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Vivre la perte d'un parent / Re : maman
« Dernier message par pscar13 le Aujourd'hui à 14:05:03 »katrin,
Merci d'être passée, touché par ton message.
Nous avons dispersé les cendres de maman hier
Dans cette colline entre Marseille et la colline Sainte-Victoire
Où elles ont rejoint celles de papa
https://youtu.be/usL5ejq-jxQ?t=109
Amicales pensées
Merci d'être passée, touché par ton message.
Nous avons dispersé les cendres de maman hier
Dans cette colline entre Marseille et la colline Sainte-Victoire
Où elles ont rejoint celles de papa
https://youtu.be/usL5ejq-jxQ?t=109
Amicales pensées
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Vivre la perte d'un parent / Re : maman
« Dernier message par katrinap le Aujourd'hui à 08:54:56 »je compatis à ton chagrin, je suis désolée profondément pour toi
la vie est injuste, la consolation est peut être qu'elle ait eu avec toi beaucoup d'années et qu'elle ait vécu 90 ans "en forme" apparemment
pensées affectueuses
katrin
la vie est injuste, la consolation est peut être qu'elle ait eu avec toi beaucoup d'années et qu'elle ait vécu 90 ans "en forme" apparemment
pensées affectueuses
katrin
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Vivre la perte d'un parent / Re : Perdre un de ses parents de façon tragique/violente
« Dernier message par katrinap le Aujourd'hui à 08:52:54 »je compatis à votre douleur profonde, après tous les "conseils" prodigués si généreusement par vos voisins (...) je vous dirai, prenez soin de vous, craquez, pleurez, votre avenir sera plus serein si vous ne gardez pas en dedans votre douleur et plus tard quand vous serez béquillée et aidée, peut être votre colère envers votre père pour ne pas avoir été celui que vous méritiez
les sentiments sont ambivalents envers le décès de son parent quand de son vivant des situations n'ont pas été réglées, c'est bien difficile, vous êtes importante, vous êtes précieuse pour vous et votre entourage, vous avez été admirable, rappelez vous en pour que cela vous porte
amicalement
katrin
les sentiments sont ambivalents envers le décès de son parent quand de son vivant des situations n'ont pas été réglées, c'est bien difficile, vous êtes importante, vous êtes précieuse pour vous et votre entourage, vous avez été admirable, rappelez vous en pour que cela vous porte
amicalement
katrin
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Nicole59 le 27 juin 2025 à 11:36:45 »Tu as raison stana, là je me sens un peu plus "motivee" sur le menage, je le fais par "à coiup", car je fatigue très vite malgré une bonne santé, tu viens de me donner le clé de cette "fatigue" constante.
Je ne suis pas devenue fainéante comme je le pensais.
Nicole
Je ne suis pas devenue fainéante comme je le pensais.
Nicole
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Vivre la perte d'un parent / Re : Perdre un de ses parents de façon tragique/violente
« Dernier message par poète endormie le 27 juin 2025 à 08:35:51 »Bonjour,
Oui vous avez bien fait de venir frapper à cette porte. Quand le deuil est trop difficile, injuste, incompréhensible il est bon de venir sur ce forum. Sachez que vous serez lue et comprise même si les réponses ne sont pas toujours là. mais derrière l'écran il y a beaucoup d'yeux qui vous suivent avec bienveillance. Moi-même je poste très rarement, je ne sais pas pourquoi mais je pense que cela arrive au bout d'un certain temps, pourtant j'étais assez active au début du grand départ de l'amour de ma vie. Pourquoi je réponds à votre post, je ne sais pas... il m'a touché c'est certain.
Ecoutez vos ressentis, n'écoutez pas les conseilleurs à tout-va qui ne connaissent rien de la situation, faites-vous confiance, vous allez y arriver d'autant que vous avez un compagnon auprès de vous. Je ne vous cache pas et vous le savez déjà que les vagues sont parfois difficiles à surmonter mais qu'elles soient longues, hautes, on parvient par y arriver. Avec le temps elles deviennent plus douces. Mais il faut du temps et de la patience.
