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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par Eva Luna le 09 juillet 2025 à 22:16:07 »Il n'est jamais trop tard pour avoir moins mal...
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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 09 juillet 2025 à 22:07:15 »Le deuil est horrible mais la maladie aussi
Elle est injuste parfois comme d autres morts
Depuis peu j ai rencontré des psychologues à l écoute cela fait du bien mais c est rageant car l aide bienveillante arrive trop tard
Amitiés
Philippe
Elle est injuste parfois comme d autres morts
Depuis peu j ai rencontré des psychologues à l écoute cela fait du bien mais c est rageant car l aide bienveillante arrive trop tard
Amitiés
Philippe
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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 09 juillet 2025 à 21:34:38 »Mon pauvre chien mon pauvre gaspard
Philîppe
Philîppe
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par Stana le 09 juillet 2025 à 14:31:03 » Qiguan, tu as tout fait pour aller mieux, tu as suivi plusieurs pistes, on peux dire que tu as tout essayé, et tu as eu mille fois raison: tu as sus tirer du positif de chaque méthode, de chaque approche, et tu as pus trouver une forme d'apaisement, qui passe aussi par l'acceptation. Accepter que l'autre ne sera plus jamais physiquement là dans cette vie-ci, avec le manque qui va avec, mais aussi accepter d'aller mieux, de profiter de tout ce que la vie a encore à t'apporter. En effet, pour y parvenir, ce forum est l'un des meilleurs outils possibles, nous le savons toutes les deux
je suis sûre que ton Jean est fier de toi, de ce que tu as accompli, et qu'il sais que tu fais de ton mieux.
Nicole, je comprends que l'éventualité "d'aller mieux" te fasse peur, je suppose que nous sommes tous passés par là. Il y a un temps pour tout, mais la durée de tel ou tel laps de temps n'est pas le même pour tous. C'est un processus que l'on ne peux pas accèler, mais qu'il ne faut pas non plus bloquer quand une autre ètape tente de se mettre en place. Ce n'est peut-être pas le bon moment pour toi. C'est déjà très bien que tu puisse en parler, èchanger.
Je vous embrasse toutes les deux

Nicole, je comprends que l'éventualité "d'aller mieux" te fasse peur, je suppose que nous sommes tous passés par là. Il y a un temps pour tout, mais la durée de tel ou tel laps de temps n'est pas le même pour tous. C'est un processus que l'on ne peux pas accèler, mais qu'il ne faut pas non plus bloquer quand une autre ètape tente de se mettre en place. Ce n'est peut-être pas le bon moment pour toi. C'est déjà très bien que tu puisse en parler, èchanger.
Je vous embrasse toutes les deux


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Vivre le deuil de son conjoint / Re : C'est pas bientôt fini tout ce silence ?
« Dernier message par Stana le 09 juillet 2025 à 13:57:58 » IL y a des tas d'expressions qui peuvent avoir plusieurs sens, et provoquer réconfort ou malaise, selon l'interprètation qu'on lui donne, ou que d'autres lui ont donné...ce n'est pas évident.
Quand on attends une nouvelle potentiellement mauvaise par exemple, on n'a qu'une envie, c'est de...tuer le temps justement, on voudrait qu'il s'accèlère. Et quand on est dans un meilleur état d'esprit, c'est le contraire.
Le temps parait interminable quand on est au coeur d'un deuil, on voudrait qu'il passe plus vite-puisque la souffrance est sensée diminuer "un jour ou l'autre"...c'est très difficile d'accepter de devoir passer par toutes les étapes, avec un temps variable selon les personnes et les deuils, mais qui parait toujours bien trop long. Pourtant, on n'a aucune prise sur ce même temps, tu as raison, on ne peux, dans ces moments-là, que le subir.
Je crois fermement que si la vie, le destin n'ont pas voulu que nous allions tout de suite rejoindre nos aimés, c'est que nous avions encore quelque chose à accomplir ici-bas, que ce n'était pas le moment pour nous, et qu'il existe un moyen d'employer le mieux possible ce temps qu'i nous reste. Quel moyen? Je pense que ça dépend des personnes, nous sommes tous différents. Je te souhaite de trouver.
Quand on attends une nouvelle potentiellement mauvaise par exemple, on n'a qu'une envie, c'est de...tuer le temps justement, on voudrait qu'il s'accèlère. Et quand on est dans un meilleur état d'esprit, c'est le contraire.
Le temps parait interminable quand on est au coeur d'un deuil, on voudrait qu'il passe plus vite-puisque la souffrance est sensée diminuer "un jour ou l'autre"...c'est très difficile d'accepter de devoir passer par toutes les étapes, avec un temps variable selon les personnes et les deuils, mais qui parait toujours bien trop long. Pourtant, on n'a aucune prise sur ce même temps, tu as raison, on ne peux, dans ces moments-là, que le subir.
Je crois fermement que si la vie, le destin n'ont pas voulu que nous allions tout de suite rejoindre nos aimés, c'est que nous avions encore quelque chose à accomplir ici-bas, que ce n'était pas le moment pour nous, et qu'il existe un moyen d'employer le mieux possible ce temps qu'i nous reste. Quel moyen? Je pense que ça dépend des personnes, nous sommes tous différents. Je te souhaite de trouver.

