41
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par qiguan le 22 juin 2025 à 20:34:12 »http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/on-ne-s'en-remet-pas/msg141650/#msg141650
Il est long d'intégrer, Stana, nous l'a bien décrit, quelle que soit la voie choisie, que RIEN ne sera jamais plus comme avant.
Pas même le rire, ni la nouvelle sérénité, ni la nouvelle confiance que certain.e.s mettent en la vie avec une nouvelle vie amoureuse.
Le manque restera toujours
https://youtu.be/PD9NJNAge5I?si=qGn4zPgt1Uwd4d7F
Jamais comme avant, autrement, en jonglant avec notre émotionnel même dans un eclat de rire.
C'est la nouvelle vie, ou survie selon comment ça se passe, mais chacun.e à notre manière sommes dans la résilience même si on ne le perçoit pas toujours et nous sommes méritant.e.s
J'aime répéter prenons soin de nous comme nos aimé.e.s le voudraient
Il est long d'intégrer, Stana, nous l'a bien décrit, quelle que soit la voie choisie, que RIEN ne sera jamais plus comme avant.
Pas même le rire, ni la nouvelle sérénité, ni la nouvelle confiance que certain.e.s mettent en la vie avec une nouvelle vie amoureuse.
Le manque restera toujours
https://youtu.be/PD9NJNAge5I?si=qGn4zPgt1Uwd4d7F
Jamais comme avant, autrement, en jonglant avec notre émotionnel même dans un eclat de rire.
C'est la nouvelle vie, ou survie selon comment ça se passe, mais chacun.e à notre manière sommes dans la résilience même si on ne le perçoit pas toujours et nous sommes méritant.e.s
J'aime répéter prenons soin de nous comme nos aimé.e.s le voudraient
42
Témoignages / Vivre sans toi mamoune
« Dernier message par Vivre sans toi mamoune le 22 juin 2025 à 19:26:40 »Bonjour je ne sais pas par ou commencer... j'ai perdu ma maman la femme de ma.vie le 22 avril 2025 subitement en meme pas 24 heures... un.coup bas de la vie qui m'a mise a terre. J'ai 38 ans 3 beaux garçons 1 mari merveilleux mais je n'arrive pas surmonter la perte de la femme dee ma vie a seulement 54 ans c'est trop tot trop vute trop brutal. Je souris et je dis que ca va mais la réalité est tout autre je sombre. Je vais la voir tout les jours je lui parle j'attends mais je sais pourtant que je n'aurais pas de réponse... nous etions tellement fusionnelles tout les jours au tel on se voyait tout les jours je na sais pas comment faire. Une partie de moi s'est envolée avec ma petite mamoune. Merci de m'avoir lu. Aurélie
43
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par nikos38 le 22 juin 2025 à 11:20:32 »Bonjour Nicole et a vous tous
Tes mots sont tres touchants et montrent la douleur qui reste malgré le temps, malgré la vie qui nous emmène. Et comme quoi il n y a pas vraiment de regles avec cette espace temps qui s est terriblement modifié quand on vit la disparition d'un être tres cher.
J'ai vécu 5 ans tres intense avec ma femme qui est partie à 50 ans et je m'en souviens au debut , j'avais beaucoup de colere envers les personne plus agées que moi et qui avaient 30, 40, 50 ans de vie commune , je trouvais qu'elles elles avaient ou avaient eu tellement de chance .. Jusqu'au jour ou je me suis retrouvé dans le cimetiere avec un veuf de 85 ans qui pleuraient sa femme ( 55 ans de vie ensemble) , j'ai vu toute la tristesse de cet homme qui ressemblait fort a la mienne , on a discuté et j'ai vraiment compris que l'on pouvait vivre 1 an, 5 an , 50 ans, 150 ans avec nos amours et que quand cela s'arrête , on ne sera jamais "rassasié" , que la douleur sera extremement , .. et que cette emotion d'amour est intemporelle et toujours aussi forte pour ceux qui ont eu de la chance de connaitre cela .
Bonne journée a vous
Tes mots sont tres touchants et montrent la douleur qui reste malgré le temps, malgré la vie qui nous emmène. Et comme quoi il n y a pas vraiment de regles avec cette espace temps qui s est terriblement modifié quand on vit la disparition d'un être tres cher.
