Je comprends Nicole ton souci
Je t'embrasse

  Hé oui, dans un premier temps-et même bien plus tard, selon les personnes    -on se dit que perdre la doouleur, ce serait comme perdre l'autre une deuxième fois. Comme on a toujours èprouvé de la souffrance-en plus de l'amour qui reste intact dans nos coeurs-depuis le décès de la personne aimée, cette souffrance omniprésente nous semble faire partie de cet amour, de cet attachement que nous gardons en nous. Perdre la douleur, ce serait à nos yeux perdre l'amour, ou moins aimer celui qui n'est plus là. J'ai connu ça, on me disait: "Ca va passer", et je répondais: "Je ne veux pas que ça passe! Je n'èprouverais plus les mêmes sentiments." Et pourtant, si: quand la terrible souffrance est passée, et que l'on garde plutôt une nostalgie très douce, l'amour èprouvé est toujours présent. Il n'est pas diminué mais mieux vécu, plus paisiblement la plupart du temps.
  Cela dit, quand on ressens encore le besoin de vivre dans cet état d'esprit-je parle de besoin et non pas d'envie-je pense qu'il ne faut pas brusquer les choses. Cet état d'esprit lui-même fait partie du deuil, il arrive que nous en ayons besoin plus longtemps parfois, selon la nature du deuil, ou la manière dont il est vécu. Chaque chose en son temps. Ce qui est certain, c'est que quel que soit l'état d'esprit-ou son èvolution, lorsqu'elle a lieu-de la personne endeuillée, jamais l'être aimé n'est oublié. L'amour vrai ne meurt pas.

 

On peut le rapprocher de
peurs d'aller mieux
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/peur-d%27aller-mieux/

Merci qiguan pour ce post en 2014...c'est exactement ça, la peur d’aller mieux. Je suis extrêmement contente d’avoir trouver ce forum et de lire des postes que je comprend et qui malgré les dates plus ou moins récente, me comprennent aussi finalement.. merci pour cet accompagnement, je reconnaît mon comportement en chacun de ses postes... j'embrasse la photo de mon homme chaque matin et chaque soir en rentrant du travail, ça fais vraiment du bien de voir que l’on en’est pas seule... vraiment

Bonsoir serganne,  encore aujourd'hui,  je lui parle tous les soirs, je lui souhaite une bonne nuit  je lui répète sans arrêts que je l'aime et qu'il me manque.  J'appris à cacher mon chagrin, je pleure quand je suis seule, je mets mon armure le matin après lui avoir dit bonjour, et je lui dit tous les jours aussi que la journée qui vient de se terminer est une journée de moins sans lui et que nous nous rapprochons doucement l'un vers l'autre, cela m'aide à mieux supporter ce vide.
Nicole.

Mes amies, excusez moi, encore une manipulation hasardeuse... Décidément, maintenant j'ai la tête à l'envers.
Merci Nicole pour ta vision des choses qui me fait espérer, moi aussi, que chaque jour abominable qui passe me rapproche du voyage ultime vers notre unité retrouvée.
Je t'embrasse, passe une soirée en paix et une nuit reposante;

Bonjour serganne,  oui le manque est terrible,  c'est un poids que l'on ressent en même temps qu'un vide immense. Selon les personnes , cela "passe"  ou pas. Ton entourage ne peut pas comprendre ton ressenti et cherche à t'aider à passer le cap du chagrin, mais s'il ne connaissent pas ce que tu vis, obligatoirement ils seront maladroit. Pour le moment tu as raison d'éviter ces situations   lorsque tu te sentiras prête tu pourras les affronter.
Personnellement j'évite encore ces situations,  mais je te souhaite d'y arriver.
Amitiés
Nicole

Bonjour Nicole,

Merci pour ton message sur le fil de Mariemo33.

Il n'y a pas de cap à passer ni de deuil à "faire" ni de page à tourner ni de vie à "refaire", seulement continuer, comme on peut.

A vivre.

Rita Wilson, Sebastián Yatra - Til You're Home
https://youtu.be/-fEXoVK1hss

Amitiés.

Bonjour serganne,  oui le manque est terrible,  c'est un poids que l'on ressent en même temps qu'un vide immense. Selon les personnes , cela "passe"  ou pas. Ton entourage ne peut pas comprendre ton ressenti et cherche à t'aider à passer le cap du chagrin, mais s'il ne connaissent pas ce que tu vis, obligatoirement ils seront maladroit. Pour le moment tu as raison d'éviter ces situations   lorsque tu te sentiras prête tu pourras les affronter.
Personnellement j'évite encore ces situations,  mais je te souhaite d'y arriver.
Amitiés
Nicole

Bonjour Nicole,

Je te remercie, cela doit être difficile de sans cesse éviter les situations maladroite et qui peuvent blesser par la même occasion, j'espère sincèrement que malgré cela tu arrive, tant bien que mal, à trouver des moments de sérénité, que ce soit avec tes enfants ou seule, l'essentiel étant d'avoir des moments de paix et d’apaisement. Je me rend compte que vivre dans le chagrin chaque jour sur une longue période est très épuisant mentalement et parfois même physiquement, alors je souhaite à tout le monde de prendre soin de vous le mieux possible et de trouver parfois, se moment de repos intérieur.

Une pensée à toi Nicole