Ne gardez pas autour de vous toutes les ondes négatives qui vont parasiter votre deuil
Mille courages
Oui vous avez bien fait de venir frapper à cette porte. Quand le deuil est trop difficile, injuste, incompréhensible il est bon de venir sur ce forum. Sachez que vous serez lue et comprise même si les réponses ne sont pas toujours là. mais derrière l'écran il y a beaucoup d'yeux qui vous suivent avec bienveillance. Moi-même je poste très rarement, je ne sais pas pourquoi mais je pense que cela arrive au bout d'un certain temps, pourtant j'étais assez active au début du grand départ de l'amour de ma vie. Pourquoi je réponds à votre post, je ne sais pas... il m'a touché c'est certain.
Ecoutez vos ressentis, n'écoutez pas les conseilleurs à tout-va qui ne connaissent rien de la situation, faites-vous confiance, vous allez y arriver d'autant que vous avez un compagnon auprès de vous. Je ne vous cache pas et vous le savez déjà que les vagues sont parfois difficiles à surmonter mais qu'elles soient longues, hautes, on parvient par y arriver. Avec le temps elles deviennent plus douces. Mais il faut du temps et de la patience.
Ne gardez pas autour de vous toutes les ondes négatives qui vont parasiter votre deuil
Mille courages
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Vivre la perte d'un parent / Perdre un de ses parents de façon tragique/violente
« Dernier message par M.jie le 26 juin 2025 à 21:24:07 »Je n’en peux plus
Depuis début Juin, ma vie a basculé.
Ce jour-là, mon père est décédé brutalement, seul, dans sa cuisine.
C’est moi qui ai découvert les lieux. C’est moi qui ai dû tout affronter, sans aucune préparation.
La scène était figée. Une pantoufle seule, au sol. Son dentier posé sur le plan de travail, comme s’il avait tenté de respirer une dernière fois.
Il avait fait une hémorragie massive des voies respiratoires haute … Une artère a lâchée …
Une pièce entière marquée par l’horreur.
Et c’est moi, sa fille, qui ai dû tout nettoyer. Avec mes mains. Avec mon chagrin. Avec une douleur que je n’aurais jamais imaginée.
Moins de douze heures après ce cauchemar, des voisins de mon père ont commencé à m’appeler.
Pas pour me réconforter. Mais pour me bombarder de questions, me dire quoi faire, comment faire.
Comme si tout ce que je venais de vivre ne suffisait pas.
Comme si les six heures passées à nettoyer, seule, en pleine nuit, ne comptaient pas.
J’étais encore tremblante, encore sous le choc, et déjà, on me jugeait, on m’imposait, à distance.
Mon père, dont je me suis occupée dès qu’il allait mal, à qui je répondais toujours, même dans le silence.
Il aimait tout le monde, sauf moi. Il savait se faire passer pour une victime, et moi je me taisais.
Toujours.Je suis restée .
Je restais, je gérais, même quand j’avais mal, même quand c’était injuste.
Et tout le monde le trouvait incroyable. Et il l’était, oui — avec les autres.
Mais pas avec moi.
Moi, je l’aimais malgré tout. Et je suis restée. Parce que je n’avais que lui.
Et sa mort me fend le cœur.
Surtout cette mort-là. Ignoble. Violente. Il ne méritait pas ça.
Depuis, je ne dors plus. Je survis.
Les jours et les nuits se confondent.
Je continue d’avancer parce que je n’ai pas le choix : remplir les papiers, répondre aux administrations, gérer des dossiers, batailler contre des assurances, des mutuelles, des banques… alors que je suis déjà vidée.
J’ai dû payer un hébergement en urgence, car il m’était impossible de rester dans la maison après ce que j’y ai vu.
Je dois tout porter, tout gérer, tout encaisser.
