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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 14 octobre 2025 à 12:50:05 »Responsabilis3r les malades en doublan5 les franchises médicaments et visite chez un médecin ?
Connais je suis obligé de prendre beaucoup de médicaments et en plus je suis pauvre
Je dois être serein le plus possible pour ne pas aggraver mon cas
Philippe
Connais je suis obligé de prendre beaucoup de médicaments et en plus je suis pauvre
Je dois être serein le plus possible pour ne pas aggraver mon cas
Philippe
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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 14 octobre 2025 à 11:47:59 »Mon oncologue va ancêtres mon scanner car j ai beaucoup de mal à respirer et elle veut éliminer un cancer aux poumons
Ma fille est enceinte et moi je sombre
Philîppe
Ma fille est enceinte et moi je sombre
Philîppe
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Vivre la perte d'un parent / Re : J'ai perdu mes deux parents en deux mois
« Dernier message par Tapta le 11 octobre 2025 à 23:33:46 »Bonjour à vous qui m’avez lue, et merci à vous qui m’aviez répondu, Fox et Comment faire,
Récemment j’ai passé le cap de la première année après la mort de papa, et bientôt ce sera celui de maman.
L’automne est pour moi devenu synonyme de tristesse et de colère.
Je voudrais vous dire que les choses se sont améliorées, mais je ne le pense pas, enfin pas vraiment, pas comme je voudrais.
Au quotidien j’arrive à connaître des moments de bonheur, enfin de plaisir, de partage, de rire, etc …
Mais mes relations notamment familiales se sont compliquées.
Il faut dire qu’en septembre mes deux fils aînés ont quitté le nid, pas complètement mais ils ne sont pas là la semaine et se comportent souvent en courants d’air les week-ends où ils reviennent.
Mon plus jeune fils collégien est lui encore à la maison, on se retrouve donc à trois avec mon mari.
Apparemment, suite à une discussion très récente, où je disais me sentir très seule et incomprise, des choses sont ressorties, pas facile à entendre, pourtant j’ai écouté jusqu’au bout.
Mon mari m’a dit que les premiers mois après la perte de mes parents, je les avais plus ou moins exclus lui et mes fils de ma douleur, alors qu’eux aussi souffraient, même si très différemment, mais malgré tout.
Que j’étais devenue irascible et très impulsive dans mes décisions, mes avis, et qu’il fallait être avec moi sinon, on était contre moi.
Que je m’isolais, volontairement, comme si je ne voulais pas qu’on m’aide et que je ne voulais pas entendre la peine des autres car sensée être moins violente que la mienne.
Que je donnais l’impression de vouloir mettre une distance de sécurité, et qu’en même temps je pouvais être très dure quand je me sentais incomprise.
Etc … cela m’a d’abord mise en rogne, puis fait pleurer, puis maintenant, je me dis que j’ai peut-être un problème avec la gestion de ce tsunami.
J’ai l’impression au quotidien d’être anesthésiée, de ne plus avoir d’empathie, et de ne même plus avoir envie de faire semblant d’en avoir.
Et en même temps, je suis à fleur de peau.
Et en me relisant je vois que je ne fais qu’écrire JE …ceci, JE … cela. Comme si j’étais désormais seule.
J’ai l’impression d’être incapable de vivre avec ma famille sans conflit, et j’aimerais parfois vivre vraiment seule.
Est-ce-que c’est pour m’éviter inconsciemment d’autres pertes et donc douleurs, ou bien que je préfère me sentir seule parce que je le suis vraiment plutôt que me sentir seule alors que je suis en famille.
Je ne voyais pas la fin de cette première année post disparition comme cela, j’imaginais quelque chose de plus … doux, de commencer la phase d’acceptation avec une forme de sagesse pour m’accompagner, cadeau né de cette année diffcile.
Est-ce le départ concomitant de mes deux aînés, le fait que mes beaux parents soient encore en vie, et se plaignent d’un tas de choses et que je suis devenue incapables de l’entendre.
Je te rejoins Fox sur ce point. Certaines douleurs chez les autres me sont devenues illégitimes.
Et je ne trouve pas ça bête, plutôt humain.
Bref, ce bilan n’est pas très brillant, et ce soir je me sens triste
Récemment j’ai passé le cap de la première année après la mort de papa, et bientôt ce sera celui de maman.
