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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 14:22:57 » Merci Qiguan
oui, je vois ce que tu veux dire. Tous les deuils ne se vivent pas au même tempo, et la durée des étapes, de même que la façon de les vivre, sont variables; elles n'arrivent pas toujours aux mêmes moments non plus. Si ces différences apparaissent même dans des deuils de même nature ( et ces petites différences existent, la preuve c'est qu'il y en a eu dans les deuils de mes bien-aimés Pierre et Jean-Philippe...puis dans ceux d'amis proches, comme Jean-Louis et Marie France), c'est encore plus évident quand il s'agit de deuils plus distincts encore: le deuil d'un amoureux n'est pas vécu de la même manière que celui d'un ami, ni ce dernier comme celui d'un parent, etc...le fond, les étapes et les émotions dans leur ensemble restent similaires, mais avec des variantes, notamment de temps. Ce qui ne veux pas dire que nous aimons moins les êtres dont nous vivons le deuil à un rythme plus rapide; si on vas par là, toute forme d'amour ou d'affection le sont-différents, c'est-à-dire distincts les uns des autres, qu'ils soient de même nature ou non, que ce soit du vivant de la personne ou au-delà, quand l'être cher part avant nous. Mais l'amour, l'affection, les sentiments en un mot n'en sont pas moins intenses, chacun à sa manière spècifique. C'est ce que je ressens, d'après mon vécu.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, et tes paroles m'aident vraiment à me sentir mieux, et à continuer sur ma lancée
je fais de mon mieux, c'est tout ce que je peux faire d'ailleurs...et je sais que c'est déjà beaucoup. Oui, quelles que soient nos épreuves, nous "continuons" malgrès tout, que nous vivions bien-ou le mieux possible-ces épreuves en question, leurs répercitions, ou non-ou pas encore...donner un sens à ce que nous vivons ou avons vécu, c'est toujours positif; ce sens existe toujours, quelque part.
Pour mon anniversaire, je me suis offert un flacon de parfum à la fleur d'oranger, cette senteur qui a le don de m'apaiser, m'aider à me relaxer
je n'en ai pas encore trouvé à la violette, mais la fleur d'oranger est efficace aussi. Il suffit que j'en vaporise un peu sur ma peau, mes cheveux...et je me sens tout de suite plus sereine
je n'oublie pas non plus d'en mettre sur mes ècharpes, et de les respirer quand besoin est. Et contempler, chaque jour, mon petit sapin tout illuminé a aussi un effet trés relaxant sur moi
respirer une bougie parfumée-j'en ai une à la cannelle notamment-donne aussi de bons résultats. Je connais tout ce qui peux contribuer à mon bien-être, ou mieux-être selon les circonstances, et j'emploie ces moyens autant que j'en ressens le besoin. Enfin, je dis que je les connais tous, mais il est possible que j'en dècouvre d'autres un jour, au gré de mes lectiures et autres expèriences.
Je t'embrasse aussi, et te souhaite un mois de décembre, des fêtes de fin d'année agréables.
oui, je vois ce que tu veux dire. Tous les deuils ne se vivent pas au même tempo, et la durée des étapes, de même que la façon de les vivre, sont variables; elles n'arrivent pas toujours aux mêmes moments non plus. Si ces différences apparaissent même dans des deuils de même nature ( et ces petites différences existent, la preuve c'est qu'il y en a eu dans les deuils de mes bien-aimés Pierre et Jean-Philippe...puis dans ceux d'amis proches, comme Jean-Louis et Marie France), c'est encore plus évident quand il s'agit de deuils plus distincts encore: le deuil d'un amoureux n'est pas vécu de la même manière que celui d'un ami, ni ce dernier comme celui d'un parent, etc...le fond, les étapes et les émotions dans leur ensemble restent similaires, mais avec des variantes, notamment de temps. Ce qui ne veux pas dire que nous aimons moins les êtres dont nous vivons le deuil à un rythme plus rapide; si on vas par là, toute forme d'amour ou d'affection le sont-différents, c'est-à-dire distincts les uns des autres, qu'ils soient de même nature ou non, que ce soit du vivant de la personne ou au-delà, quand l'être cher part avant nous. Mais l'amour, l'affection, les sentiments en un mot n'en sont pas moins intenses, chacun à sa manière spècifique. C'est ce que je ressens, d'après mon vécu. Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, et tes paroles m'aident vraiment à me sentir mieux, et à continuer sur ma lancée
