1
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le Hier à 21:22:43 »
bien sûr que ce décès est différent de la perte de tes aimés : Pierre et Jean-Philippe, mais quel que soit notre âge, quand le dernier parent disparait, on vit des émotions troublantes à gérer et oui on devient orphelin ...
Tu as oui des choses positives pour nourrir ton émotionnel : la dernière conversation, savoir qu'il s'est éteint sans souffrances et oui sa longue vie aussi.
L'administratif est toujours particulier à gérer mais ça ancre le processus de deuil.
Tu as beaucoup d'outils pour gérer l'émotionnel et hélas pour toi de l'expérience mais chaque deuil est différent, tu le redis souvent !
Tu sais que tu peux venir ici et c'est important
tes amis proches sont là pour toi et c'est réconfortant pour toi.
Je te serre fort dans mes bras
2
Vivre le deuil de son conjoint / Re : 6 mois que tu es parti
« Dernier message par pscar13 le Hier à 20:20:34 »Bonsoir Paddy,
Bien sûr que tu ne pouvais pas la protéger de cette maladie, c'est une guerre perdue d'avance.
De toutes les émotions qui vont te renverser, la culpabilité est la pire.
Même si les livres et les témoignages essaient de faire des généralités, depuis sept ans ici, je peux dire que chaque deuil est unique.
Pour ma part "faire son deuil" ou dire qu'il y a un "travail de deuil" ne veut rien dire.
Les vagues émotionelles on les traverse tous et seul le temps permet de rendre les emotions moins violentes
Mais ce temps est propre à chacun, je te souhaite qu'il soit le plus court pour toi.
Lis les livres, les témoignages, ça t'aidera à comprendre que tu n'es pas fou.
Ecris, si tu le souhaite, pour ma part ça m'a aidé, mais je n'écris plus ici, justement pour ce que tu viens d'écrire.
Tu ne t'en remettras pas, ce n'est pas une maladie dont on guérit, mais tu vas continuer, pour tes enfants, pour ton amoureuse, pour faire vivre son souvenir, n'aie pas peur de parler d'elle.
Francis Cabrel - Presque rien
https://youtu.be/BB06wh1eDIo
Amitié.
pscar.
Bien sûr que tu ne pouvais pas la protéger de cette maladie, c'est une guerre perdue d'avance.
De toutes les émotions qui vont te renverser, la culpabilité est la pire.
Même si les livres et les témoignages essaient de faire des généralités, depuis sept ans ici, je peux dire que chaque deuil est unique.
Pour ma part "faire son deuil" ou dire qu'il y a un "travail de deuil" ne veut rien dire.
Les vagues émotionelles on les traverse tous et seul le temps permet de rendre les emotions moins violentes
Mais ce temps est propre à chacun, je te souhaite qu'il soit le plus court pour toi.
Lis les livres, les témoignages, ça t'aidera à comprendre que tu n'es pas fou.
Ecris, si tu le souhaite, pour ma part ça m'a aidé, mais je n'écris plus ici, justement pour ce que tu viens d'écrire.
Tu ne t'en remettras pas, ce n'est pas une maladie dont on guérit, mais tu vas continuer, pour tes enfants, pour ton amoureuse, pour faire vivre son souvenir, n'aie pas peur de parler d'elle.
Francis Cabrel - Presque rien
https://youtu.be/BB06wh1eDIo
Amitié.
pscar.
3
Vivre le deuil de son conjoint / Re : 6 mois que tu es parti
« Dernier message par Paddy le Hier à 18:49:51 »bonsoir,
Merci beaucoup pour vos réponses.
Je me rends bien compte que je ne suis pas seul à vivre ce cauchemar !
En lisant vos témoignages, j'ai l'impression que l'on ne se sort jamais de cette tristesse qui accompagne nos jours et nos nuits.
En me mariant, j'avais juré à mon épouse de la protéger et j'a i échoué.
Comment peut on se remettre de cela ?
Au fond, en a t-on vraiment envie ?
Merci beaucoup pour vos réponses.
Je me rends bien compte que je ne suis pas seul à vivre ce cauchemar !
En lisant vos témoignages, j'ai l'impression que l'on ne se sort jamais de cette tristesse qui accompagne nos jours et nos nuits.
En me mariant, j'avais juré à mon épouse de la protéger et j'a i échoué.
Comment peut on se remettre de cela ?
Au fond, en a t-on vraiment envie ?