Mon ami est là, mais lui aussi est profondément affecté, et je fais de mon mieux pour le protéger, pour ne pas l’accabler.
Alors je garde tout pour moi.
Je ravale mes sanglots.
Mais à l’intérieur, je m’écroule.
Je suis épuisée. Vidée.
Chaque jour, je me bats contre l’injustice, contre la violence de ce que j’ai vécu, contre la solitude aussi.
J’avance dans le silence, parce que je n’ai pas le choix, mais c’est dur. Trop dur.
Je ne sais même plus pourquoi j’écris ici.
Peut-être pour poser enfin ce fardeau quelque part.
Pour ne plus le porter toute seule.
Pour que quelqu’un, au moins, sache.
Que je ne suis pas folle.
Que je ne suis pas faible.
Que je tiens debout malgré tout.
Malgré le deuil, le choc, la fatigue, les humiliations, l’absurde.
Merci d’avoir lu.
Depuis début Juin, ma vie a basculé.
Ce jour-là, mon père est décédé brutalement, seul, dans sa cuisine.
C’est moi qui ai découvert les lieux. C’est moi qui ai dû tout affronter, sans aucune préparation.
La scène était figée. Une pantoufle seule, au sol. Son dentier posé sur le plan de travail, comme s’il avait tenté de respirer une dernière fois.
Il avait fait une hémorragie massive des voies respiratoires haute … Une artère a lâchée …
Une pièce entière marquée par l’horreur.
Et c’est moi, sa fille, qui ai dû tout nettoyer. Avec mes mains. Avec mon chagrin. Avec une douleur que je n’aurais jamais imaginée.
Moins de douze heures après ce cauchemar, des voisins de mon père ont commencé à m’appeler.
Pas pour me réconforter. Mais pour me bombarder de questions, me dire quoi faire, comment faire.
Comme si tout ce que je venais de vivre ne suffisait pas.
Comme si les six heures passées à nettoyer, seule, en pleine nuit, ne comptaient pas.
J’étais encore tremblante, encore sous le choc, et déjà, on me jugeait, on m’imposait, à distance.
Mon père, dont je me suis occupée dès qu’il allait mal, à qui je répondais toujours, même dans le silence.
Il aimait tout le monde, sauf moi. Il savait se faire passer pour une victime, et moi je me taisais.
Toujours.Je suis restée .
Je restais, je gérais, même quand j’avais mal, même quand c’était injuste.
Et tout le monde le trouvait incroyable. Et il l’était, oui — avec les autres.
Mais pas avec moi.
Moi, je l’aimais malgré tout. Et je suis restée. Parce que je n’avais que lui.
Et sa mort me fend le cœur.
Surtout cette mort-là. Ignoble. Violente. Il ne méritait pas ça.
Depuis, je ne dors plus. Je survis.
Les jours et les nuits se confondent.
Je continue d’avancer parce que je n’ai pas le choix : remplir les papiers, répondre aux administrations, gérer des dossiers, batailler contre des assurances, des mutuelles, des banques… alors que je suis déjà vidée.
J’ai dû payer un hébergement en urgence, car il m’était impossible de rester dans la maison après ce que j’y ai vu.
Je dois tout porter, tout gérer, tout encaisser.
Mon ami est là, mais lui aussi est profondément affecté, et je fais de mon mieux pour le protéger, pour ne pas l’accabler.
Alors je garde tout pour moi.
Je ravale mes sanglots.
Mais à l’intérieur, je m’écroule.
Je suis épuisée. Vidée.
Chaque jour, je me bats contre l’injustice, contre la violence de ce que j’ai vécu, contre la solitude aussi.
J’avance dans le silence, parce que je n’ai pas le choix, mais c’est dur. Trop dur.
Je ne sais même plus pourquoi j’écris ici.
Peut-être pour poser enfin ce fardeau quelque part.
Pour ne plus le porter toute seule.
Pour que quelqu’un, au moins, sache.
Que je ne suis pas folle.
Que je ne suis pas faible.
