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Vivre la perte d'un parent / Re : Ma petite maman adorée bb
« Dernier message par Serine le 25 septembre 2025 à 05:56:18 »
Merci Mandy
Je viens beaucoup moins souvent ici mais je ne vous oublie pas. Je n'oublie pas nos échanges,  notre douleur, votre maman.  Comment allez-vous aujourd'hui ? Votre petit garçon a dû bien grandir avec toutes ces années qui passent beaucoup trop vite. Je vous embrasse.
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J en ai marre de ces ganglions cancéreux qui ne veulent pas disparaître
Marre d être toujours sous chimiothérapie et ne pas être en rémission
Philippe
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Vivre la perte d'un parent / Re : Mon petit papa
« Dernier message par katrinap le 22 septembre 2025 à 14:24:12 »
le mien non plus, tout dépend de leur caractère
soyez assuré qu'il vous aimait les parents aimants aiment inconditionnellement, ils n'ont pas de jugement de valeur par rapport à leur enfant, il est parfait puisqu'on l'aime!
ne vous torturez pas, ce qui était important pour lui  il l'a fait, être auprès de vous était le plus important
katrin
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Vivre la perte d'un parent / Re : Mon petit papa
« Dernier message par Figon le 20 septembre 2025 à 08:03:34 »
Merci de me sentir compris. Mes proches évitent le sujet pour ne pas m attrister alors que j ai besoin au contraire d en parler. J espère, oui, que le temps atténuera la douleur. Mais je regrette beaucoup quelque chose. On entend souvent parler qu avant de partir les gens se livrent auprès de leur famille. Mon père n a rien dit, ni même ce qu il pensait de moi, ça me trotte dans la tête...
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Vivre la perte d'un parent / Re : maman
« Dernier message par pscar13 le 19 septembre 2025 à 10:26:49 »
Merci Katrin pour ta présence.
Tes mots sont toujours bienveillants.

pscar.
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À toi, petite étoile qui cherche sa lumière

Ma douce,

Je sais que le monde peut sembler immense et froid sans elle. Comme si une part de toi s’était envolée avec elle, laissant un vide que personne ne peut vraiment combler. Je sais aussi que ce vide, on apprend à vivre avec, mais il ne disparaît jamais vraiment.

Il y a des jours où l’absence est un murmure, et d’autres où elle hurle dans le silence. Des jours où tu aimerais qu’elle te prenne dans ses bras, qu’elle caresse tes cheveux et qu’elle te dise que tout ira bien. Mais même si tu ne peux plus entendre sa voix, elle est là, quelque part en toi. Dans ta force, dans ton sourire, dans cette manière unique que tu as de voir le monde.

J’ai appris que le manque ne signifie pas l’oubli, et que l’amour d’une mère ne disparaît pas avec son départ. Il se transforme. Il devient un souffle, une intuition, une présence invisible mais réelle. Il devient cette force qui te pousse à avancer, à guérir, à devenir la femme qu’elle aurait voulu que tu sois.

Parfois, tu auras l’impression d’être seule dans cette douleur. Mais je veux que tu saches que tu ne l’es pas. Il existe un espace où des âmes comme la tienne se comprennent, où l’on peut poser son chagrin sans crainte d’être jugée. Je t’y attends en commentaire , partage moi ton ressenti actuel celui au moment où tu me lis , si tu en ressens le besoin , les mots soignent les maux.

Prends soin de ton cœur, ma belle étoile. Laisse-toi le droit de pleurer, mais aussi celui de rire à nouveau. Ta lumière ne s’est pas éteinte, elle apprend juste à briller autrement.

Avec toute ma tendresse , ✨


C'est une lettre magnifique, pleine de compassion et profondément touchante. Elle capture parfaitement la nature complexe et persistante du deuil maternel. En le lisant, j’ai vu que le processus de guérison est un processus d’apprentissage pour briller d’une nouvelle manière, sans oublier le passé.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le 19 septembre 2025 à 08:13:17 »
Chère Stana
Tu évoques là quelque chose de particulier car on peut avoir eu un vécu de tels déroulements mais sans que ce soit une âme sœur juste une personne très côtoyée un moment puis distance par circonstances de vie
J'ai plusieurs fois connu ces "deuils" silencieux où il n'y a plus de contacts avant une date présumée de décès de la personne mais ils ne m'ont pas été ressentis comme de vrais deuils avec le cortège des douleurs mais plus comme une nostalgie d'un possible qui aurait pu exister avec continuation de l'intensité de la relation amicale

Et où le souvenir s'installe dans l'invisible mais présent en référence : que dirait cette personne ... À tel moment

Je n'ai pas eu de personne vraie âme sœur de qui j'aurai pu être éloignée.