4
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 11:22:43 » Merci Qiguan
oui, c'est sûr que ce n'est pas facile d'accepter que des phases plus déplaisantes surviendront toujours, ne serait-ce que de temps en temps. On voudrait se persuader que cette fois, "c'est fini", que ça n'arrivera plus...c'est une forme d'acceptation comme une autre, qui prend encore plus de temps, peut-être, que toute autre. Mais il vaut mieux en être conscient, pour pouvoir mieux y faire face. Et, comme on connait, au fil du temps, des moyens efficaces de les prévenir-quand on le peux-ou de tout faire pour qu'elles reviennent le moins souvent possible, ça démontre bien qu'il vaut mieux connaître nos faiblesses...elles risquent moins de ressurgir "par surprise".
Je viens de reçevoir une mauvaise nouvelle, j'ai besoin d'en parler un peu. Avant-hier, j'ai appris que mon papa est décédé. J'avais beau m'y attendre depuis un certain temps, c'est toujours un choc. On me l'a appris au téléphone-avec les bons mots heureusement-et, d'après ce que j'ai compris, sa mort n'a pas été douloureuse. Il était très âgé, c'est tout de même une consolation pour moi de savoir qu'il a eu une longue vie, avec, bien sûr, de mauvais, mais aussi de bons moments. Je me concentre sur les meilleurs souvenirs-j'y arrive, l'expèrience aidant, et j'espère que ça va durer...La dernière fois que je l'ai eu au téléphone, ainsi que d'autres personnes qui s'occupaient de lui, j'ai sus qu'il ètait aussi bien que possible et avait toujours un bon moral. On s'entendait mieux que jamais depuis environ un an, et cette dernière conversation avec lui a été trés positive. Malgrès la tristesse inévitable que j'èprouve, je parviens à trouver du réconfort dans tout ce que je viens d'expliquer.
Comme je suis extrêmement prudente de ce point de vue maintenant, je ne me confie pas à n'importe qui. Quand j'ai appris la nouvelle, je me suis tout de suite tournée spontanément vers les personnes les plus importantes de ma vie, et celles en qui j'ai confiance. Ces personnes ont été adorables avec moi, et ont sus trouver les mots et phrases simples et attentionnés que j'espèrais qu'ils auraient
cet ami qui a eu un cancer de la gorge, dont j'ai plusieurs fois parlé, a eu les meilleures paroles, la meilleure attitude et, une fois de plus, je lui suis très reconnaissante. J'en parlerai prochainement.
Je m'occuppe actuellement des démarches administratives.. On s'en passerait bien en de telles circonstances, mais c'est comme ça. On ne peux que faire de son mieux, et on a déjà bien de la chance quand on est bien entouré. Ca n'en n'est plas plus facile pour autant, ce n'est pas dans ces termes, mais c'est...moins difficile, c'est toujours ça.
Je t'embrasse aussi

Je viens de reçevoir une mauvaise nouvelle, j'ai besoin d'en parler un peu. Avant-hier, j'ai appris que mon papa est décédé. J'avais beau m'y attendre depuis un certain temps, c'est toujours un choc. On me l'a appris au téléphone-avec les bons mots heureusement-et, d'après ce que j'ai compris, sa mort n'a pas été douloureuse. Il était très âgé, c'est tout de même une consolation pour moi de savoir qu'il a eu une longue vie, avec, bien sûr, de mauvais, mais aussi de bons moments. Je me concentre sur les meilleurs souvenirs-j'y arrive, l'expèrience aidant, et j'espère que ça va durer...La dernière fois que je l'ai eu au téléphone, ainsi que d'autres personnes qui s'occupaient de lui, j'ai sus qu'il ètait aussi bien que possible et avait toujours un bon moral. On s'entendait mieux que jamais depuis environ un an, et cette dernière conversation avec lui a été trés positive. Malgrès la tristesse inévitable que j'èprouve, je parviens à trouver du réconfort dans tout ce que je viens d'expliquer.
Comme je suis extrêmement prudente de ce point de vue maintenant, je ne me confie pas à n'importe qui. Quand j'ai appris la nouvelle, je me suis tout de suite tournée spontanément vers les personnes les plus importantes de ma vie, et celles en qui j'ai confiance. Ces personnes ont été adorables avec moi, et ont sus trouver les mots et phrases simples et attentionnés que j'espèrais qu'ils auraient

Je m'occuppe actuellement des démarches administratives.. On s'en passerait bien en de telles circonstances, mais c'est comme ça. On ne peux que faire de son mieux, et on a déjà bien de la chance quand on est bien entouré. Ca n'en n'est plas plus facile pour autant, ce n'est pas dans ces termes, mais c'est...moins difficile, c'est toujours ça.
Je t'embrasse aussi

5
Discussions Générales / Re : Qu’est-ce qui se passe lorsqu’on trépasse ? Radio France
« Dernier message par TimotReynolds le Hier à 06:42:50 »https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-conversation-scientifique/qu-est-ce-qui-se-passe-lorsqu-on-trepasse-8848971/ poptropica
Interesting question, Radio France! Pondering the afterlife is a universal human experience.
