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Vivre la perte d'un parent / orpheline de père depuis mes 10 ans
« Dernier message par elealouest le Hier à 09:44:17 »
Bonjour à tous·tes

J’ai perdu mon père l’année de mes 11 ans d’un cancer. Les années qui ont suivi ont été très dures et je n’arrivais pas à parler de ce que je ressentais. Je me suis construite au niveau identitaire avec cet événement là, et je considère aujourd’hui à 24 ans que cet événement a fondé en grande partie qui je suis. Je ne pense pas avoir fait mon deuil et je ne ressens pas le besoin de le faire, je m’en fiche un peu des attentes de la société sur cet aspect même si ça m’énerve un peu.
Cependant, je me sens très seule car j’ai l’impression que personne comprend comment cet événement m’a impacté et m’impacte au quotidien. Je crois que je suis un peu à la recherche de personne ayant perdue un de leur parent à un âge aussi jeune pour parler de nos vécus et de nos ressentis.
Récemment, j’ai menti deux fois sur la mort de mon père en disant qu’il était en vie mais c’était parce que le contexte ne se prêtait pas à ce que je dévoile cet aspect là de ma personne. Je crois que ça m’a beaucoup affecté de mentir même si c’était à cause du contexte car je ne veux pas mentir sur ça. En fait, aujourd’hui et depuis plusieurs années, quand j’annonce que mon père est mort aux gens que je rencontre, j’essaye de désamorcer en prévenant que ce que je m’apprête à dire va peut être mettre mon interlocuteur·rice mal à l’aise. Mais en fait, je me suis rendue compte que les gens n’étaient pas forcément mal à l’aise quand je leur disais ça et que c’était « juste » moi qui projetait mon malaise sur les gens. Je serai curieuse de savoir comment vous, gens qui me lisaient, vous partagez cette information aux gens que vous rencontrez.
Enfin voilà, je crois que je sais pas trop ce que je recherche en postant ici, j’aimerai bien échanger avec des gens qui sont devenus orphelin·es d’un parent très tôt et de parler de pleins de choses.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici.
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La perte d'un frère ou d'une soeur / Re : Ils sont partis tous les deux
« Dernier message par christelle le 18 novembre 2025 à 20:07:43 »
Merci pour ta réponse. Les perdre toutes les deux, je crois que je comprends. Etre physiquement si près, mais enfermé dans son propre corps de vivant, sans être conscient de ce qu'elles sont en train de traverser. oui, je crois que c'est aussi ce qui m'est arrivé, et je te remercie de partager ces souvenirs avec moi. Je me dis que je ne suis pas la seule à avoir vécu le moment où la faille se creuse irrémédiablement entre ceux qui partent et ceux qui restent, inconscients de ce qui vient de se passer, impuissants et sidérés.
Mais comment croire que je ne savais pas ? Je ne voulais pas savoir. Je n'ai jamais autant refusé de comprendre de toute ma vie. C'est vrai que je ne savais pas que ce serait cette nuit là. Pourquoi est-ce que je n'ai pas eu l'idée de demander à rester auprès d'elle alors qu'elle était dans le coma ? peut être parce que cela impliquait d'accepter que le moment approchait, et que je ne voulais pas. C'est dur de se sentir aussi incapable. Je me demande sans arrêt pourquoi je suis partie, pourquoi je n'ai rien dit, ni rien fait. De quoi avait-elle besoin à ce moment là ? Je ne le saurais jamais. j'étais complètement dépassée et inutile. C'est dur. C'est ce que nous fait la mort, nous rendre complètement inutiles.
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If you’ve ever spent minutes—or even hours—trying to figure out which streaming service hosts a particular movie or TV show, Google Play has a solution for you. The new “Where to Watch” feature in the Play Store simplifies content discovery by showing all available streaming options directly in your search results. According to recent updates, this feature provides accurate, real-time information, helping users bypass outdated third-party apps or general searches that often lead to frustration.