Et des grandes amitiés avec des amies plus âgées j'en ai eues mais ce n'était pas des âmes sœurs.
 Juste de grandes amitiés sans qu'elles ne représentent un "grand parent".
Comme mon amie Alice dont j'ai souvent parlé

Je te souhaite une douce période enveloppante et plein de sérénité
Je t'embrasse
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Vivre la perte d'un parent / Re : Mon petit papa
« Dernier message par katrinap le 18 septembre 2025 à 22:18:39 »
pensée à vous vous aviez une belle relation c'est précieux et à conserver dans votre coeur
il est parti avec ce précieux trésor, fier de vous et en amour pour vous
le mien avec qui j'avais la même relation est mort il y bientôt 9 ans, le manque reste, la douleur vive est plus sourde, on vit autrement, mais on est plus riche de cet amour
venez parler de lui ici pour être moins seul vous serez comprus
katrin
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Vivre la perte d'un parent / Re : maman
« Dernier message par katrinap le 18 septembre 2025 à 22:14:29 »
tendre pensée à toi, quelque soit la qualité de relation de leur vivant, cela reste infiniment douloureux
tu es une belle âme et la photo est très belle, prends soind e toi
katrin
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le 18 septembre 2025 à 14:52:09 »
  Merci Qiguan  :) :-* oui, ces rituels ont un effet apaisant sur moi, et font partie des repères  dont j'ai besoin dans mon mode de vie. J'ai d'autres repères bien sûr, mais ces petits rituels (certains quotidiens, d'autres plus occasionnels) en sont une part importante, qui contribue beaucoup à l'èquilibre que j'ai trouvé. Quoi qu'il arrive dans ma vie, ils sont toujours là, comme ça a toujours été le cas ces dernières années-certains remontent à 10 ans  :) peu à peu, j'ai appris à les vivre positivement, et, si besoin est, ils m'apportent toujours du réconfort dans les moments plus difficiles de ma vie. Et dans les moments plus heureux, ils contribuent à mon bon état d'esprit, ils sont indissociables de tout le reste.

  Il y a deux deuils-dont l'un n'a pas l'air d'en être un, mais c'est pourtant bien le cas-dont je souhaiterais parler, parce-que je ne les ai jamais èvoqués ici, et qu'ils ont leurs particularités. Ils remontent à loin, mais je n'ai pas oublié, et il y a longtemps que je prèvoyais d'en parler un peu.

  Comme je l'ai déjà dis, j'ai la conviction que nous avons des âmes-soeurs non seulement en amour, mais aussi en amitié. J'ai parlé de certaines de ces amitié, mais il y en a bien sûr eu d'autres. L'une d'entre elle peux peut-être surprendre, mais elle m'a énormément apporté dans ma vie: Il s'agissait d'une dame que j'ai connue une grande partie de ma vie, et que j'ai toujours percue comme une véritable âme-soeur, de celles que l'on est destiné à rencontrer dans notre vie, dans un but bien précis pour les deux personnes  :-* quand je l'ai connue, j'ètais très jeune, et je la voyais déjà comme une femme âgée, mais nos idées, notre façon de ressentir ont toujours été extrêmement proches, et je me suis toujours sentis sur la même longueur d'ondes qu'elle, autant qu'il est possible de l'être avec quelqu'un  :o

  Cette dame, que j'appelerai madame W. , habitait dans une petite ville proche de la mienne, et on se voyais très souvent. Elle trouvait toujours les bons mots lorsque je n'allais pas bien, et, le reste du temps, nos échanges étaient de toute façon toujours passionnants. C'est ètonnant comme nous avions d'opinions, croyances, goûts...en commun, et nous pouvions parler de tout. Mëme au cours de mes divers déménagements, je n'ai jamais perdu le contact avec elle; on continuait de s'écrire, de se téléphoner...et je lui rendais visite de temps en temps. Nous nous faisions des petits cadeaux aussi.

