Messages récents

Pages: 1 ... 8 9 [10]
91
Vivre la perte d'un parent / Re : Trop seule sans ma maman adorée
« Dernier message par comment faire le 14 octobre 2025 à 15:44:32 »
Bonjour Coquelicot,
Je sais hélas ce que tu vis et ressens, perdre une maman, pour un individu normal, est quelque chose d'anormal, de terrible, d'absurde, ne correspondant à aucune logique humaine.
Combien de fois me suis-je dit : pourquoi nous qui sommes humains devons-nous vivre des choses tellement inhumaines ?
On ne se rend compte de l'horreur de la chose qu'une fois où elle nous est tombée dessus. Avant, même si on a déjà imaginé que notre maman partira certainement un jour, cela demeurait au stade du concept.
Mais quand il faut le vivre ... justement, on ne vit plus.
Il faut te dire une chose : cette plaie, au fil du temps sera très certainement moins béante. Mais elle demeurera toutefois.
C'est pourquoi il faut que tu essaies d'organiser ta vie pour qu'elle soit moins un chemin de croix. Ne te connaissant pas, je ne sais quel conseil te donner concrètement. Peut-être, puisque tu dis te préoccuper de tes animaux, pourrais-tu faire partie d'associations qui aident les animaux en souffrance ? Peut-être travailler en tant que bénévole à la SPA? Si ce n'est pas possible, il y a certainement encore d'autres associations du genre qui existent.

Mes pensées vont vers toi, je sais ce que c'est que de perdre une maman, je te souhaite de savoir prendre ce qu'il y a encore de bon dans la vie.
Amicalement,   Comment Faire.
92
Vivre la perte d'un parent / Re : J'ai perdu mes deux parents en deux mois
« Dernier message par comment faire le 14 octobre 2025 à 15:32:42 »
Bonjour compagne de chagrin.
Certains individus vivent très mal le décès de leur(s) parent(s), d'autre tournent la page au bout de 6 mois.

Je retiens une chose de ta précédente intervention : tu parles de "vouloir mettre une distance de sécurité".
Mais je ne vois pas ce qu'il y  a de mal à cela. Tu es un être humain au même titre que les autres membres de ta famille.
Cette distance, nous la prenons tous ici à bien des moments, non seulement pour nous protéger, amis aussi pour protéger les autres de notre douleur souvent insondable.
Ta famille devrait essayer de comprendre mieux les tenants et aboutissants de cette "distance de sécurité", dont je pense qu'elle est bien réelle, tu l'avais compris.

Mes bonnes pensées t'accompagnent,
Comment Faire.
93
Être un parent en deuil / Re : Mamandeuil ou la vie après la mort de ma fille.
« Dernier message par comment faire le 14 octobre 2025 à 15:22:50 »
Je crois qu'après 6 mois / un an de deuil tout le monde connaît ces montagnes russes.
Nous serons forcés de gravir ces mêmes montagnes jusqu'à notre fin, je crois que tu le sais aussi bien que moi.
Il n'y a plus qu'à espérer, comme tu le dis, que la force et la fréquence de ces mauvaises séquences iront s'apaisant,  jusqu'à notre propre fin.
Je fais partie de ceux qui pensent à toi.
Comment Faire.
94
Depuis hier c'est le grand plouf.
Je pense quasi en continu à ma maman disparue. Je pleure, je m'effondre, je crie, je vitupère.
En plus j'ai lu très récemment un article sur Stephen Hawkins (le physicien cosmologue) qui dit ne pas croire en Dieu. Il prétend (ce n'est peut-être pas faux après tout) que certains identifient les lois immuables de l'univers à Dieu, et c'est bien tout.
Je ne sais pas pourquoi  depuis hier je suis au 36è dessous. Que s'est-il donc passé ??
Le fait que avant-hier et hier le temps ait été très ensoleillé n'y est certes pas étranger, car quand le temps est beau et que cela dure trop de jours, cela me rend triste, pour ne pas dire dépressif. Je ne supporte pas l'ensoleillement, personne, aucun psy ne sait pourquoi, il paraît que je ne suis pas le seul à réagir comme cela, mais que c'est quand même très rare.
Je sais que je traînerai mes deuil jusqu'à la fin de ma vie.
Mais justement, ce n'est pas une vie, ça.
Je suis en train de me rendre compte depuis hier de la vanité de la vie, et qu'il est très possible que ma maman et mon papa aient vraiment disparu, c'est à dire que jamais plus il n'y aura de véritable contact entre eux et moi, bref que c'est fini et bien fini. Mais ça, pour moi, c'est absolument horrible, insupportable, tellement dur à comprendre, à intégrer.

Je souhaite du courage, beaucoup de courage, aux personnes de ce forum qui vivent, elles aussi, un enfer.
95
Salut Assiniboine / Philippe,

Je viens de t'envoyer un massage privé.
Souhaites-tu nous dire dans quelle région / quel département tu te trouves ?
Je n'ai pas de boule de cristal, mais je pense que tu verras naître ton petit enfant, je sens que tu disposes encore d'une énergie suffisante pour continuer à vivre.
Pour Gaspard, où en est-on ? Il faut juste éviter qu'il souffre, s'il défèque partout mais sans souffrir, effectivement, pourquoi ne pas le laisser encore en vie ... qu'en dit le vétérinaire ?
Pour tes sous, demande si ce n'est pas déjà fait une allocation handicapé, ça ne va pas bien loin mais c'est toujours ça. En plus je suppose que tu es en ALD ?
Je pense que le fait d'avoir un bébé dans son ventre aide ta fille à vivre, et qu'elle ne pense plus vraiment au suicide, non ?

