Messages récents

Pages: [1] 2 3 ... 10
1
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi elle...
« Dernier message par qiguan le Hier à 23:03:01 »
Dams8024 triste "bienvenue" ici
Tu peux lire tout ceci extrait de en guise de table des matières
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/pour-les-hommes-arrivant-ici/msg133390/#msg133390
SPÉCIAL PERTE CONJOINT Dr FAURE et lire son livre
https://youtu.be/_53i0gzT3WI

Chaque deuil est différent même si certaines choses sont similaires  ... ce qui compte, c'est ce que tu sens qui te fait du bien, ce qui est douloureux ou le deviendra, viendra bien à temps et autant avoir engrangé des choses qui apportent un brin d'équilibre : travail ...

le chemin sera très long, bien au delà des un an ...
nous te lirons si tu écris, parfois tu auras des réponses d'autres peut être pas et tu peux lire les anciens via
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/msg63228/#msg63228
moi c'est ce qui m'a le plus servi en plus des rencontre avec d'autres veuves et veufs connu.e.s ici et via "dialogue solidarité"

prends soin de toi comme tu penses qu'elle voudrait que tu le fasses
2
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Mon amour est parti, brutalement
« Dernier message par qiguan le Hier à 22:52:10 »
Pandor jamais pour la mort
mais pour le reste j'ai l'habitude de me dire quand une porte se ferme  ... regarde bien ... une autre s'ouvre (+ ou - vite) et j'ai constaté que c'était vrai
Le positif pour toi c'est que tu as appris à nouveau à te sentir aimé
et à aimer aussi, à nouveau, même si chaque relation est et sera bien sûr toujours différente et donc on ne peut jamais comparer ...
je te souhaite tout le meilleur et plein de force de résilience, tu en as, sans le savoir 
3
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi elle...
« Dernier message par Jared47 le Hier à 14:42:03 »
Bonjour Damien. Tu n'es pas seul à être dans cette situation et tu n'as pas besoin de te justifier. Mon bébé aurait eu 43 ans a la fin de l'année et sa perte a chamboulé tout ce dont je croyais. Après un an sans elle, c'est toujours aussi compliqué. J'ai toujours autant de mal à me lever le matin, a manger, a sortir, faire les actes simples de la vie quotidienne. Tout le monde dit que la douleur s'atténue avec le temps. Je ne suis pas d'accord avec ca. Je ne suis plus qu'un acteur dans un mauvais rôle, évidemment je donne le change et je parais plutôt bien aux yeux de mon entourage mais je suis un homme complètement détruit à l'intérieur et ça, personne ne le voit parce que je ne le montre pas. En tout cas, je te souhaite énormément de courage.

