive, je me sens tout de même soutenue par certaines personnes de mon entourage-j'évite toujours d'en parler à d'autres, qui ne comprendraient pas ou pourraient avoir des paroles maladroites, j'ai déjà donné 

  . En revanche, comme il y a des jours, ou des moments ou je me sens moins bien, en raison de ces souvenirs qui reviennent sans crier gare, en attendant de me sentir de nouveau sereine (ça aussi, je sais par expèrience que ça reviens toujours, et, à présent, plus fréquement que le mauvais), je continue à vivre comme d'habitude; je ne fais pas semblant d'aller bien-pas devant les personnes qui comptent pour moi, sans pour autant les inquièter...j'ai trouvé le juste milieu. Ils savent qu'il m'arrive d'avoir de ces phases, dues à ce qui me reste de mes traumatismes, la plupart liés aux deuils; ceux qui me connaissent bien (et ne manquent pas d'empathie, même s'ils ne sont pas majoritaires) voient très bien sur mon visage, dans mes attitudes que je pense à des souvenirs traumatisants; ils m'apportent un soutien discret, et savent bien que quand je suis comme ça, il faut juste attendre que ça passe, tout en étant présents. Ca fait du bien de se sentir compris  et quand je retrouve mon bon état d'esprit, ils le voient aussi-je le leur confirme quand même  à chaque fois, je me sens plus lègère, et je complète ce mieux-être par de petits plaisirs, ou l'une de mes méthodes de relaxation.

  Ca m'a pris du temps pour faire la part des choses, pour commencer le tri entre les bonnes personnes et les autres, et aussi pour accepter que ces petites phases sont inévitables parfois, tout en faisant tout pour qu'il y en ai le moins possible. J'arrive même maintenant à les prévenir-quand je reste vigilante. Et, quand je me sens moins bien, j'ai remarqué que certaines fois, plutôt que de m'acharner, il vaut mieux "lâcher prise"...et alors ces mauvaises pensées se résolvent d'elles-mêmes. C'est une chose que j'avais rarement faite, mais efficace. Et quand je passe de bonnes nuits de sommeil, dans le noir et le silence complets, je peux être sûre de passer des journées sereines, ce qui est le cas la plupart du temps.

  Par contre, je parle rarement à mes proches de mes visites au cimetière ou au Jardin du Souvenir; je perçois ces visites comme des moments personnels, entre moi et ceux que j'ai tant aimés. Ca fait partie de l'èquilibre que j'ai trouvé entre ma vie actuelle et cette vie plus spirituelle, plus secrète dont ils feront toujours partie   

  Je sais que j'aurai besoin de parler d'eux aux alentours de la Toussaint, qui coïncide aussi avec la date de décès de Jean-Philippe, et autres dates-anniversaires. Sans entrer dans les détails lorsqu'il s'agira d'en parler aux personnes que j'aime et qui sont vivantes, mais un peu plus ici 

  Douces pensées à tous 

 

 

Quel parcours du combattant pour avoir droit à ses 300 euros de pension de réversion
Avec mes 1000 euros de pension je n'irai pas loin sans cet argent en plus

Déjà qu on m avait refusé l assurance décès de ma femme pour cause de suicide

Je mets tout en œuvre pour me soigner et devenir grand père alors qu on ne m emmerde pas avec cet arrêt de ma pension de reversion

Philippe

Bonjour,
Je comprends tout à fait, les souvenirs de mon père me font souffrir car je sais qu il n y en aura plus. Quand j y pense même 10 mois après, ça m oppresse.
Moi mon rituel quand c'est trop pesant, c'est de me promener dans la nature comme il aimait le faire.
J écris aussi de temps en temps dans un carnet des petits mots que j aurai aimé partager avec lui, ça me déleste un peu de ma peine.
Je pense que cela prendra du temps, courage à vous.

Bonjour,
Voilà 6 mois que ma chérie est partie, emportée par ce satané crabe contre lequel elle s'était pourtant battue comme une lionne.
6 mois de vide, 6 mois sans aucun but ni rien à partager, 6 mois à survivre et à dire pour ne plus inquiéter mes proches que ça va !
J'ai 56 ans, 3 enfants qui m'entourent énormément mais malgré tout, je sombre chaque jours un peu plus.
J'ai des amis qui se soucient de moi, qui me proposent de m'inviter pour me "distraire", pour ne pas que je sois seul, mais ce n'est pas de compagnie que je veux, c'est de mon épouse dont j'ai besoin,..., de la serrer dans mes bras, de lui parler, de l'embrasser, de lui dire que je l'Aime, de poursuivre cette magnifique histoire que nous avions commencé il y a plus de 30 ans.
Est ce donc ça la vie maintenant ? A quoi bon poursuivre ?
Merci de m'avoir lu
Philippe