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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Stana le 09 juillet 2025 à 13:38:53 » Le terme "lâcher-prise" peut faire peur, comme-toutes proportions gardées-des expressions du genre "tourner la page", "avancer"...ça peux donner l'impression que de tels mots ou phrases signifient "oublier", ne plus penser à l'autre, laisser cet amour derrière nous...et effectivement, certaines personnes (qui ne doivent pas connaître ce genre de deuil, ou qui, l'ayant connu, n'aimaient peut-être pas leur conjoint autant que nous) pensent "oubli"
mais il n'en est rien pour nous. Comment oublier ceux qui nous avons tant aimé, comment cesser de ressentir cet amour qui fait partie de nous? Nous ne le pouvons pas, et ne le voulons pas d'ailleurs. On peux craindre qu'indépendement de notre volonté actuelle, cette forme d'oubli, ou de détachement s'installe. J'ai connu cette peur, concernant mon premier compagnon surtout, n'ayant alors aucune expèrience en cette triste matière. Cette même expèrience aidant malgrès tout, je n'ai pas eu ce genre de crainte après le décès de mon deuxième conjoint. J'ètais bien placée pour savoir qu'un grand amour ne meurt pas dans nos coeurs; il prend une autre forme, sans être amoindri pour autant. Et même quand on ne pense pas à eux en permanence-pas consciement du moins-ils sont toujours là, omniprésents, en arrière-plan, jamais nous ne les oublions.
Lâcher-prise, ce n'est pas oublier, c'est accepter d'aller mieux, avancer dans notre vie, tout en les gardant en nous. Et tourner la page (c'est un terme que je n'aime pas beaucoup, parce-qu'il prète davantage à confusion, mais il peux, pour d'autres, être mieux employé), ça peut être ouvrir un nouveau chapitre de notre existence et l'accepter, tout en gardant les beaux souvenirs, et en honorant leur mémoire: l'un n'empêche pas l'autre, quoiqu'on en dise.



Lâcher-prise, ce n'est pas oublier, c'est accepter d'aller mieux, avancer dans notre vie, tout en les gardant en nous. Et tourner la page (c'est un terme que je n'aime pas beaucoup, parce-qu'il prète davantage à confusion, mais il peux, pour d'autres, être mieux employé), ça peut être ouvrir un nouveau chapitre de notre existence et l'accepter, tout en gardant les beaux souvenirs, et en honorant leur mémoire: l'un n'empêche pas l'autre, quoiqu'on en dise.

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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le 09 juillet 2025 à 12:52:40 » Merci à vous deux pour vos paroles et vos encouragements
ça fait du bien de se sentir soutenue, que ce soit dans "la vraie vie" ou sur ce forum. Je sais qu'on peux tout dire ici, ça m'a déjà beaucoup aidée, et c'est naturellement que je me tourne vers notre forum et les personnes compréhensives qui le composent
j'encourage tout le monde à en faire autant.
Bien sûr que si je devais à nouveau porter plainte, je n'hésiterais pas. Cette femme n'est pas aussi maligne qu'elle le croit: elle sais parfaitement que je suis capable d'aller voire la police...j'espère qu'elle a au moins compris que je ne me laisse plus faire comme avant. Le problème, c'est qu'une fois qu'on s'est fait une opinion, en bien ou en mal, sur quelqu'un, on a tendance à toujours voire la personne de la même manière, comme si on était incapable d'évoluer...je suis toujours aussi sensible-trop, je le sais-mais je refuse maintenant de me laisser marcher sur les pieds par les profiteurs; plus jamais ça
si certaines personnes n'ont toujours pas compris ça, je n'y peux rien.
Oui, les fraises étaient délicieuses
j'en ai encore dégusté à l'instant, et aussi des mûres-mures à point justement. Pas besoin d'aller dans les bois, ces petits fruits poussent tout le long des murs...et chaque fois, j'ai une pensée émue pour mon bien-aimé Jean-Philippe
et au cimetière où je vais honorer la mémoire de Pierre, mon autre âme-soeur qui n'est plus de ce monde, je vois plein de petites fleurs sauvages qui poussent un peu partout, et aussi des papillons et de tout petits lézards
ces manifestations de la vie en ces lieux me touchent toujours. Ca m'aide à m'y recueillir sereinement. L'émotion est toujours la même-comme quand je contemple les souvenirs que je garde de ces deux grands amours, que j'ècoute les musiques qui me font le plus penser à eux, etc...l'émotion sans cette souffrance ècrasante que j'ai longtemps èprouvée. C'est une nostalgie douce et familière, un hommage naturel qui se présente souvent. Par exemple, il y a quelques jours j'ai prèparé un poulet au curry (l'un des plats que Pierre préfèrait, et que nous mangions souvent ensemble
), et je l'ai savouré en pensant à lui, avec le sentiment que je le mangeais "pour nous deux". Comme quand je suis devant sa tombe, je fume une cigrette pour nous deux
ça, je le fais depuis le début de ce deuil. C'est resté, sous une forme plus apaisée. Ou plutôt, tous ces hommages, certains quotidiens, que je rends à mes amours sont toujours les même dans "la forme", et même dans "le fond", mais ce même fond est mieux vécu. C'est une chose que je souhaitais partager.