je fais de mon mieux, c'est tout ce que je peux faire d'ailleurs...et je sais que c'est déjà beaucoup. Oui, quelles que soient nos épreuves, nous "continuons" malgrès tout, que nous vivions bien-ou le mieux possible-ces épreuves en question, leurs répercitions, ou non-ou pas encore...donner un sens à ce que nous vivons ou avons vécu, c'est toujours positif; ce sens existe toujours, quelque part. Pour mon anniversaire, je me suis offert un flacon de parfum à la fleur d'oranger, cette senteur qui a le don de m'apaiser, m'aider à me relaxer
je n'en ai pas encore trouvé à la violette, mais la fleur d'oranger est efficace aussi. Il suffit que j'en vaporise un peu sur ma peau, mes cheveux...et je me sens tout de suite plus sereine
je n'oublie pas non plus d'en mettre sur mes ècharpes, et de les respirer quand besoin est. Et contempler, chaque jour, mon petit sapin tout illuminé a aussi un effet trés relaxant sur moi
respirer une bougie parfumée-j'en ai une à la cannelle notamment-donne aussi de bons résultats. Je connais tout ce qui peux contribuer à mon bien-être, ou mieux-être selon les circonstances, et j'emploie ces moyens autant que j'en ressens le besoin. Enfin, je dis que je les connais tous, mais il est possible que j'en dècouvre d'autres un jour, au gré de mes lectiures et autres expèriences. Je t'embrasse aussi, et te souhaite un mois de décembre, des fêtes de fin d'année agréables.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : C'est pas bientôt fini tout ce silence ?
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 13:43:46 » Le texte que tu as posté est magnifique Faïk, vraiment poignant, merci pour le partage. Les paroles de chansons, poèmes, etc...évoquant le deuil parlent à chacun d'entre nous, souvent même comme si elles émanaient de nos propres pensées et émotions, preuve que ces dernières sont universelles.
Oui, le mois de mai a longtemps été compliqué pour moi aussi, puisqu'il est lié à mon premier deuil d'un grand amour...il y a des mois plus "neutres" que d'autres, à part les fêtes éventuelles qui en font partie, et qui ont aussi un rapport avec tel ou tel souvenir. Le temps peux apaiser peu à peu ces émotions, sans pour autant les effacer évidement-ce n'est d'ailleurs pas ce que nous voudrions. Les émotions peuvent même avoir un côté contradictoire...
Je te souhaite, de tout coeur, de traverser ce mois de décembre, dans tous ses aspects, avec le plus de douceur possible
Oui, le mois de mai a longtemps été compliqué pour moi aussi, puisqu'il est lié à mon premier deuil d'un grand amour...il y a des mois plus "neutres" que d'autres, à part les fêtes éventuelles qui en font partie, et qui ont aussi un rapport avec tel ou tel souvenir. Le temps peux apaiser peu à peu ces émotions, sans pour autant les effacer évidement-ce n'est d'ailleurs pas ce que nous voudrions. Les émotions peuvent même avoir un côté contradictoire...
Je te souhaite, de tout coeur, de traverser ce mois de décembre, dans tous ses aspects, avec le plus de douceur possible

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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le Aujourd'hui à 03:36:36 »Ɓonjour Michèle
Merci d être la car le pessimisme est bien ancré chez moi
Gaspard devait souffrir nous n avions pas le choix c était mieux pour lui
Je suis content que ma fille soit enceinte elle l avait tant espère
Mais moi grand père ce n est pas sur et pas pour longtemps
Hier j ai fait des examens pour les poumons et ce n est pas réjouissant
J aurais une fibrose des poumons maladie très grave et une hypertension arterielle Pulmonaire
Je vais faire d autres examens et savoir s il y a des traitements pour ces deux maladies
Ma fille était triste et je lui ai dit qu il fallait se battre elle pour son enfant et moi pur mes problèmes de santé
A bientôt Michèle
Je t embrasse
Philippe
Merci d être la car le pessimisme est bien ancré chez moi
Gaspard devait souffrir nous n avions pas le choix c était mieux pour lui
Je suis content que ma fille soit enceinte elle l avait tant espère
Mais moi grand père ce n est pas sur et pas pour longtemps
Hier j ai fait des examens pour les poumons et ce n est pas réjouissant
J aurais une fibrose des poumons maladie très grave et une hypertension arterielle Pulmonaire
Je vais faire d autres examens et savoir s il y a des traitements pour ces deux maladies
Ma fille était triste et je lui ai dit qu il fallait se battre elle pour son enfant et moi pur mes problèmes de santé
A bientôt Michèle
Je t embrasse
Philippe
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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par Mimi6440 le Hier à 22:03:14 »Bonsoir Philippe,
J'ai du me réinscrire sur le forum. J'ai légèrement modifié mon pseudo mais c'est bien moi Michèle !