L’automne est pour moi devenu synonyme de tristesse et de colère.
Je voudrais vous dire que les choses se sont améliorées, mais je ne le pense pas, enfin pas vraiment, pas comme je voudrais.
Au quotidien j’arrive à connaître des moments de bonheur, enfin de plaisir, de partage, de rire, etc …
Mais mes relations notamment familiales se sont compliquées.
Il faut dire qu’en septembre mes deux fils aînés ont quitté le nid, pas complètement mais ils ne sont pas là la semaine et se comportent souvent en courants d’air les week-ends où ils reviennent.
Mon plus jeune fils collégien est lui encore à la maison, on se retrouve donc à trois avec mon mari.
Apparemment, suite à une discussion très récente, où je disais me sentir très seule et incomprise, des choses sont ressorties, pas facile à entendre, pourtant j’ai écouté jusqu’au bout.
Mon mari m’a dit que les premiers mois après la perte de mes parents, je les avais plus ou moins exclus lui et mes fils de ma douleur, alors qu’eux aussi souffraient, même si très différemment, mais malgré tout.
Que j’étais devenue irascible et très impulsive dans mes décisions, mes avis, et qu’il fallait être avec moi sinon, on était contre moi.
Que je m’isolais, volontairement, comme si je ne voulais pas qu’on m’aide et que je ne voulais pas entendre la peine des autres car sensée être moins violente que la mienne.
Que je donnais l’impression de vouloir mettre une distance de sécurité, et qu’en même temps je pouvais être très dure quand je me sentais incomprise.
Etc … cela m’a d’abord mise en rogne, puis fait pleurer, puis maintenant, je me dis que j’ai peut-être un problème avec la gestion de ce tsunami.
J’ai l’impression au quotidien d’être anesthésiée, de ne plus avoir d’empathie, et de ne même plus avoir envie de faire semblant d’en avoir.
Et en même temps, je suis à fleur de peau.
Et en me relisant je vois que je ne fais qu’écrire JE …ceci, JE … cela. Comme si j’étais désormais seule.
J’ai l’impression d’être incapable de vivre avec ma famille sans conflit, et j’aimerais parfois vivre vraiment seule.
Est-ce-que c’est pour m’éviter inconsciemment d’autres pertes et donc douleurs, ou bien que je préfère me sentir seule parce que je le suis vraiment plutôt que me sentir seule alors que je suis en famille.
Je ne voyais pas la fin de cette première année post disparition comme cela, j’imaginais quelque chose de plus … doux, de commencer la phase d’acceptation avec une forme de sagesse pour m’accompagner, cadeau né de cette année diffcile.
Est-ce le départ concomitant de mes deux aînés, le fait que mes beaux parents soient encore en vie, et se plaignent d’un tas de choses et que je suis devenue incapables de l’entendre.
Je te rejoins Fox sur ce point. Certaines douleurs chez les autres me sont devenues illégitimes.
Et je ne trouve pas ça bête, plutôt humain.
Bref, ce bilan n’est pas très brillant, et ce soir je me sens triste
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par qiguan le 11 octobre 2025 à 22:16:30 »Mais pour certain.e.s le chemin passe par retrouver le goût, en mémoire de l'autre et avec l'autre en soi ...
Chaque chemin est aussi avec des différences.
prends bien soin Nicole de vos enfants et petits enfants qui ont tant besoin ... Philippe t'accompagne de toute façon ...
je t'embrasse
Chaque chemin est aussi avec des différences.
prends bien soin Nicole de vos enfants et petits enfants qui ont tant besoin ... Philippe t'accompagne de toute façon ...
je t'embrasse
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : A la dérive, sans ma moitié.
« Dernier message par qiguan le 11 octobre 2025 à 22:12:44 »en compassion pour ta journée de demain
oui les vécus se ressemblent malgré des singularités ...
et bien sûr tous les jours des personnes perdent leurs aimé.e.s ...
Profite bien de vos enfants pour deux
oui les vécus se ressemblent malgré des singularités ...
et bien sûr tous les jours des personnes perdent leurs aimé.e.s ...