J'ai vécu 5 ans tres intense avec ma femme qui est partie à 50 ans et je m'en souviens au debut , j'avais beaucoup de colere envers les personne plus agées que moi et qui avaient 30, 40, 50 ans de vie commune , je trouvais qu'elles elles avaient ou avaient eu tellement de chance .. Jusqu'au jour ou je me suis retrouvé dans le cimetiere avec un veuf de 85 ans qui pleuraient sa femme ( 55 ans de vie ensemble) , j'ai vu toute la tristesse de cet homme qui ressemblait fort a la mienne , on a discuté et j'ai vraiment compris que l'on pouvait vivre 1 an, 5 an , 50 ans, 150 ans avec nos amours et que quand cela s'arrête , on ne sera jamais "rassasié" , que la douleur sera extremement , .. et que cette emotion d'amour est intemporelle et toujours aussi forte pour ceux qui ont eu de la chance de connaitre cela .
Bonne journée a vous
44
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Boutchou le 22 juin 2025 à 07:58:32 »Bonjour Nicole
Comme beaucoup d’anciens je ne poste plus rien ou presque mais je lis très souvent malgré le silence assourdissant du forum .
Tes messages sont touchants et partagés ,mais je n’ai pas de mots …
Les enfants sont tout ce qui nous relie et pour eux nous nous devons de ne pas anticiper leur souffrance ..
Pscar a raison ….notre tour viendra ..
Mais le manque est toujours aussi abyssal …le chagrin va et vient ,comme des vagues plus ou moins violentes ,mais encore et toujours !!! quoiqu’on dise …le temps n’apaise pas ..
On fait semblant,.., on dissimule le chagrin ….on se saoule de mots ,dans les échanges pour partager le monde qui tourne et rester vivante …on rit même …mais ….ce n’est que la façade ,comme un maquillage
Ma fille aînée m’a dit l’autre jour « maman on voit bien que tu n’es plus la même et tu portes fièrement ton chagrin .mais tu es si forte… et papa doit être si fier de toi ..
Je lui ai répondu que je ne parvenais pas à vivre sans lui …et me suis presque effondrée de larmes …mais réussi à les retenir !
Les enfants savent ..
Pour moi cela fera 7 ans au mois d’août …
Toues mes amitiés
Boutchou
Comme beaucoup d’anciens je ne poste plus rien ou presque mais je lis très souvent malgré le silence assourdissant du forum .
Tes messages sont touchants et partagés ,mais je n’ai pas de mots …
Les enfants sont tout ce qui nous relie et pour eux nous nous devons de ne pas anticiper leur souffrance ..
Pscar a raison ….notre tour viendra ..
Mais le manque est toujours aussi abyssal …le chagrin va et vient ,comme des vagues plus ou moins violentes ,mais encore et toujours !!! quoiqu’on dise …le temps n’apaise pas ..
On fait semblant,.., on dissimule le chagrin ….on se saoule de mots ,dans les échanges pour partager le monde qui tourne et rester vivante …on rit même …mais ….ce n’est que la façade ,comme un maquillage
Ma fille aînée m’a dit l’autre jour « maman on voit bien que tu n’es plus la même et tu portes fièrement ton chagrin .mais tu es si forte… et papa doit être si fier de toi ..
Je lui ai répondu que je ne parvenais pas à vivre sans lui …et me suis presque effondrée de larmes …mais réussi à les retenir !
Les enfants savent ..
Pour moi cela fera 7 ans au mois d’août …
Toues mes amitiés
Boutchou
45
Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 21 juin 2025 à 23:33:35 »Je ne supporte plus mon état de santé
Cela craqué de partout à 67 ans
Se ruiner la santé pour un deuil : en fait ce n est pas concevable
Philippe
Cela craqué de partout à 67 ans
Se ruiner la santé pour un deuil : en fait ce n est pas concevable
Philippe
46
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par qiguan le 21 juin 2025 à 19:58:21 »Citer
Tu as donc un instinct de survie, qui perdure malgrès toute cette souffrance, et qui t'aide à accomplir les bons gestes.Oui Stana a raison
Cette survie qui te demande beaucoup d'efforts est un cadeau renouvelé pour ceux qui t'aiment et ont besoin de toi, je pense à tes petites filles dont le père a usé de ça pour disparaitre, ce serait terrible.