Amitiés
Jared
4
Je suis vraiment désolé pour ta perte. C’est normal que les souvenirs changent de couleur après un deuil. Ce qui m’aide parfois, c’est de créer un petit espace « sécurisé » pour la mémoire : allumer une bougie, écrire une lettre, regarder une photo en respirant doucement. Avec le temps, la douleur laisse plus de place à la tendresse. Tu n’es pas seul·e dans ce chemin.
5
Vivre le deuil de son conjoint / Pourquoi elle...
« Dernier message par Dams8024 le 09 novembre 2025 à 19:21:59 »
Bonjour à toutes et tous. Je m'appelle Damien, j'ai 45 ans et malheureusement je rejoins ce cercle de conjoints ayant perdu leur moitié.
J'ai rencontré Caroline, il y a un peu moins de 5 ans et nous avions rapidement emménagé ensemble dans la maison où je vivais. Nous nous sommes mariés il y a un peu plus d'un an et avions les projets maison et enfants. Nous avions signé un compromis d'achat de maison et etudié la rénovation.
En même temps, nous avions lancé un parcours de PMA pour réussir à avoir un enfant malgré l'essai depuis une année.
Au mois d'août, nous sommes parti en Martinique pour 2 semaines et dans la première nuit de notre retour, Caroline a succombé à une embolie pulmonaire à l'âge de 40 ans.
Je l'ai entendu s'écrouler, y suis allé pour la trouver en sueur, le regard vague et sa respiration affolé. Apres quelques minutes, sa respiration s'est calmé pour finalement s'arrêter. J'ai tenté ce que j'ai pu et les secours sont arrivés peu de temps après mais n'ont pu la stabiliser que bien trop tard pour son cerveau.
La journée qui suivit, le médecin annonca la terrible nouvelle. Je fus sous le choc.
C'était la personne la plus avenante, généreuse et rayonnante que j'ai pu rencontré. Elle était cultivée, intelligente et intéressante. Elle avait aussi ses défauts comme nous tous mais c'est ce qui la rendait unique.
Cela fait deux mois et demi mais j'ai l'impression que ça en fait bien plus.
Je me suis occupé avec mes proches des funérailles, me suis donné un rôle d'accueillir  les personnes venant au funenarium puis après la crémation, de ranger, trier ses affaires et réorganiser un peu notre chez nous. J'étais plein d'énergie car je fuyais ce drame. Je venais la journée et dormais chez mes parents. Après trois semaines, je revenais vivre chez nous en dormant dans un premier temps dans le canapé puis dans notre lit.
Depuis je dors toujours de son côté car j'ai l'impression d'avoir un lien avec elle qui m'apaise.
Le médecin m'a prescrit des antidépresseurs et j'ai pu reprendre le travail depuis trois semaines en après-midi de 2/8. J'arrive à retrouver le sourire avec les collègues et de l'intérêt pour mon poste.
Il est vrai que je suis à ce poste depuis peu et c'etait mon objectif depuis deux ans donc j'aime ce que je fais. Caroline en était très fière.
Depuis ma reprise professionnelle, j'ai plus de moments légers voir proche du sentiment de bien être.
Je pense encore constamment à elle ou notre vie mais je le vis mieux et me revois à envisager des projets ou activités futurs. C'est bien mais aussi troublant car je culpabilise par rapport à elle.
Je lis beaucoup de temoignages ou vous êtes ou étiez encore effondrés à ce moment là et je me questionne, du coup, sur mes sentiments à son égard. Il est vrai que son amour était passionnel alors que le mien était plus construit et engagé.
Je sais que chacun vis son deuil et que mon cerveau a sans doute garder des protections mais je me questionne souvent sur ce qu'elle penserait ou qu'elle pense de mon état d'esprit.
Malgré tout aujourd'hui, me sentant léger, je suis retourné dans le camping-car qu'on s'était approprié depuis le décès de son papa. Elle y avait mis une peluche pour l'emmener avec nous lors de nos escapades. J'y ai alors mis à côté une peluche souvenir que je lui avais acheté. J'ai d'abord souri les voyant réunis puis en les regardant plus longuement, j'ai éclaté en sanglots. Je pensais aux souvenirs d'elle dans cet endroit et réalisais que je n'y verrai plus que cette peluche à côté de son papa.
Voilà pour mon témoignage et mes questionnements...
Bon dimanche à vous.
6
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Mon amour est parti, brutalement
« Dernier message par Pandor le 08 novembre 2025 à 12:07:28 »
Il y a 2 jours ma copine m'a quitté...

Cette relation que je m'étais accordé après le décès de mon amour...

Je n'osais pas, je culpabilisais, je n'arrêtais pas de les comparer dans mon esprit.

Malgré tout je me suis beaucoup attaché à cette fille, elle m'a permis d'aller de l'avant, d'avoir l'impression que je pouvais encore être aimé... Et tout est fini.

