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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Douleur extrême perte de mon conjoint
« Dernier message par YaJosy le Aujourd'hui à 10:03:46 »
Merci Qiguan, merci Stana pour vos messages aidants et qui nous soutiennent.

Amicales pensées.

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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le Hier à 13:37:33 »
Chère Stana
Tu décris si bien l'auto surveillance que l'on pratique afin de ne pas se mettre en danger émotionnel
Ma vie est très riche de souvenirs concrets car Jean était très bricoleur
Ma maman très adroite de ses doigts ...
Même la place de mon chien sur le canapé reste entre nous en famille la place de ... Bill mais on l'utilise
Ayant des vieux meubles de famille, vaisselle, j'ai même des pensées au delà de mes grands parents pour leurs parents donc mes arrières grands parents non connus mais acheteurs de ces meubles ...

Certains me critiqueraient ..

C'est bien de pouvoir en parler entre nous

Je t'embrasse profite bien de tout
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Douleur extrême perte de mon conjoint
« Dernier message par Stana le Hier à 12:53:16 »
  Malheureusement ce n'est que trop vrai, de nombreuses personnes ne comprennent pas ce que vit réélement quelqu'un qui a perdu un grand amour. Ils ont des idées toutes faites sur ce que doit faire, et même ressentir, comme si c'était possible  ::) la personne en deuil, et quelle doit être la durée de ce dernier...si on ne réagit pas, ou n'agit pas comme ce qui pour eux est la seule norme possible, ils nous jugent...cette "durée de deuil", tout le monde a dû y avoir droit: certains disent un an, ou deux, ou trois...voire même quelques mois pour certains d'entre eux  ::) ils jugent les autres d'après eux-mêmes, ou d'après des critères qu'ils croient immuables. Alors que chaque deuil est différent, autant dans ses manifestations, son cheminement que sa durée. On ne choisit pas. Mais ça ne servirait à rien d'expliquer ce genre de choses à ces gens.
  Il existe heureusement des personnes pouvant comprendre, même si elles sont plus rares. C'est à elles qu'il vaut mieux se confier. Ce forum en est un exemple: ici tu peux tout dire, si et quand tu en ressens le besoin, personne n'est dans le jugement. Nous avons tous vécu la même chose, nous savons à quel point un deuil est douloureux, et qu'il en existe une infinité. Les étapes du deuil restent toujours les mêmes,  mais ils se manifestent souvent différemment, selon notre personnalité, notre nature...
  N'hésite pas à nous parler  :-* j'espère aussi que tu finiras par trouver de bons interlocuteurs dans la "vraie vie", tôt ou tard. Mais dans tous les cas, c'est toujours positif de venir ici.

 :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 12:04:00 »
  Un exemple d'un souvenir que j'ai tous les jours sous les yeux: la plante que j'ai "héritée" de Marie-France-mais oui, les souvenirs d'amis ont aussi une réélle importance  :) non seulement elle a eu cette plante chez elle pendant plus de 10 ans, et  elle m'évoque toutes sortes de souvenirs de mon amie, mais aussi, c'est quelque chose de vivant. Un souvenir matériel et donc palpable, mais aussi vivant et bien vivace, comme mon affection pour Marie-France, Je la regarde tous les jours, j'en prends soin, je lui parle même, parfois  :-[ :D quelque chose de vivant en mémoire d'une amie que j'ai beaucoup aimée, de son vivant à elle et au-delà, ça me fait chaud au coeur  :-* c'est d'ailleurs une très belle plante, et elle produit de temps en temps une ou deux fleurs blanches toutes parfumées.