Que je tiens debout malgré tout.
Malgré le deuil, le choc, la fatigue, les humiliations, l’absurde.
Merci d’avoir lu.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une guerre perdue d'avance
« Dernier message par pscar13 le 26 juin 2025 à 18:44:12 »Nicole, stana,
Merci pour vos messages.
En fait, Katia était en mouvement perpétuel.
Déplacer les meubles, modifier les décorations, en fabriquer de nouvelles.
Il ne se passait pas un jour sans que rien ne bouge.
Son environnement vivait au rythme de son imagination.
Je l'adorais pour ça, aussi.
Benson Boone - Take Me Home
https://youtu.be/OljpyFIBtE4
Merci pour vos messages.
En fait, Katia était en mouvement perpétuel.
Déplacer les meubles, modifier les décorations, en fabriquer de nouvelles.
Il ne se passait pas un jour sans que rien ne bouge.
Son environnement vivait au rythme de son imagination.
Je l'adorais pour ça, aussi.
Benson Boone - Take Me Home
https://youtu.be/OljpyFIBtE4
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : C'est pas bientôt fini tout ce silence ?
« Dernier message par Faïk le 26 juin 2025 à 17:33:38 »Merci à vous Nicole et Stana, ainsi qu’aux personnes qui m’ont envoyé un message en privé… 
Ma tempête intérieure s’est un peu calmée aujourd’hui, la lecture de vos messages sans doute.
J’ai beau tourner et retourner dans ma tête je ne reconnais pas quel a pu être l’élément déclencheur de ce moment de doute et de désespérance à la fois. Si toutefois il est absolument nécessaire d’en avoir un particulier.
Je ne reconnais pas non plus la manière dont je l’ai exprimé. A me relire aujourd’hui on dirait une liste de courses, un peu indigeste, comme si j’allais avoir des points cadeaux pour toute cette logorrhée de deuils et d'ennuis. Tant pis, faut que j’accepte cela aussi !
Mais à presque 10 ans de deuil.s et comme vous tous.tes avec une longue expérience, je dirais juste : ben m… alors ! Faut croire que je ne suis pas devenue encore entièrement celle que j’étais.
Portez-vous bien,
Faïk

Ma tempête intérieure s’est un peu calmée aujourd’hui, la lecture de vos messages sans doute.
J’ai beau tourner et retourner dans ma tête je ne reconnais pas quel a pu être l’élément déclencheur de ce moment de doute et de désespérance à la fois. Si toutefois il est absolument nécessaire d’en avoir un particulier.
Je ne reconnais pas non plus la manière dont je l’ai exprimé. A me relire aujourd’hui on dirait une liste de courses, un peu indigeste, comme si j’allais avoir des points cadeaux pour toute cette logorrhée de deuils et d'ennuis. Tant pis, faut que j’accepte cela aussi !
Mais à presque 10 ans de deuil.s et comme vous tous.tes avec une longue expérience, je dirais juste : ben m… alors ! Faut croire que je ne suis pas devenue encore entièrement celle que j’étais.
Portez-vous bien,
Faïk
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : C'est pas bientôt fini tout ce silence ?
« Dernier message par Stana le 26 juin 2025 à 15:01:52 » Je te souhaite tout le courage possible en cette période plus délicate
il y aura toujours quelqu'un pour te lire, quelles que soient tes variations de moral, tout le monde comprend ici. Ce forum est là pour ça et nous aussi 



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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Stana le 26 juin 2025 à 14:56:50 » J'espère que tes rendez-vous avec la psychologue te feront du bien. Un petit pas après l'autre...c'est bien aussi que tu ai le rélexe, lorsque tu vas un peu mieux, de t'activer davantage; le ménage ça n'a l'air de rien, mais ça demande tout de même de l'energie, et pas qu'un peu quand on vit un deuil. Tout ce qui occuppe les mains et/ou l'esprit est bienvenu.
Je t'embrasse
Je t'embrasse