Bien sûr que si je devais à nouveau porter plainte, je n'hésiterais pas. Cette femme n'est pas aussi maligne qu'elle le croit: elle sais parfaitement que je suis capable d'aller voire la police...j'espère qu'elle a au moins compris que je ne me laisse plus faire comme avant. Le problème, c'est qu'une fois qu'on s'est fait une opinion, en bien ou en mal, sur quelqu'un, on a tendance à toujours voire la personne de la même manière, comme si on était incapable d'évoluer...je suis toujours aussi sensible-trop, je le sais-mais je refuse maintenant de me laisser marcher sur les pieds par les profiteurs; plus jamais ça

Oui, les fraises étaient délicieuses






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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par qiguan le 08 juillet 2025 à 21:09:46 »Oui Faïk c'est je pense la bonne piste
puis on arrive à penser mais avec moins de souffrance
Nicole as tu écouté
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/manque-comprendre/
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/on-ne-s'en-remet-pas/
J'avais appris (années 90) lors d'une formation avec un neuro Psy cette formule
"Bien que cet évènement soit différent de ce que je voudrai voir
je peux continuer à respirer à un rythme lent etc ..."
et vois-tu, c'est la seconde pensée qui est venue pendant le coup de fil de l'hôpital qui m'annonçait son départ ...
La première avait été "oh mon amour ça y est c'est fini nous ne vivons plus dans le même monde"
et cette formule "bien que ..." je l'ai répétée des millions de fois en 11 ans ... c'est une base de constat d'une réalité inacceptable émotionnellement (alors qu'au départ mentalement j'ai dit tu as fini de souffrir ouf)
base d'une réalité, d'un constat, prise en compte du paramètre c'est aussi ça le lâcher prise basique
C'est bien sûr différent du "je ne veux pas de cette réalité"
Je te souhaite de beaux accompagnements pour tous tes soucis actuels (fille, petites filles) par les pro que tu vas rencontrer.
puis on arrive à penser mais avec moins de souffrance
Nicole as tu écouté
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/manque-comprendre/
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/on-ne-s'en-remet-pas/
J'avais appris (années 90) lors d'une formation avec un neuro Psy cette formule
"Bien que cet évènement soit différent de ce que je voudrai voir
je peux continuer à respirer à un rythme lent etc ..."
et vois-tu, c'est la seconde pensée qui est venue pendant le coup de fil de l'hôpital qui m'annonçait son départ ...
La première avait été "oh mon amour ça y est c'est fini nous ne vivons plus dans le même monde"
et cette formule "bien que ..." je l'ai répétée des millions de fois en 11 ans ... c'est une base de constat d'une réalité inacceptable émotionnellement (alors qu'au départ mentalement j'ai dit tu as fini de souffrir ouf)
base d'une réalité, d'un constat, prise en compte du paramètre c'est aussi ça le lâcher prise basique
C'est bien sûr différent du "je ne veux pas de cette réalité"
Je te souhaite de beaux accompagnements pour tous tes soucis actuels (fille, petites filles) par les pro que tu vas rencontrer.

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Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 08 juillet 2025 à 19:57:03 »Coucou Michèle
C est dur mais il faut essayer de garder le moral
En tous les cas gaspard ne va pas bien mais pas assez pour l’euthanasie
Moi j ai une infection à la cuisse et j essaie de joindre l hôpital pour savoir si je dois faire la chimiothérapie
J espère que de côté tu as moins de soucis que moi
Bises
Philippe
C est dur mais il faut essayer de garder le moral
En tous les cas gaspard ne va pas bien mais pas assez pour l’euthanasie
Moi j ai une infection à la cuisse et j essaie de joindre l hôpital pour savoir si je dois faire la chimiothérapie
J espère que de côté tu as moins de soucis que moi
Bises
Philippe
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Discussions Générales / Re : Jardins de mémoire
« Dernier message par Eva Luna le 08 juillet 2025 à 18:40:16 »50 ans c'est bien pour une concession...
Sous un arbre, c'est agréable...
Le patrimoine funéraire avait un sens...De moins en moins...
Je trouve(sans pouvoir clairement l'expliciter...) qu'il y a un problème avec l'absence de lieu de repos?recueillement ?, collectif, connu de tous... avec la dispersion des cendres dans des lieux connus seulement des très proches .
*sur la pelouse du circuit des 24h du mans
*dans un étang peu accessible
*au milieu de la méditerranée
voilà pour mon entourage proche.
Sous un arbre, c'est agréable...
Le patrimoine funéraire avait un sens...De moins en moins...
Je trouve(sans pouvoir clairement l'expliciter...) qu'il y a un problème avec l'absence de lieu de repos?recueillement ?, collectif, connu de tous... avec la dispersion des cendres dans des lieux connus seulement des très proches .
*sur la pelouse du circuit des 24h du mans
*dans un étang peu accessible
*au milieu de la méditerranée
voilà pour mon entourage proche.