  Il m'arrive encore d'avoir des images de la mort de Jean-Philippe,, et -c'est plus rare, parce-que les circonstances n'étaient pas les mêmes-de celle de PIerre. Mëme si ce qui a entouré le décès de ce dernier était visuellement moins traumatisant, les derniers souvenirs que j'ai gardé de lui étaient tout de même trés durs, toute proportions gardées. Lorsque j'y repense, je sais que je dois remplacer aussitôt ces images-là par d'autres, des souvenirs positifs, comme je le fais pour Jean-Philippe. L'erreur serait de minimiser le traumatisme qui a entouré, en premier, la mort de Pierre-je ne risque pas de tomber dans ce piège. J'y parviens tout autant  :) en revanche, je peux maintenant regarder à la télé des films où l'on voit des personnes tomber dans des escaliers, même si ce n'est pas facile, mais je ne pense pas que je pourrai un jour regarder, même si je sais que ce n'est qu'un film, quelqu'un mourir à l'écran de la même manière que Jean-Philippe. Quand ce genre de scène apparait,  je coupe le son de ma télé et détourne la tête, ou alors je change provisoirement de chaîne. Ce traumatisme étant malgrès tout le plus grave, je ne prendrais pas le risque de le réactiver, pour quoi faire d'ailleurs?...A présent je dors mieux, et la plupart du temps, même quand je suis allongée dans mon lit et dans le noir complet, je pense à des choses positives, ou me relaxe à ma manière  :) je sais que je dois continuer dans cette voie.

  Et quand je pense à mes aimés, je me dis que la vie d'un être ne se résume pas, et heureusement, aux circonstances de son décès. Ce sont les merveilleux souvenirs partagés qu'il faut  garder le plus en mémoire, mettre toujours en avant dans nos pensées.

  Mes activités de groupe me font vraiment du bien depuis que je les ai reprises. Ce sont des moments sympathiques et agréables, et qui m'aident à mieux me relaxer, d'une manière ou d'une autre, le soir-parfois j'ai besoin d'un peu d'aide.  J'aime beaucoup quand nous fabriquons des produits naturels-par exemple une crème parfumée à la fleur d'oranger dont nous avons gardé un flacon chacun. Son odeur, si apaisante pour moi, contribue à me détendre; je peux m'en enduire les mains et le respirer avant de m'endormir  :)

  Amitié à tous  :-* :-* :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 11:15:17 »
  A propos de ce que je disais sur ces petits souvenirs que je garde de mes aimés et qui sont, pour moi, tout aussi précieux que les souvenirs que j'ai d'eux dans ma mémoire, je voudrais juste ajouter une chose, à laquelle j'ai pensé ces jours-ci:
  Honorer leur mémoire chaque jour de cette manière fait partie de mon quotidien, et en est un élément indispensable, avec toujours cette même émotion très douce, mais j'èvite d'en parler autour de moi-pas de cette manière en tout cas, c'est plus prudent. Je sais par expèrience qu'un certain nombre de personnes ne comprendraient pas, pas plus qu'ils ne comprendraient ma foi personnelle, les petits signes qu'ils m'envoient-j'en ai la conviction-ou lorsque je ressens leur présence, en telle ou telle occasion. C'est le genre de choses qu'il vaut mieux èviter de raconter, sauf à des personnes très ouvertes, ou partageant au moins une partie de mes croyances.  Durant les années de mon premier deuil, je me livrais trop, et sans discernement, et j'ai beaucoup souffert des "petites phrases dont on se passerait bien" que ça a  provoqué  :'( il m'a fallut des années pour me corriger de ce point de vue, mais depuis que je l'ai fait, je suis plus sereine  :) les petites phrases désagréables sont inévitables de temps en temps, mais il faut tout faire pour qu'il y en ai le moins possible.

  C'est aussi pour ça que quand l'occasion se présente de parler un peu tout ça, je le vis comme un don particulièrement précieux  :-* et je continue dans tous les cas de parler de mes bien-aimés Pierre et Jean-Philippe-de temps en temps, sinon les gens, bien-intentionnés ou non, pourraient croire que ces deuils sont toujours source de souffrance pour moi, que je "n'avance" pas, et les petites phrases repartiraient de plus belle. De plus, je n'aime pas qu'on interprète mal mes paroles. Il n'en reste pas moins que c'est important pour moi d'èvoquer leur mémoire, en espaçant à chaque fois;  je ne veux pas que l'on croit que je les ai oubliés, tout simplement laissés derrière moi. Pour leur mémoire, et pour ce que nous avons vécu,J'ai trouvé un juste milieu au fil des années, et je continue de me surveiller.