Profite bien de vos enfants pour deux
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par titigoo le 11 octobre 2025 à 21:19:40 »Bonsoir Nicole, je me retrouve un peu dans ces écrit ou on ne pense plus à soi, on déambule dans un monde sans saveur.....en attendant les retrouvailles car oui un jour viendra de quitter ce qui semble aujourd'hui pas important à mes yeux et de trouver la haut celle que j aime et qui m'accompagnera .
pour tout le monde, je cache évidemment mon malheur qui me ronge, je fais semblant, je continue sans gout en attendant mon heure.
bon courage Nicole
pour tout le monde, je cache évidemment mon malheur qui me ronge, je fais semblant, je continue sans gout en attendant mon heure.
bon courage Nicole
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : A la dérive, sans ma moitié.
« Dernier message par titigoo le 11 octobre 2025 à 21:13:19 »Bonsoir à tous, voila demain cela fera 2 ans que Nadege m a quitte, et très sincèrement je ne pensais plus être ici dans ce monde sans saveur. pourtant , je m'accroche avec ma couronne d épines qui me rappelle tous les jours ce que j ai vécu ce 12 octobre 2023. pas une journée sans y penser, à vivre comme un fantôme car le reste m'importe peu. mes séances de psy m'ont permis de mettre des mots....sur mes maux. je dois apprendre à vivre sans, et c est bien sur très dur.
on se sort pas indemne du depart de sa moitié. j ai mes 2 fils qui reviennent le weekend. c est drôle quand j y pense puisqu il y a quelques mois j'avais la hantise de voir arriver le vendredi , je m'abrutissais au boulot pour tenter de m'occuper l'esprit à autre chose. aujourd'hui je n'attends que ça car la semaine , même si elle passe plus ou moins vite, les soirées seul sont longues.
24 mois et je n'ai toujours pas affronté le ménage de son armoire, de peur de jeter ou d'oublier ou de tirer un trait. toutes ses affaires sont là, rangées. un jour viendra ou je vais avec mes fils trier tout ça
petit video de Rachel Galerme qui résume un peu ce que je vis, peut être vous aussi : https://youtu.be/w30xpqf7NJw
je parcours de temps en temps le forum et je constate malheureusement que régulièrement de nouvelles et nouveaux naufragé(é)s du malheur nous rejoignent.
prenez soin de vous
bonne soirée
on se sort pas indemne du depart de sa moitié. j ai mes 2 fils qui reviennent le weekend. c est drôle quand j y pense puisqu il y a quelques mois j'avais la hantise de voir arriver le vendredi , je m'abrutissais au boulot pour tenter de m'occuper l'esprit à autre chose. aujourd'hui je n'attends que ça car la semaine , même si elle passe plus ou moins vite, les soirées seul sont longues.
24 mois et je n'ai toujours pas affronté le ménage de son armoire, de peur de jeter ou d'oublier ou de tirer un trait. toutes ses affaires sont là, rangées. un jour viendra ou je vais avec mes fils trier tout ça
petit video de Rachel Galerme qui résume un peu ce que je vis, peut être vous aussi : https://youtu.be/w30xpqf7NJw
je parcours de temps en temps le forum et je constate malheureusement que régulièrement de nouvelles et nouveaux naufragé(é)s du malheur nous rejoignent.
prenez soin de vous
bonne soirée
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Vivre la perte d'un parent / Trop seule sans ma maman adorée
« Dernier message par PetitCoquelicot le 11 octobre 2025 à 18:03:29 »Bonjour,
Il y a bientôt un an, le 19 novembre, j'ai reçu un coup de fil de l'hôpital qui m'annonçait que ma maman de 86 ans n'en avait plus que pour quelques minutes.
Je me revois maintenant dans cette chambre d'hôpital atrocement froide, le corps de ma maman devant moi, une jeune infirmière qui pose une main sur mon épaule...
Ce jour que j'avais redouté toute ma vie était enfin arrivé. Finalement ça arrivait. Cruellement. J'ai toujours eu peur de la perdre, petite fille je me réveillais en la pensant morte et je l'appelais. Elle répondait. Combien de fois j'ai vérifié si elle respirait quand elle dormait, combien de fois je suis allée la voir aux urgences... A chaque fois mon cœur se détendait en entendant sa voix, en voyant ses paupières se relever, son sourire apparaître.... Maintenant non, tout est fini. Elle ne répond plus.