  Madame W. a été là dans les meilleurs moments comme dans les pires, notament le décès et le deuil de Pierre  :( elle fait partie de ces personnes qui m'ont vraiment apporté quelque chose durant cette terrible èpreuve, sans jamais commettre de maladresses, comme tant d'autres. Elle était alors très âgée, mais nous étions toujours sur cette même longueur d'ondes qui avait toujours été la nôtre  :-* c'est quelques années après qu'on s'est perdues de vue, je ne sais pas pourquoi au juste...j'ètais alors prise dans mes problèmes personnels, je crois, et je me disais que je l'appelerais, ou lui rendrait bientôt visite...nous nous étions toujours retrouvées, même après des absences, je ne m'en faisais pas.

  Le temps a passé sans que je m'en rende compte, et, un jour, je me suis rendu compte que si j'essayais de l'appeler, ou sur j'allais la voir, et que j'apprenais qu'elle ètait décèdée (c'était possible, elle avait plus de 95 ans alors :o ), ce serait extrêmement difficile pour moi. Après ce terrible deuil que j'avais vécu, et n'ètais pas encore remise  :'( je m'en voulais , je me disais régulièrement: "Je vais aller la voire", je n'y arrivais pas...c'est peut-être humain après ce premier traumatisme, mais je ne m'en veux pas moins pour autant de ne pas avoir essayé au moins, ou, mieux encore, de ne pas avoir renoué avec elle quand peu de temps était encore passé, et que je n'avais pas ces craintes.

  Maintenant, la question ne se pose plus: ellle n'est plus de ce monde, c'est impossible autrement. Pourtant, je n'en ai parlé clairement avec personne, je n'ai même pas osé demander à mon père-qui habitait alors  la même ville-ce qu'ètait devenue madame W. . Même à l'heure actuelle, ça me ferait tout drôle d'en entendre parler, de savoir où son corps est enterré, d'aller sur sa tombe, de connaître la date précise...je le ferai peut-être un jour, une partie de moi le souhaite. J'espère juste que là où elle est maintenant, elle sais que je l'ai toujours aimée, et que je n'ai pas voulu l'abandonner  :'( je sais que je ne "voulais" pas vivre un nouveau deuil, mais je l'ai vécu sans en avoir l'air, les étapes étaient bien là, sous d'autres formes. Il m'a d'ailleurs fallu du temps pour accepter qu'elle n'était plus là, que je ne la reverrais plus dans cette vie-ci.

  J'ajouterai juste que cette dame était extrêmement positive, bonne vivante, prenant la vie du bon côté, un peu à la manière de Jean-Louis et de Marie-France, mais plus encore  :) c'est en grande partie grace à elle que j'ai appris à savourer les petites joies du quotidien; par ailleurs, nos modes de vie étaient très proches, et elle reste l'un de mes modèles, un peu comme ma grand-mère maternelle.  Je repense souvent à nos longues conversations, à sa façon de voir la vie, les choses...et, en tout un tas de circonstances, je me demande: "Qu'aurait dit madame W. ?" et ça m'aide beaucoup. J'ai des pensées quotidiennes pour elle, et j'ai aussi mes petits rituels la concernant...oui, c'était bien un deuil, un deuil caché, et qui a aboutit à cette acceptation, et avec les souvenirs et rituels qui vont avec. Même s'il y a toujours un sentiment de culpabilité, je pense à elle avec sérénité, et suis reconnaissante à la vie de m'avoir permis de connaître cette femme extraordinaire (beaucoup d'autres personnes, et de tout âge, le disaient) . En parler ici est une manière de lui rendre ouvertement hommage. L'une de mes âmes-soeurs...

  Je ne sais pas si d'autres personnes ont vécu ce genre de deuil, mais je suppose que oui....je ne savais même pas que c'était possible, vant de réaliser, avec toute la perspective, que c'est bien ce qui s'ètait passé.

 
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