Ce n'est évidemment pas aussi violent que la mort mais j'ai l'impression que tout s'accumule et que mes réserves s'épuisent.
7
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le 07 novembre 2025 à 20:39:01 »
oui chère Stana les sentir proches par plein de choses, les retrouver pour apprivoiser l'absence  ...
garnir le vide avec de l'agréable (repas, mets, souvenirs ou autre) est un chemin qui apporte du réconfort, de la douceur, un baume au milieu de la douleur du manque ...
je t'embrasse
8
La perte d'un frère ou d'une soeur / Re : Ma grande sœur
« Dernier message par christelle le 07 novembre 2025 à 19:30:21 »
Bonjour, tu es si jeune Cindy pour vivre cette douleur qui vous déchire à l'intérieur. Moi, je suis plus agée, et je viens tout juste de perdre ma grande soeur. C'est atroce, alors j'imagine dans quelle détresse tu es, toi qui as eu moins de temps à partager avec elle, et vous deux qui aviez encore tant de choses à vivre.
Moi, c'est le docteur qui m'a appelée, pas un gendarme qui est venu. Je m'inquiétais comme toi, pas parce que je n'avais pas de nouvelles, mais à cause de la maladie. J'imagine ce que tu as vécu : le moment où la voix étrangère dit les mots "votre soeur est ...", je n'arrive jamais à me rappeler s'il a dit morte ou décédée. Pourtant sa voix résonne toujours dans ma tête.
Alors tu as vécu ce que nous vivons tous : la réalité qui bascule et s'effondre, parce que pendant des heures on se dit non, ce n'est pas possible. pas possible. à votre âge, c'est normal de faire des conneries et de s'en sortir. Tu ne devais pas pouvoir penser que c'était possible. Tu devais penser qu'elle allait avoir des ennuis, sans plus. Et puis non, juste le cauchemar.
Je voudrais trouver des mots qui t'aident, mais je pense surtout que tu es trop jeune, que tu n'aurais jamais du vivre ça. Essaie de t'accrocher aux vivants, aux pauvres mots que nous t'envoyons, pour te dire qu'on est avec toi. Parce que tu sais nous vivons tous avec ce grand chagrin, et nous nous ressemblons. Alors tiens le coup, il faut nous croire quand nous disons que tu n'es pas seule.
9
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le 07 novembre 2025 à 14:21:47 »
  Merci ma chère Qiguan  :) :-* oui, c'est une belle synchronicité pour moi et pour cette autre participante du CCAS, c'est ce que je me suis dis aussi, et j'espère que cet échange lui a fait autant de bien qu'à moi. Ce n'est pas évident de rencontrer des personnes pouvant comprendre ce genre de choses dans la vie de tous les jours, mais quand c'est le cas, c'est l'un des plus beaux réconforts. Surtout quand les deux personnes vivent la même èpreuve, et la vivent de la même manière. Je pense que les choses arrivent rarement "par hasard", et que cette rencontre devait avoir lieu, pour notre bien à toutes les deux  :)

  Le laps de temps entre l'annonce du décès d'un être aimé et son etterrement (ou sa crémation) est toujours riche en émotions-des émotions dont on se passerait bien  :( on est encore sous le choc, et des sentiments  de toutes sortes  nous traversent-quel que soit le deuil, il n'y a pas d'exception à cette règle-là. On doit aussi se contraindre à accepter ce qui est arrivé, et la tristesse, le sentiment de vide que l'on ressens. C'est comme si le temps ètait suspendu. Après la cérémonie et l'inhumation ou autre, ce n'est pas que c'est plus facile, ce n'est pas en ces termes, mais c'est comme si les choses s'ètaient en quelque sorte mises à leur place. Tant que le corps est "toujours là", on y pense, le vrai deuil n'a pas encore commencé. Ensuite, on cesse de penser à cet aspects physique de celui qui n'est plus là; on peux plus aisément penser à lui en tant qu'âme (ou beau souvenir, pour ceux qui ne sont pas croyants; pour ma part je sais que l'un n'empêche pas l'autre, au contraire  :-* ) et de d'èvoquer  plus naturellement les meilleurs souvenirs, et la personne telle qu'elle ètait dans cette vie-ci. Ca se vérifie à chaque deuil  :( :)

  Au cours de cette semaine ayant prècédé l'enterrement, j'ai tout de même pus penser à ces mêmes meilleurs souvenirs, surtout ceux de mon enfance, mais mêmes certains autres plus récents. Comme expliqué, c'est devenu plus naturel le lendemain de l'enterrement, et je poursuis dans cette voie depuis. Bien sûr, la tristesse est toujours présente, de même que ce sentiment de vide, mais c'est avec beaucoup de douceur que je pense à ces souvenirs paartagés, et que je rends hommage à mon papa de toutes les manières possibles, comme je l'ai fais-et le fais toujours-concernant mes aimés et amis partis avant moi. Ces petits plats qu'il aimait, et que j'ai plus que jamais plaisir à préparer et à manger-souvent liés à d'heureux moments partagés avec lui en font partie. Ces mêmes souvenirs peuvent même être liés à d'autres êtres très chers-par exemple à Jean-Philippe: mon papa venait souvent manger chez nous, et ces moments-là font partie des plus précieux-vis-à-vis des deux  :-* :-* c'est avec une infinie tendresse que je les déguste en pensant à eux, à ces belles journées passées tous les trois. Et aussi, d'autres aspects de ma vie quotidienne, plus ou moins liés à mon père, me font vraiment du bien  :)

   :-* :-* :-*
10
Grand père ?
Je crois que je n y arriverai pas
Ou alors un pépé très amoindri
L idée de suicide ne me vient pas encore en tête mais que j ai le moral à plat

Philippe
Pages: [1] 2 3 ... 10