Ta force de survie est soutenue de manière invisible par Philippe
On te lit ici, comprend et on t'aime aussi
Je t'embrasse fort
47
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Stana le 21 juin 2025 à 11:40:25 » Bonjours Nicole. Tu as raison de continuer à t'exprimer sur ce forum, et de mettre des mots sur ce que tu ressens, même si c'est très douloureux; le pire est de garder ce qu'on èprouve à l'intèrieur de sois. Tes pensées, nous pouvons tous les comprendre. Je dois dire que moi aussi, il m'est arrivé d'avoir des pensées suicidaires-au pire de mes deuils, et parfois même plus tard. Mais comme toi, savoir que ce serait terrible pour les êtres qui m'aiment-je ne sais que trop ce qu'est un deuil, et en plus quand il s'agit d'un suicide, ce doit être pire encore, je n'ose même pas imaginer-m'a obligée a rester en vie. Nous avons une obligation vis-à-vis de ceux qui sont toujours là et nous aiment. Ca n'a pas toujours été facile, mais aujourd'hui je suis reconnaissante d'avoir eu ce garde-fou.
Le fait même que tu accomplisse, chaque jour, les gestes nécessaires du quotidien, même si c'est mécanique, est une bonne chose. C'est un combat quotidien, dont tu viens malgrès tout à bout. J'ai connu des gens qui n'avaient même pas cette force-et ça en demande beaucoup
-et sombraient totalement, y compris physiquement. C4est la chose la plus triste à laquelle j'ai assisté. Tu as donc un instinct de survie, qui perdure malgrès toute cette souffrance, et qui t'aide à accomplir les bons gestes.
Tout le monde a ses forces et ses faiblesses. Personnellement, même si mes deuils m'ont donné, quelque part, de la force, ils m'ont aussi rendue plus fragile, plus vulnérable au qutidien. A la fois plus forte et plus fragile, même si ça semble contradictoire
il y a toujours des séquelles du deuil d'un grand amour, on n'a pas d'autre choix que de l'accepter. POurtant, il y a en toi plus de force que tu ne l'imagine, je pense: rester en vie et continuer, malgrès toute cette tristesse qui est en toi, c'est déjà beaucoup.
Le fait même que tu accomplisse, chaque jour, les gestes nécessaires du quotidien, même si c'est mécanique, est une bonne chose. C'est un combat quotidien, dont tu viens malgrès tout à bout. J'ai connu des gens qui n'avaient même pas cette force-et ça en demande beaucoup

Tout le monde a ses forces et ses faiblesses. Personnellement, même si mes deuils m'ont donné, quelque part, de la force, ils m'ont aussi rendue plus fragile, plus vulnérable au qutidien. A la fois plus forte et plus fragile, même si ça semble contradictoire

48
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Nicole59 le 21 juin 2025 à 11:23:58 »Bonjour poète endormi, le soir je dis la même chose, une journée de finie., une journée qui nous rapproche
49
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le 21 juin 2025 à 11:08:05 » Merci ma chère Qiguan
tes encouragements me font toujours le plus grand bien
ces jours-ci il y a eu beaucoup de positif, et quand ce qui ne l'est pas survient, je me concentre -du moins je fais de mon mieux pour ça-sur ce que pensent de moi, et m'apportent les personnes bien. Il y aura toujours des hauts et des bas, c'est inévitable, mais être entourée des bonnes personnes aide beaucoup
ces mêmes personnes sont souvent de bon conseil. Je pense que décidément, rien n'est dû au hasard, et que ces personnes, placées sur ma route au bon moment-ou lors de périodes plus difficiles-ont un rôle à jouer dans ma vie au quotidien-et réciproquement d'ailleurs: il m'arrive aussi, quand ils en ont besoin, de leur apporter tout le soutien et le réconfort que je peux. Si ça marche dans un sens, ça marche dans l'autre
Oui, tout ce qui me rappelle les goûts, passions...de mes amours qui ne sont plus de ce monde a été, pour certaines de ces choses-aliments, odeurs, musiques, etc...trés douloureux dans un premier temps, surtout ce qui est lié à Jean-Philippe, étant donné les circonstances de sa mort. Il y avait aussi, par moments, un mélange de nostalgie douloureuse et de réconfort, et d'autres jours un réconfort tout court