A+ cher compagnon de souffrances,
Comment Faire
96
Responsabilis3r les malades en doublan5 les franchises médicaments et visite chez un médecin ?
Connais je suis obligé de prendre beaucoup de médicaments et en plus je suis pauvre
Je dois être serein le plus possible pour ne pas aggraver mon cas

Philippe
97
Mon oncologue va ancêtres mon scanner car j ai beaucoup de mal à respirer et elle veut éliminer un cancer aux poumons
Ma fille est enceinte et moi je sombre

Philîppe
98
Vivre la perte d'un parent / Re : J'ai perdu mes deux parents en deux mois
« Dernier message par Tapta le 11 octobre 2025 à 23:33:46 »
Bonjour à vous qui m’avez lue,  et merci à vous qui m’aviez répondu, Fox et Comment faire,

Récemment j’ai passé le cap de la première année après la mort de papa, et bientôt ce sera celui de maman.
L’automne est pour moi devenu synonyme de tristesse et de colère.

Je voudrais vous dire que les choses se sont améliorées, mais je ne le pense pas, enfin pas vraiment, pas comme je voudrais.

Au quotidien j’arrive à connaître des moments de bonheur, enfin de plaisir, de partage, de rire, etc …

Mais mes relations notamment familiales se sont compliquées.

Il faut dire qu’en septembre mes deux fils aînés ont quitté le nid, pas complètement mais ils ne sont pas là la semaine et se comportent souvent en courants d’air les week-ends où ils reviennent.

Mon plus jeune fils collégien est lui encore à la maison, on se retrouve donc à trois avec mon mari.

Apparemment, suite à une discussion très récente, où je disais me sentir très seule et incomprise, des choses sont ressorties, pas facile à entendre, pourtant j’ai écouté jusqu’au bout.

Mon mari m’a dit que les premiers mois après la perte de mes parents, je les avais plus ou moins exclus lui et mes fils de ma douleur, alors qu’eux aussi souffraient, même si très différemment, mais malgré tout.

Que j’étais devenue irascible et très impulsive dans mes décisions, mes avis, et qu’il fallait être avec moi sinon, on était contre moi.

Que je m’isolais, volontairement, comme si je ne voulais pas qu’on m’aide et que je ne voulais pas entendre la peine des autres car sensée être moins violente que la mienne.

Que je donnais l’impression de vouloir mettre une distance de sécurité, et qu’en même temps je pouvais être très dure quand je me sentais incomprise.

Etc … cela m’a d’abord mise en rogne, puis fait pleurer, puis maintenant, je me dis que j’ai peut-être un problème avec la gestion de ce tsunami.

J’ai l’impression au quotidien d’être anesthésiée, de ne plus avoir d’empathie, et de ne même plus avoir envie de faire semblant d’en avoir.

Et en même temps, je suis à fleur de peau.

Et en me relisant je vois que je ne fais qu’écrire JE …ceci, JE … cela. Comme si j’étais désormais seule.

J’ai l’impression d’être incapable de vivre avec ma famille sans conflit, et j’aimerais parfois vivre vraiment seule.

Est-ce-que c’est pour m’éviter inconsciemment d’autres pertes et donc douleurs, ou bien que je préfère me sentir seule parce que je le suis vraiment plutôt que me sentir seule alors que je suis en famille.

Je ne voyais pas la fin de cette première année post disparition comme cela, j’imaginais quelque chose de plus … doux, de commencer la phase d’acceptation avec une forme de sagesse pour m’accompagner, cadeau né de cette année diffcile.

Est-ce le départ concomitant de mes deux aînés, le fait que mes beaux parents soient encore en vie, et se plaignent d’un tas de choses et que je suis devenue incapables de l’entendre.

Je te rejoins Fox sur ce point. Certaines douleurs chez les autres me sont devenues illégitimes.
Et je ne trouve pas ça bête, plutôt humain.

Bref, ce bilan n’est pas très brillant, et ce soir je me sens triste


99
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par qiguan le 11 octobre 2025 à 22:16:30 »
Mais pour certain.e.s le chemin passe par retrouver le goût, en mémoire de l'autre et avec l'autre en soi ...
Chaque chemin est aussi avec des différences.

prends bien soin Nicole de vos enfants et petits enfants qui ont tant besoin ... Philippe t'accompagne de toute façon ...

je t'embrasse
100
Vivre le deuil de son conjoint / Re : A la dérive, sans ma moitié.
« Dernier message par qiguan le 11 octobre 2025 à 22:12:44 »
en compassion pour ta journée de demain
oui les vécus se ressemblent malgré des singularités  ...
et bien sûr tous les jours des personnes perdent leurs aimé.e.s ...
Profite bien de vos enfants pour deux
Pages: 1 ... 8 9 [10]