6
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par qiguan le 15 octobre 2025 à 20:41:29 »Nicole pour ce psy simplement ses convictions sont que lorsque la mort a eu leu il ne peut plus y avoir quoi que ce soit
d'autres psy ont d'autres convictions
Ce n'est pas important en soi
juste ce qui compte que tu souffres moins et que tu sois à l'aise dans ton mode de fonctionnement.
Tu nous partages les singularités de votre fonctionnement que tu fais survivre tout avec les enfants , ici , ce n'est pas le cas de tout le monde, ni le mien. Donc chacun a un chemin singulier
mais partager est important dans une communauté qui peut comprendre.
je t'embrasse
d'autres psy ont d'autres convictions
Ce n'est pas important en soi
juste ce qui compte que tu souffres moins et que tu sois à l'aise dans ton mode de fonctionnement.
Tu nous partages les singularités de votre fonctionnement que tu fais survivre tout avec les enfants , ici , ce n'est pas le cas de tout le monde, ni le mien. Donc chacun a un chemin singulier
mais partager est important dans une communauté qui peut comprendre.
je t'embrasse
7
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Quand la vie bascule...
« Dernier message par qiguan le 15 octobre 2025 à 20:31:31 »merci de donner des nouvelles de l'appropriation de la vie d'après le temps du choc
oui on n'oublie pas
oui peuvent se croiser les larmes et les élans
amitiés
oui on n'oublie pas
oui peuvent se croiser les larmes et les élans
amitiés
8
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Nicole59 le 15 octobre 2025 à 10:30:32 »Bonjour, merci pour vos retours.
Titigo, déambuler dans un monde sans saveurs, c'est tellement vrai, et je pense que seuls nous, les conjoint(e)s survivant(e)s peuvent le comprendre. Même les psy ne comprennent pas. Pour ma part, je suis "coupee"en deux, une part qui vit pour mes enfants et petits-enfants et une part qui est morte pour les autres mais vivante avec lui mon amour. C'est compliqué à exprimer et à comprendre je pense, mais je suis compliquée.
Le psy voulait me faire dire, et me dit, que je n'écoute pas mon amour car je ne "continue pas ma vie sans lui", hier je lui ai fais comprendre, enfin j'espère, que justement je faisais ce que mon amour souhaite, à savoir continuer la vie que nous avions,une vie familiale. Nous ne sortions qu'en famille, chez et avec les enfants et les proches, alors , pourquoi devrai-je changer cela? Pourquoi devrai-je entrer dans un monde qui ne m'intéresse pas? Je les ai écoutés, mais maintenant je veux que ce soient eux qui m'écoutent, eux qui essaient de comprendre.
Le fait que mon amour se mette en contact avec moi, et mes enfants, à travers les rêves leur fait peur (les psy), il paraît que je suis trop dans le discours de la mort mais ma mort physique sera la vie avec lui, c'est ce que je lui ai répondu, et bien cela le conforte dans cette peur ; mais pourquoi? Là c'est moi qui ne comprends pas.
Dans 4 jours, cela fera 90 mois que la vie a quitté son corps et dans 8 jours qu'il aura quitté notre maison, mais physiquement, car il est toujours auprès de moi, dans mon cœur, je ne peux pas imaginer autre chose, c'est inconcevable.
Voilà mon état d'esprit pour le moment, alors peut-être que le chagrin me rend folle, mais tant pis, je préfère cette folie à celle qui me prendrait si tout ce que je ressens serait faux.
Nicole
Titigo, déambuler dans un monde sans saveurs, c'est tellement vrai, et je pense que seuls nous, les conjoint(e)s survivant(e)s peuvent le comprendre. Même les psy ne comprennent pas. Pour ma part, je suis "coupee"en deux, une part qui vit pour mes enfants et petits-enfants et une part qui est morte pour les autres mais vivante avec lui mon amour. C'est compliqué à exprimer et à comprendre je pense, mais je suis compliquée.
Le psy voulait me faire dire, et me dit, que je n'écoute pas mon amour car je ne "continue pas ma vie sans lui", hier je lui ai fais comprendre, enfin j'espère, que justement je faisais ce que mon amour souhaite, à savoir continuer la vie que nous avions,une vie familiale. Nous ne sortions qu'en famille, chez et avec les enfants et les proches, alors , pourquoi devrai-je changer cela? Pourquoi devrai-je entrer dans un monde qui ne m'intéresse pas? Je les ai écoutés, mais maintenant je veux que ce soient eux qui m'écoutent, eux qui essaient de comprendre.