Je peux enfin t'envoyer un petit coucou à nouveau.
Je ne comprends que trop bien ta peine pour Gaspard, c'est très dur de perdre son compagnon à 4 pattes
Je t'envoie beaucoup d'affection en ces temps difficiles.
Je te souhaite une fin d'année apaisée et en famille.
Je t'embrasse.
Michèle.
J'ai du me réinscrire sur le forum. J'ai légèrement modifié mon pseudo mais c'est bien moi Michèle !
Je peux enfin t'envoyer un petit coucou à nouveau.
Je ne comprends que trop bien ta peine pour Gaspard, c'est très dur de perdre son compagnon à 4 pattes
Je t'envoie beaucoup d'affection en ces temps difficiles.
Je te souhaite une fin d'année apaisée et en famille.
Je t'embrasse.
Michèle.
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Vivre la perte d'un parent / Re : Tu n'es pas seule , petite âmes : Les mots que j'aurais voulu entendre
« Dernier message par Lulu0810 le 06 décembre 2025 à 00:28:29 »Les larmes ont coulé tout le long de la lecture, si tu écris ça c’est que tu as dû le ressentir tant de fois, merci pour ce partage et cette bienveillance
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Vivre la perte d'un parent / Perte de ma maman à 22 ans
« Dernier message par Lulu0810 le 06 décembre 2025 à 00:24:09 »Bonjour,
Je n’ai jamais osé écrire sur un forum mais le fait est que le temps passe et que la douleur ne s’estompe pas. J’ai l’impression d’être bloquée, de ne plus vivre depuis le décès de ma mère. Cela va faire 4 ans bientôt. J’avais 22 ans quand elle est décédée d’un cancer du pancréas. Je me suis occupée d’elle pendant l’année où lon a appris sa maladie. Enfin je me suis occupée d’elle c’est un grand mot, je me rappelle avoir été très en colère, presqu’ingrate avec elle en vérité. On avait une relation très fusionnelle quand j’étais jeune et jusqu’à l’adolescence puis la relation est devenue très conflictuelle et ce jusqu’à sa mort malheureusement. Malgré tout notre relation était très intense et j’ai eu la chance d’avoir un gros pressentiment la veille de sa mort qui m’a permit de passer toute la nuit avec elle.
Le fait est que j’ai l’impression que tout ça s’est passé hier alors que c’était il y a quatre ans. Je n’arrive pas à me défaire de cette culpabilité, de cette solitude, de tous ces souvenirs. Je vois des conversations où les gens disent que la douleur part. Et même s’il y a des jours où je fais abstraction de ce sentiment insupportable de ne plus avoir cet amour inconditionnel dans ma vie et bien au bout du compte tout me ramène à elle. Je stagne, je n’avance pas, le temps passe et je ne suis plus personne, je n’arrive pas à savoir qui je suis sans elle.
Bref j’ai un peu tout posé comme ça et ça m’a fait du bien je crois, je ne sais pas si quelqu’un comprendra ce sentiment
Je n’ai jamais osé écrire sur un forum mais le fait est que le temps passe et que la douleur ne s’estompe pas. J’ai l’impression d’être bloquée, de ne plus vivre depuis le décès de ma mère. Cela va faire 4 ans bientôt. J’avais 22 ans quand elle est décédée d’un cancer du pancréas. Je me suis occupée d’elle pendant l’année où lon a appris sa maladie. Enfin je me suis occupée d’elle c’est un grand mot, je me rappelle avoir été très en colère, presqu’ingrate avec elle en vérité. On avait une relation très fusionnelle quand j’étais jeune et jusqu’à l’adolescence puis la relation est devenue très conflictuelle et ce jusqu’à sa mort malheureusement. Malgré tout notre relation était très intense et j’ai eu la chance d’avoir un gros pressentiment la veille de sa mort qui m’a permit de passer toute la nuit avec elle.
Le fait est que j’ai l’impression que tout ça s’est passé hier alors que c’était il y a quatre ans. Je n’arrive pas à me défaire de cette culpabilité, de cette solitude, de tous ces souvenirs. Je vois des conversations où les gens disent que la douleur part. Et même s’il y a des jours où je fais abstraction de ce sentiment insupportable de ne plus avoir cet amour inconditionnel dans ma vie et bien au bout du compte tout me ramène à elle. Je stagne, je n’avance pas, le temps passe et je ne suis plus personne, je n’arrive pas à savoir qui je suis sans elle.
