Messages récents

Pages: 1 ... 8 9 [10]
91
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Rachel Galerme invite à
« Dernier message par relieved21 le 01 octobre 2025 à 11:26:08 »
Merci pour le partage Rachel subway surfers
Je trouve l’initiative très belle, surtout le fait de pouvoir échanger en petit groupe, ça me semble moins intimidant et sûrement plus apaisant.
Je vais essayer de m’inscrire pour le 30 janvier, car parler avec des personnes qui vivent la même chose me ferait sûrement du bien.
92
Vivre la perte d'un parent / Re : Mon petit papa
« Dernier message par Figon le 30 septembre 2025 à 11:53:39 »
Merci pour votre message réconfortant. Je suppose que vous avez raison, avec le temps la tristesse et le sentiment d abandon devraient s atténuer...
93
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Décès brutal
« Dernier message par qiguan le 29 septembre 2025 à 09:14:39 »
Si tu écoutes et lis Dr Faure tu verras que tu es dans la phase la plus douloureuse dite de déstructuration où on est en état dépressif
Cette phase est plus ou moins longue hélas on ne peut pas savoir
Tu as la chance d'être soutenu par un ami  parfois on est seul
En mémoire d'elle tu peux initier de toutes petites choses chez vous ou ailleurs comme tu le sens comme si tu pouvais la faire vivre , la portant en toi à travers ce que tu feras
Ou d'autres choses différentes
Chacun doit trouver son chemin
On n'oublie jamais nos aimé.e.s nous manqueront toujours mais on peut ressentir moins de douleurs peu à peu même si cela prendra des années
Tu peux écrire ici
Sois assuré de notre compréhension
Même si tu n'as pas toujours de réponse
Tu peux lire tout ceci extrait de en guise de table des matières
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/pour-les-hommes-arrivant-ici/msg133390/#msg133390
94
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Décès brutal
« Dernier message par Jared47 le 29 septembre 2025 à 00:29:19 »
Bonsoir Loma,

L'amour de ma vie est partie le 10 octobre 2024 à l'âge de 41 ans, ça fera un an le mois prochain. La douleur que je ressens au plus profond de mon coeur est indescriptible, j'ai l'impression que tout ça s'est passé hier. On avait pas d'enfants ensemble. Je me sens épuisé, j'essaie de manger mais c'est tellement difficile. Je lui parle, je lui parle tout le temps comme si elle était là. Je vis dans un autre monde comme si plus rien ne comptait.

Bonsoir Qiguan et merci
95
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Décès brutal
« Dernier message par qiguan le 28 septembre 2025 à 22:12:10 »
Jared
le principal a été dit par Loma
moi à mon arrivée sur ce forum j'ai passé des heures, des nuits à lire les plus anciens
et j'ai fait ceci où tu pourras fouiller
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/

entre autres dedans 
Citer
Phares dans la tempête du deuil - Conférence de Marie-Noël Damas
https://youtu.be/TSbtgWtACGs
SPÉCIAL PERTE CONJOINT Dr FAURE et lire son livre
https://youtu.be/_53i0gzT3WI

extrait du livre lettre à ceux qui veulent nous aider
https://mieux-traverser-le-deuil.fr/lettre-a-celui-ou-celle-qui-veut-maider/?fbclid=IwAR0CkH_zV9ev6hiOMK8pXSDo0DKTJsShbakFlFeAThjgjJ8KJrhuJ7m-jlE

le terrible chagrin
https://www.youtube.com/watch?v=oBesFh2U00Y

amitié
96
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Il n'est plus là
« Dernier message par qiguan le 28 septembre 2025 à 22:07:55 »
souvent on vit aussi pour eux qui auraient voulu que l'on vive au mieux notre survie  ...
97
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Il n'est plus là
« Dernier message par Loma6061 le 28 septembre 2025 à 21:07:47 »
Ce soir une réflexion qui me vient... mon cerveau tourne toujours à 100 à l'heure alors que ma vie stagne....
L'acceptation, ce n'est pas l'acceptation du deuil, non,  j'ai compris que c'est juste l'acceptation de la souffrance. On l'apprivoise, on la gère, on ne hurle plus notre désespoir, on a baissé les bras de lassitude.
Malgré toutes les activités que l'on peut faire, malgré toutes les distractions qui nous sont offertes, le ciel reste gris, la solitude est profonde, le manque de notre vie à deux tout simplement ...
3 ans et je vis toujours dans la tristesse...
98
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Décès brutal
« Dernier message par Loma6061 le 28 septembre 2025 à 21:00:31 »
Bonsoir Jared,
Le manque que tu décris, on le connait tous et toutes sur ce forum, donc tu es compris.
Je suis de tout coeur avec ta peine et ton désespoir.
Peux tu nous dire depuis combien de temps tu as perdu ta compagne car perdre 16 kg ça peut devenir inquiétant.
Oui, l'envie de vivre et l'intérêt pour toute chose disparait, on se demande pourquoi on survit et comment on continue à avancer malgré tout. Quant aux gens qui nous entourent et nous demandent comment on va, on a l'impression qu'ils sont sur une autre planète, mais on ne peut pas leur en vouloir, tant qu'il n'ont pas vécu ce que nous on vit.
Aviez vous des enfants ?
Donnes nous de tes nouvelles
Bien à toi,
Loma
99
Vivre le deuil de son conjoint / Décès brutal
« Dernier message par Jared47 le 27 septembre 2025 à 21:13:24 »
Bonsoir,