When you search for a movie or TV show, a small card now appears in Google Play listing every streaming service that has it. The feature goes a step further by letting you install any of the listed apps directly from the card if you don’t already have them installed. It’s a thoughtful approach that saves users from jumping between multiple platforms and apps, streamlining the entire content discovery process. By embedding this functionality within the Play Store, Google is positioning its marketplace as a central hub not just for apps, but for digital entertainment as a whole.

This feature is particularly useful because content on streaming platforms frequently moves around. Titles can shift from Netflix to Hulu, Disney+, or Peacock in a matter of months, creating confusion for viewers. With the “Where to Watch” card, users no longer need to track these changes manually. Everything is updated and displayed in one location, saving time and reducing frustration. This is especially valuable for viewers who want quick access to recommended movies or shows without wasting minutes scrolling through multiple apps.

The integration of the Google Play Gift Cardenhances this experience further. Users can Buy Google Play Digital Codes  to rent or purchase movies, or subscribe to streaming services directly through the Play Store. This provides a secure, centralized method for managing entertainment spending, eliminating the need for multiple payment methods across different platforms. With this option, users can enjoy a seamless experience from content discovery to purchase.

For content providers and streaming services, the feature also increases visibility. Their apps and titles are now more discoverable within Google Play searches, giving them a chance to attract users who might not have known their service offered the desired content. This integration strengthens the Play Store’s position as a central gateway for digital entertainment while benefiting both users and developers.

Google Play’s “Where to Watch” feature represents a thoughtful update that addresses one of the most persistent challenges for viewers in the streaming era. By centralizing content discovery, offering installation options, and integrating payment solutions like Google Play Gift Card , Google has created a streamlined, efficient, and user-friendly solution. This feature ensures that finding, accessing, and enjoying movies and TV shows is faster, simpler, and more enjoyable than ever before.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : J’ai perdu quelqu’un
« Dernier message par qiguan le 17 novembre 2025 à 21:49:06 »
Kiinaka
les choses semblent complexes mais la douleur émotionnelle profonde
il faudrait contacter (c'est gratuit) http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/utile-groupes-de-paroles-gratuits/ cette association qui saura donner de l'aide adaptée

en attendant tu peux lire :
Citer
avant 25 ans
 http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/revivre-apres-la-mort-d'un-petit-ami/msg61963/#msg61963
http://forumdeuil.comemo.org/traverser-le-deuil/perte-de-ma-fiance-a-22-ans-l'amour-d'une-vie-la-mienne/
et bien sûr écrire ici
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La perte d'un frère ou d'une soeur / Re : Ils sont partis tous les deux
« Dernier message par pscar13 le 17 novembre 2025 à 15:27:54 »
Bonjour Christelle,

Véronique est morte, 65 ans tu dis, ce n'est pas à un âge où on s'y attend.
Impossible d'y croire, même si tous les signes sont là

Mon Amoureuse est morte il y a 7 ans.
Tous les signes étaient là, son médecin m'avait annoncé sa mort imminente.
Je ne lui ai pas dit tout ce que j'aurais voulu lui dire, ni entendu tout ce que j'aurais voulu qu'elle me dise.
Elle est morte à 56 ans, dans la nuit, tout contre moi, dans notre lit, et je n'ai rien compris
Je me suis dit que j'avais "raté" sa mort.

Ma maman est morte plus récement.
Je suis resté toute la nuit auprès d'elle alors qu'elle n'était plus consciente,
Le matin, je suis sorti de la chambre quelques minutes pour téléphoner à son médecin pour tenter de la ramener à son domicile.
Et elle est morte à cet instant là, à 90 ans.
Je me suis dit pourtant aussi, que j'avais "raté" sa mort.

Je ne sais pas si d'autres pensent avoir été là et avoir fait et dit tout ce qu'il "fallait", mais comme toi, dans les deux cas, je n'ai rien vu venir.

Ne culpabilise pas, tu ne savais pas.