Le fait que mon amour se mette en contact avec moi, et mes enfants, à travers les rêves leur fait peur (les psy), il paraît que je suis trop dans le discours de la mort mais ma mort physique sera la vie avec lui, c'est ce que je lui ai répondu, et bien cela le conforte dans cette peur ; mais pourquoi? Là c'est moi qui ne comprends pas.
Dans 4 jours, cela fera 90 mois que la vie a quitté son corps et dans 8 jours qu'il aura quitté notre maison, mais physiquement, car il est toujours auprès de moi, dans mon cœur, je ne peux pas imaginer autre chose, c'est inconcevable.
Voilà mon état d'esprit pour le moment, alors peut-être que le chagrin me rend folle, mais tant pis, je préfère cette folie à celle qui me prendrait si tout ce que je ressens serait faux.
Nicole
9
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Quand la vie bascule...
« Dernier message par Meije05 le 14 octobre 2025 à 22:48:42 »Bonsoir à tous/toutes,
Voilà longtemps que je n'étais pas passée. J'ai mis du temps à retrouver mes posts. Un petit message pour partager des nouvelles, 5 ans depuis le décès de mon homme et je peux dire que je suis remontée dans le train de la vie. Je ne suis plus à quai...5 ans pour apprivoiser l'absence et apprendre à vivre avec. C'est une blessure qui restera au plus profond de mon être mais je vis, je ne suis plus en mode "survie". Mon chemin continue, les enfants aussi (ils ont 19 ans et 16 ans maintenant). Ils cheminent vers leurs propres voies. On franchit des tempêtes émotionnelles mais il arrive un jour où elles s'apaisent. Je n'y croyais pas mais ça arrive. On apprivoise l'absence et la douleur de la perte. 5 ans et j'ai arrêté le suivi psy plus besoin, je retrouve de l'énergie et Olivier est ma bonne étoile. Il restera toujours présent dans mes pensées actuelles et futures. Je me fixe de nouveaux projets et des "challenges" , mon dynamisme revient et j'ai l'impression qu'une force nouvelle est apparue qui me pousse en "avant". Bien sûre qu'il m'arrive encore des moments où des larmes apparaissent en écoutant certaines musiques, devant certaines scènes de films ou de séries ou lors d'évènements familiaux ou lorsque mes fils franchissent des étapes mais elles sont devenues des compagnes, je les accueille, je les laisse couler et ça repart.
Voilà c'était un petit message de partage pour ceux/celles qui sont encore dans la tourmente, le tsunami de la perte.
Bien à vous !
Meîje
Voilà longtemps que je n'étais pas passée. J'ai mis du temps à retrouver mes posts. Un petit message pour partager des nouvelles, 5 ans depuis le décès de mon homme et je peux dire que je suis remontée dans le train de la vie. Je ne suis plus à quai...5 ans pour apprivoiser l'absence et apprendre à vivre avec. C'est une blessure qui restera au plus profond de mon être mais je vis, je ne suis plus en mode "survie". Mon chemin continue, les enfants aussi (ils ont 19 ans et 16 ans maintenant). Ils cheminent vers leurs propres voies. On franchit des tempêtes émotionnelles mais il arrive un jour où elles s'apaisent. Je n'y croyais pas mais ça arrive. On apprivoise l'absence et la douleur de la perte. 5 ans et j'ai arrêté le suivi psy plus besoin, je retrouve de l'énergie et Olivier est ma bonne étoile. Il restera toujours présent dans mes pensées actuelles et futures. Je me fixe de nouveaux projets et des "challenges" , mon dynamisme revient et j'ai l'impression qu'une force nouvelle est apparue qui me pousse en "avant". Bien sûre qu'il m'arrive encore des moments où des larmes apparaissent en écoutant certaines musiques, devant certaines scènes de films ou de séries ou lors d'évènements familiaux ou lorsque mes fils franchissent des étapes mais elles sont devenues des compagnes, je les accueille, je les laisse couler et ça repart.
Voilà c'était un petit message de partage pour ceux/celles qui sont encore dans la tourmente, le tsunami de la perte.
Bien à vous !
Meîje
10
Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par assiniboine le 14 octobre 2025 à 19:31:03 »Bonsoir comment faire
Je suis un peu dans le cirage
Gaspard à une grosse boule et je pense que c est la fin
J ai lu ton message je te répondrai plus tard cher compagnon de souffrances
Amitiés
Philippe
Je suis un peu dans le cirage
Gaspard à une grosse boule et je pense que c est la fin
J ai lu ton message je te répondrai plus tard cher compagnon de souffrances
Amitiés
Philippe