Je m'appelle Jared, j'ai 44 ans et ma compagne est décédée dans un accident de la circulation. J'ai repris le travail et je me lance a corps perdu dans le boulot pour éviter de sombrer. Mon meilleur ami passe me voir tout les jours pour être sûr que "Je vais bien" et me cuisine des plats que je peine à manger. J'ai perdu 16 kg. Je suis tellement maigre que je n'arrive même plus à me regarder dans une glace. Je n'arrive plus à avancer dans ma vie, je survis. Je n'ai plus envie de rire, de sourire. Je n'ai plus aucun intérêt a rien. J'ai un sommeil en dents de scie malgré les médocs. J'étouffe tellement, je n'en peux plus de tout ces gens qui me demandent comment je vais et de ceux qui me disent que ça va aller. Je suis a bout
100
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le 27 septembre 2025 à 12:15:45 »
  Merci beaucoup pour ta réponse Qiguan  :-* oui, je vois que tu as connu, toi aussi, de ces "deuils" qui ne disent pas leur nom sur le moment...tu les as, à ce que je comprends, vécus différement, mais il reste cette habitude de se demander: "Que dirait, ferait cette personne?", un genre de douce nostalgie proche de ce que j'ai moi-même èprouvé-et éprouve toujours. Je pensais bien que tu comprendrais, je me souvenais de cette amie dont tu nous avais parlé notament. Hé oui, chacun vit les choses à sa manière, comme toujours  :) je dois dire que, comme je n'avais jamais parlé de cette amie que j'ai beaucoup aimée et de tout ce que j'ai ressentis par la suite, ça me restait dans un coin de la tête, y compris ce sentiment de culpabilité èprouvé. M'en être enfin ouverte m'a fait beaucoup de bien, et je peux maintenant, plus que jamais, gardé le meilleur de cette relation amicale, de ce que cette dame m'a apporté-et m'apporte toujours au quotidien  :-* oui, c'est bien comme un modèle...pas maternel, mais comme celui de ma grand-mère, celle dont j'ai souvent parlé. Et elle se détache, dans ma mémoire, comme l'une de mes âmes-soeurs.

  Il y en a eu une autre, que j'ai connue moins longtemps mais avec qui j'ai eu provisoirement un lien important. J'avais alors une trentaine d'année, et j'avais plus ou moins connue cette femme-elle s'appelait Mireille-par l'intermèdiaire d'amies communes. Je me suis retrouvée un jour à habiter juste en face de chez elle. On a commencé à devenir plus proches, et nous nous sommes découvert de nombreux points communs. Pendant environ 6 mois, nous nous sommes vues presque quotidiennement, nous étions vraiment sur la même longueur d'ondes, et tout le monde savais à quel point cette amitié comptait pour nous.

  Et puis, à un moment où je ne l'avais pas vue depuis plusieurs jours-je pensais qu'elle s'ètait absentée, peut-être pour aller voire sa fille, comme c'était déjà arrivé-j'ai vu des pompiers devant chez elle; ils se sont arrangés pour entrer, puis sont ressortis et ont parlé entre eux  :-\ une connaissance à moi m'a dit que Mireille était morte chez elle depuis quelques jours, mais que personne ne l'avait sus  :'( ça a été un grand choc pour moi, d'autant plus qu'elle allait bien la dernière fois qu'on s'ètait vues.

  J'ai sus aussi qu'elle ètait décèdée d'une rupture d'anévrisme, et qu'elle n'avait probablement pas souffert, ou très peu. Ca a été une consolation pour moi, même si ça m'a peinée de savoir qu'elle ètait morte toute seule-comme Marie-France par la suite, de même qu'on l'a aussi retrouvée par terre, dans une pièce de son appartement  :'( ce qui m'a aidée à adoucir le chagrin de ce deuil, c'est d'adopter, du moins provisoirement, toutes ses petites habitudes, une grande partie de son mode de vie, et aussi au travers de petits plats qu'elle aimait, d'endroits qu'elle fréquentait...comme je le fais toujours naturellement lors de ce genre d'épreuve...et dont je garde toujours quelque chose  :)

  Je pensais tant à elle, et dans tous les aspects de ma vie, que j'ai la conviction que Mireille le savait, de là où elle ètait; j'ai d'ailleurs ressentis sa présence, que j'ai trés bien reconnue, au quotidien, durant 4 mois. C'était aussi distinct et proche que celles ressenties par la suite vis-à-vis de Pierre et de Jean-Philippe. Je pense que cette amie a choisis de rester un moment auprès de moi, parce-que je devais en avoir besoin sur le moment. Puis j'ai cessé de penser à elle en permanance-bien que je ne l'ai jamais oubliée-et (je dois dire que je m'y attendais), sa présence s'est estompée. C'est ce qu'on appelle "laisser partir" l'autre, quand le moment est venu, et je pense que cette expression est à prendre au sens littéral, comme je l'ai aussi ressentis concernant le deuil de mes aimés.

  J'ai gardé le meilleur de cette belle amitié, comme des autres êtres que j'ai aimés et perdus dans cette vie-ci  :( :) j'ajouterai que c'était ma première expèrience de deuil dont la présence invisible mais comme palpable de l'autre, à la fois lointain et proche, a fait partie. Je m'en suis souvenue trés nettement durant mes deuils d'après. C'est aussi pour ça que je tenais à en témoigner  :-*

 
Pages: 1 ... 8 9 [10]