parfois en alternance
il m'a fallut plus de temps pour trouver ce pur réconfort, lié à une nostalgie trés douce, vis-à-vis de Jean-Philippe; le côté consolant s'est mis en place plus vite concernant Pierre, même si la souffrance du deuil a été plus longue. Comme quoi chaque deuil est différent, pour tout un tas de raisons, même si le parcours est le même dans les grandes lignes. Il faut, dans ces moments-là, savoir s'ècouter-dans le bon sens du terme, être à l'ècoute de nos émotions, accepter les variations de ces mêmes émotions, et l'évolution plus ou moins longue dans le temps. Ca parait interminable, mais le processus finit par conduire à ces progrès naturels
A propos de souvenirs, j'en garde aussi vis-à-vis de deuils moins douloureux et moins longs, mais qui ont leur importance. Par exemple,, à propos de ce copain dont j'ai parlé, décédé depuis quelques mois, j'ai deux souvenirs matériels dont j'ai lun usage quotidien: une boîte argentée toute neuve pour rouler mes cigarettes, dont il m'avait fait cadeau, et des baskets qu'il m'avait donné aussi
comme je les porte très souvent, et que j'utilise la boîte tous les jours, j'ai toujours une pensée envers lui, une bonne pensée
je repense aussi à certaines choses qu'il m'avait dites durant l'année où on a été en contact, et qui, je m'en rends compte avec le recul, étaient parfois plus profondes que je n'aurais cru. Ce genre de deuil, moins douloureux que ceux d'un grand amour ou ami-sans être pour autant anodin-se transforme plus aisément en nostalgie apaisée, et les souvenirs, y compris matériels en l'occurence, deviennent plus vite positifs-et c'est bien le cas. J'ai par moment un pincement au coeur quand j'utilise cette boîte à rouler, mais je suis contente de le faire, et j'en souris souvent





Oui, tout ce qui me rappelle les goûts, passions...de mes amours qui ne sont plus de ce monde a été, pour certaines de ces choses-aliments, odeurs, musiques, etc...trés douloureux dans un premier temps, surtout ce qui est lié à Jean-Philippe, étant donné les circonstances de sa mort. Il y avait aussi, par moments, un mélange de nostalgie douloureuse et de réconfort, et d'autres jours un réconfort tout court




A propos de souvenirs, j'en garde aussi vis-à-vis de deuils moins douloureux et moins longs, mais qui ont leur importance. Par exemple,, à propos de ce copain dont j'ai parlé, décédé depuis quelques mois, j'ai deux souvenirs matériels dont j'ai lun usage quotidien: une boîte argentée toute neuve pour rouler mes cigarettes, dont il m'avait fait cadeau, et des baskets qu'il m'avait donné aussi



50
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par poète endormie le 21 juin 2025 à 09:08:34 »Bonjour,
Je ne poste plus souvent car je ne pense pas avoir quelque chose à apporter de plus à ce forum. Mais votre post Nicole m'a interpellé car au bout de 27 mois même si mes journées sont bien remplies, même si j'ai pu reprendre mes poèmes à 4 mains j'ai toujours ce vide, ce manque. Eh oui comme vous parfois des pensées totales viennent me percuter mais comme vous je pense à mes enfants qui auraient du mal à le supporter. Alors chaque soir en fermant mes volets je me dis " une journée de plus loin de Toi, une journée de moins pour pouvoir nous retrouver".
Je souhaite une bonne journée à tous ceux qui pourrons lire ces quelques lignes
Je ne poste plus souvent car je ne pense pas avoir quelque chose à apporter de plus à ce forum. Mais votre post Nicole m'a interpellé car au bout de 27 mois même si mes journées sont bien remplies, même si j'ai pu reprendre mes poèmes à 4 mains j'ai toujours ce vide, ce manque. Eh oui comme vous parfois des pensées totales viennent me percuter mais comme vous je pense à mes enfants qui auraient du mal à le supporter. Alors chaque soir en fermant mes volets je me dis " une journée de plus loin de Toi, une journée de moins pour pouvoir nous retrouver".
Je souhaite une bonne journée à tous ceux qui pourrons lire ces quelques lignes