Jouer avec le sable est un jeu d’enfants ? Oui, mais pas seulement. En fait, avec l’âge, il n’y a que la taille du bac à sable qui devrait changer. Démonstration avec J.ben, dont les fresques vues du ciel sont aussi impressionnantes que magnifiques.Hello!
Je vous suggère d'aller faire un tour sur le visuel de ces magnifiques oeuvres de l'éphémère offertes au ciel, à la mer et à la terre, un régal des yeux. ça m'aide un peu ce matin, car j'avoue être un peu paumé, confirmation d'un rêve qui me mis en contact avec la même impression : perdu! Lost in time, lost in space! ça doit être en lien direct avec les bords de notre bac à sable virtuel, aussi vaste semble-t-il, aussi exigu semble-t-il aussi pour suffire à contenir nos profonds désarrois d'endeuillé(e)s. La psychanalyse des limites, en gros, un pied de chaque côté de la frontière.
Et il n'est pas toujours facile de décoller du sol pour déployer ses ailes, prendre un coup d'altitude et regarder nos sculptures douloureuses sous l'angle de l'élation. Du coup, pour l'instant, je suis paumé, parce que je ne comprends pas très bien le fil qui m'amène à l'être. Ou t'es Amigo? Vas falloir que je t'écrive en direct, si je comprends bien. Le fil pour moi s'est rompu à un moment de décalage que je n'arrive pour l'instant pas à formaliser clairement. Hier, en footing, j'ai croisé une superbe perruche, impossible à recueillir, toute heureuse de sa nouvelle liberté car probablement échappée d'une cage. Magnifique à voir mais un peu inquiétant pour son devenir sur nos terres inhospitalières pour les oiseaux bariolés. Ici vaut mieux se déguiser en canard, coin-coin, et encore par un autre jour que celui de l'ouverture à la chasse.
Gare à tes ailes, Amigo, le virtuel et le réel sont 2 mondes qui se côtoient sans pour autant présenter les mêmes dangers.
Pour l'instant, j'ai un peu l'impression de faire des pâtés tout seul dans mon bac à sable...
J'aimais pas vraiment quant on devait attendre que l'autre est fini pour avoir le râteau, la pelle ou le sot(le sceau, pardon) , mais , nos châteaux de sable il me plaisait bien! La coquille St Jacques que l'on foutait sur la tour de gauche, tu l'as piquée pour aller faire un tour sur le chemin du même nom en y ajoutant Compostelle.
J'ai positivement horreur de ne pas comprendre ce qui m'arrive, vraiment, et ça s'est renforcé depuis la mort de ma fille.
Non que je veuille tout maîtriser, loin de là. Ce genre de phantasme de toute-puissance est comme le reste : il y a un bon moment que j'en ai fait mon deuil. Mais, là, tu vois, Amigo, le tien de deuil virtuel, je ne l'ai pas fait.
Bizs.
Pascal.