hier soir, ma fille a dormi chez une copine,
j'ai laissé mon fils comme un grand à la maison,
je suis sortie avec une amie, nous avons pris un verre, puis sommes allées manger un petit bout, nous avons parlé à coeur ouvert d'elle, de son boulot, de ses soucis, de moi, de lui, du deuil, de mes enfants de mon chemin, c'était doux de pouvoir partager, sans tabou, sans retenue. J'ai passé une soirée très douce, comme je les aime, une soirée qui nourrit le coeur. Lorsque je me suis assise dans la voiture, j'ai pleuré, beaucoup pleuré, j'ai pleuré mon amour, j'ai pleuré le manque, j'ai pleuré son absence, de ces larmes qui libèrent, qui font "du bien". Etrange, en tout cas c'est comme ça que je les ai vécues. Je l'aime, je l'aime plus que tout au monde, je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne, je lui parle.
Il me manque, il me manque tant mais je vis, je vis encore, je continue à vivre, et j'aime encore cette p.. de vie.
Aujourd'hui, je n'ai rien fait, repos, détente, larmes, j'ai regardé quelques vidéos sur le deuil, j'aime ces moments où je ne fais rien, j'ai pensé à lui, à l'amour que je lui porte
je vous embrasse
mononoké