  Je peux parler un peu plus souvent des souvenirs matériels qu'ils m'ont laissé, par exemple dire, dans le courant d'une conversation et sans trop appuyer,, que je porte un tee-shirt, ou autre vêtement, ayant appartenu à Pierre ou à Jean-Philippe, ou que tel plat était l'un des prèfèrés de l'un ou de l'autre, ce genre de choses. Je me dis qu'ainsi, tout le monde sais que je n'ai pas oublié ces deux grands amours, et voit aussi que je le vis bien et que ça ne m'empêche pas  de profiter de ce que la vie décide de m'accorder à présent. Ce que j'èvite, c'est d'insister-sauf exception, toujours ce juste milieu...-sur le côté quotidien et toujours aussi émouvant de ces souvenirs palpables, liés à ces doux et beaux souvenirs, toujours vivaces en moi, de mes aimés.  Pour des périodes comme la Toussaint, oules dates aniversaires des décès, je me permet de parler davantage d'eux, en laissant mieux entrevoir mes émotions; en ces circonstances, la plupart des gens comprennent.

  Il y a au moins une personne à qui je peux vraiment en parler, c'est ce très bon ami qui a survécu à un cancer de la gorge. On s'est souvent confiés l'un à l'autre au cours de cette dernière année, et on se comprend toujours autant. C'est l'une des rares personnes qui peux à peu près tout entendre-ce n'est pas pour rien que des gens de toutes génération viennent se confier spontanément à lui  :-* malgrès ce qui lui est arrivé, il reste positif dans ses propos, et je l'encourage, de mon côté, à se confier s'il en èprouve le besoin. Je sais que cette maladie qu'il a surmonté-mais avec des séquelles-a été très difficile à supporter pour lui. Il m'a dit que sans le soutien de sa famille, et particulièrement de sa femme, qui a été extraordinaire (ce sont ses propres mots  :) ) il n'aurait pas fait tant d'efforts pour continuer à vivre. Je le crois volontiers. Je sais aussi qu'il n'a pas toujours le moral, mais il continue à vouloir le bonheur des autres-alors que tant d'autres seraient devenus égoïstes...quand je sais qu'il a passé un bon moment, par exemple avec ses petits-enfants, j'en suis très heureuse:  il le mérite largement  :-*
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Gaspard ne peut plus bouger ses pattes arrière
C est la fin pour lui
Qu elle est triste la fin
La fibre d une complicité

Philippe
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Après ce suicide idiot j ai pleuré j ai fumé je me suis culpabilise et j ai fumé les psys ne disaient que des connectés et j ai fumé
Pas de volonté ce mec , eh non deuil trop difficile
J ai les poumons bien abîmés et j en souffre et ce maudit cancer
Non il n était pas trop tard mais maintenant ......
Gaspard à du mal à se lever c est dur de le mettre sur ces pattes

Pendant un deuil on a besoin d être aide sinon on court au néant

Philippe
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une guerre perdue d'avance
« Dernier message par pscar13 le 17 juillet 2025 à 21:31:05 »
Eva Cassidy - Time After Time
https://youtu.be/6AuTE0FhdSE
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Douleur extrême perte de mon conjoint
« Dernier message par qiguan le 17 juillet 2025 à 20:55:36 »
et oui Yajosi ils ne savent pas
et certains n'ayant jamais connu ce type de relation quand ils ont perdu leurs conjoint.e.s ne réagissent pas comme nous.
oui il faut déployer beaucoup d'énergie certaines personnes ici expliquent avoir préféré, quand c'est possible fuir incognito dans d'autres milieux pour éviter d'entendre les bêtises ...
prends soin de toi, c'est très important, comme ton aimé voudrait
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Douleur extrême perte de mon conjoint
« Dernier message par YaJosy le 17 juillet 2025 à 11:30:42 »
C'est dur, c'est dur et ça dure, ça dure...

Deuxième année sans toi bien pire encore que la première... et les 6 premiers mois de la troisième sont dans la même tonalité...

 Sentiment de s'enfoncer dans une souffrance morale qui submerge tout.

L'énergie qu'il faut mettre en plus pour donner le change en particulier aux personnes que je ne peux pas éviter au quotidien, qui n'en ont rien à faire de toi, de moi, et qui m'assène des conneries du genre il faut 6 mois, un an pour surmonter un décès du conjoint,... non seulement il n'y a aucun soutien, appui social (ça, c'est pas nouveau) mais si on acquiesce pas à leurs conneries on est vite stigmatisé (deuil pathologique), mais ça je m'en fiche.

Pensées, force et courage à toutes et tous.
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