Mon papa est mort brutalement quand j'avais deux ans. Je n'avais ni frère et sœur ni grand-parents. Maman et moi sommes restées toutes les deux seules dans cette tristesse, cette douleur. Vivant l'une pour l'autre. Complètement fusionnelles, nous étions le prolongement l'une de l'autre.
Elle était la douceur, la sensibilité incarnée.
Le monde n'a plus aucune saveur ni aucun sens. Ça fait bientôt un an que j'essaie de survivre à tout ça mais je n'y arrive pas. J'aimerais tellement entendre sa voix, sentir sa peau, voir son regard et son sourire, rire et parler à nouveau avec elle.
Rien ne me console si ce n'est mes animaux et d'ailleurs c'est pour eux que je survis.
Ma vie était ma maman, je me demande maintenant que faire et comment tenir.
Il y a bientôt un an, le 19 novembre, j'ai reçu un coup de fil de l'hôpital qui m'annonçait que ma maman de 86 ans n'en avait plus que pour quelques minutes.
Je me revois maintenant dans cette chambre d'hôpital atrocement froide, le corps de ma maman devant moi, une jeune infirmière qui pose une main sur mon épaule...
Ce jour que j'avais redouté toute ma vie était enfin arrivé. Finalement ça arrivait. Cruellement. J'ai toujours eu peur de la perdre, petite fille je me réveillais en la pensant morte et je l'appelais. Elle répondait. Combien de fois j'ai vérifié si elle respirait quand elle dormait, combien de fois je suis allée la voir aux urgences... A chaque fois mon cœur se détendait en entendant sa voix, en voyant ses paupières se relever, son sourire apparaître.... Maintenant non, tout est fini. Elle ne répond plus.
Mon papa est mort brutalement quand j'avais deux ans. Je n'avais ni frère et sœur ni grand-parents. Maman et moi sommes restées toutes les deux seules dans cette tristesse, cette douleur. Vivant l'une pour l'autre. Complètement fusionnelles, nous étions le prolongement l'une de l'autre.
Elle était la douceur, la sensibilité incarnée.
Le monde n'a plus aucune saveur ni aucun sens. Ça fait bientôt un an que j'essaie de survivre à tout ça mais je n'y arrive pas. J'aimerais tellement entendre sa voix, sentir sa peau, voir son regard et son sourire, rire et parler à nouveau avec elle.
Rien ne me console si ce n'est mes animaux et d'ailleurs c'est pour eux que je survis.
Ma vie était ma maman, je me demande maintenant que faire et comment tenir.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Nicole59 le 11 octobre 2025 à 16:17:29 »Bonjour à toutes et tous, je vous donne de mes nouvelles, je vais mieux, je pleure encore en pensant à mon amour, mais dans l'ensemble, ça va. Je vis au jour le jour, je me consacre totalement à mes enfants et mes petits-enfants, mon esprit est occupé et cela me convient très bien. J'évite de penser à moi seule, en fait je ne le fait pas du tout, et cela éloigne un peu la tristesse et le chagrin, enfin le cache. Les psy veulent que je vive pour moi en me disant que mon amour voudrait cela, mais ça c'est encore moi qui décide. Je ne prends plus du tout d'antidépresseurs et je m'en porte mieux.
Évidemment, Philippe me manque toujours autant, j'attends le moment de le retrouver, mais plus les jours passent et plus .nous nous rapprochons l'un de l'autre, c'est ce qui me maintient en plus de mes enfants et mes petits-enfants.
Je vous embrasse tous et toutes.
Nicole.
Évidemment, Philippe me manque toujours autant, j'attends le moment de le retrouver, mais plus les jours passent et plus .nous nous rapprochons l'un de l'autre, c'est ce qui me maintient en plus de mes enfants et mes petits-enfants.
Je vous embrasse tous et toutes.
Nicole.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une guerre perdue d'avance
« Dernier message par pscar13 le 11 octobre 2025 à 00:16:24 »qiguan, Boutchou,
Toujours fidèles à ce forum, merci pour vos mots.
Amitiés.
pscar
Toujours fidèles à ce forum, merci pour vos mots.
Amitiés.
pscar
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