Bref j’ai un peu tout posé comme ça et ça m’a fait du bien je crois, je ne sais pas si quelqu’un comprendra ce sentiment
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : C'est pas bientôt fini tout ce silence ?
« Dernier message par Faïk le 05 décembre 2025 à 11:04:46 »La Roussette, Shaun et moi-même te remercions de tes pensées ... 

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Vivre le deuil de son conjoint / Re : C'est pas bientôt fini tout ce silence ?
« Dernier message par qiguan le 05 décembre 2025 à 10:11:47 »je ne crois pas à la rédemption cela ne fait aucunement parti de mon univers
mais j'ai constamment oeuvré quand un souvenir de "mal vécu" avec un parent ou avec Jean resurgissait
je l'ai "analysé avec les filtres de la psychologie et mon parcours perso de deuil soutenu par un accompagnement constant de professionnels psys
et je l'ai apaisé avec EMDR
plus en verbalisant comme si la personne était là "je pardonne à cette situation qui nous a séparés, en quelque sorte un moment, je comprends autrement à présent, et je te dis je t'aime et n'ai jamais cessé de t'aimer et je sais que tu m'aimes pour mon toujours"
voilà mon tout petit témoignage/difficultés relationnelles anciennes que j'ai eu avec mes défunts.
je te souhaite plein de douceur cette fin d'année avec les tiens
et clin d'oeil à Shawn et la roussette
embrelacement
mais j'ai constamment oeuvré quand un souvenir de "mal vécu" avec un parent ou avec Jean resurgissait
je l'ai "analysé avec les filtres de la psychologie et mon parcours perso de deuil soutenu par un accompagnement constant de professionnels psys
et je l'ai apaisé avec EMDR
plus en verbalisant comme si la personne était là "je pardonne à cette situation qui nous a séparés, en quelque sorte un moment, je comprends autrement à présent, et je te dis je t'aime et n'ai jamais cessé de t'aimer et je sais que tu m'aimes pour mon toujours"
voilà mon tout petit témoignage/difficultés relationnelles anciennes que j'ai eu avec mes défunts.
je te souhaite plein de douceur cette fin d'année avec les tiens
et clin d'oeil à Shawn et la roussette
embrelacement
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : C'est pas bientôt fini tout ce silence ?
« Dernier message par Faïk le 05 décembre 2025 à 10:04:15 »Décembre qui avance en tapinois et je pense à Ma' avec qui j'ai si souvent mal vécu. Et avec la tentation d'une relation apaisée, elle dans la mort et moi ici. C'est un chemin difficile pour qui ne croit pas vraiment à la rédemption....
Mes souvenirs commencent
Maintenant ?
Mes souvenirs commencent
Maintenant ?
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le 04 décembre 2025 à 21:32:15 »Tu expérimentes dans le deuil de ton papa des choses qui ne sont pas du même rythme, tempo que tes autres deuils.
Cela ne doit d'abord nous montrer que rien n'est figé, rien classable en normal ou pas.
Les expériences de deuils marquent ta vie et tout au long, tu expérimentes comment survivre ou continuer à vivre peut se présenter de manière différente.
La Vie nous traverse et que notre mental le veuille ou non, tant qu'on est vivant, nous entraîne, souvent malgré nous, vers la prolongation de la vie, du vivant, malgré les apparences, dans le désespoir de ce qui est perdu à jamais.
Ici, certain.e.s ont douté du à quoi bon, mais sont encore dans la vie, en survie et si pour elles, eux, elle semble ne servir à rien, elle sert ... pour certains aux enfants, pour d'autres aux ami.e.s ...
Tu sais prendre soin de ta sensibilité, tu te connais, maintenant
continue à bien profiter de l'écho de douceur, de réconfort de chaque moment
je t'embrasse

Cela ne doit d'abord nous montrer que rien n'est figé, rien classable en normal ou pas.
Les expériences de deuils marquent ta vie et tout au long, tu expérimentes comment survivre ou continuer à vivre peut se présenter de manière différente.
La Vie nous traverse et que notre mental le veuille ou non, tant qu'on est vivant, nous entraîne, souvent malgré nous, vers la prolongation de la vie, du vivant, malgré les apparences, dans le désespoir de ce qui est perdu à jamais.
Ici, certain.e.s ont douté du à quoi bon, mais sont encore dans la vie, en survie et si pour elles, eux, elle semble ne servir à rien, elle sert ... pour certains aux enfants, pour d'autres aux ami.e.s ...
Tu sais prendre soin de ta sensibilité, tu te connais, maintenant
continue à bien profiter de l'écho de douceur, de réconfort de chaque moment
je t'embrasse

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