Pensées pour Véronique
Amitiés

--
pscar
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Vivre le deuil de son conjoint / J’ai perdu quelqu’un
« Dernier message par kiinaka le 17 novembre 2025 à 03:07:45 »
Bonsoir,
J’ai 21 ans,
A mes 18 ans j’ai rencontré un garçon dont je suis tombé follement amoureuse, il me donnait goût à la vie, je pouvais avoir une maubaise relation avec mes parents, un taff qui me vire, très peu d’argent, des problèmes avec mon entourage mais tant que il était là, tout allait bien.
C’était une relation dans laquelle lui et moi on se faisait beaucoup de mal, il avait 6 ans de plus que moi, il m’aimait mais me tromper beauocuo, io parlait beaucoup de moi en mal mais en bien aussi, on entendait toujours mon prénom à côté de sien, tout le monde m’assimilait à lui er même si on se faisait beaucoup de mal on s’appréciait beaucoup on ne s’est jamais lâché malgré le mal que on s’est fait en 2 ans.
Et il est mort il y’a 12 jours, il a ete tue alors que on venait de se disputer avec des mots tres dur l’un pour l’autre, ça faisait 1 semaine que je ne lui parlais plus, j’ai tres mal, j’ai terriblement mal, on m’a retirer la seul personne qui rendait mes journées et mon monde meilleur. Le SEUL HOMME qui m’a jamais touché qui me connaissait vraiment, il était un père en même temps un grand frère et en meme temps un amoureux, quand j’avais son amour et son attention je me sentais si combler mais je ne l’aurais plus jamais, plus jamais je le verrais, plus jamais j’ai tellement mal, il me manque tellement, je n’aimerais jamais quelqu’un comme lui, je suis si fragile, commenr jz vais surmonter sa mort, je ne réalise pas, pourquoi c’est lui qui est mort et pas quelqu’un d’autre, pourquoi on me l’a arraché..
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La perte d'un frère ou d'une soeur / Re : Ils sont partis tous les deux
« Dernier message par christelle le 16 novembre 2025 à 20:17:54 »
Pourquoi est-ce que je ne voulais pas voir que Véronique allait mourir ? Je restais à côté d'elle à l'hopital, la voyait de plus en plus somnolente, grabataire. Et rien : elle n'avait que trois ans de plus que moi. On ne meurt pas à cet âge là en France. Elle n'est pas morte lors des graves alertes précédentes. Les médecins l'ont sauvée. Alors cette fois aussi ? non ?
Même l'après midi où je suis arrivée et que je l'ai trouvé dans le coma. La veille de sa mort, la veille du coup de téléphone. Même ce jour là, je me disais : je viendrai la voir demain, les médecins vont tenter autre chose. Ma mémoire a enregistré le coup d'oeil sceptique de l'infirmière quand j'ai dit "je reviens demain". Mais rien compris.
Parce que c'est pas possible. Même aujourd'hui ce n'est pas possible. Au réveil, le matin, elle ne devrait pas être toujours morte. Pourtant le coup de poignard arrive : elle est morte.
J'ai l'impression qu'elle est morte d'autant plus seule que je ne voulais pas comprendre. Je l'ai abandonnée dans sa chambre d'hopital. Mais surtout je n'ai plus suivie lorsqu'elle était de moins en moins elle-même. J'étais perdue parce que je l'avais déjà perdue. Mais elle, que ressentait-elle ? est-ce qu'elle était suffisamment lucide pour se sentir abandonnée ? est-ce qu'elle a compris à quel point la lacheté me rendait bête et inconsciente ? Qu'est-ce qu'il aurait fallu lui dire ? J'aurais du lui dire qu'elle n'était pas seule, et à cause de moi, elle l'était.
Tout à l'heure, je me suis trouvée à côté d'une personne qui cherchait son souffle après un effort. J'ai cru que j'allais... hurler ? pleurer ? parce que Véronique respirait comme ça quand je l'ai trouvée dans le coma, la bouche grande ouverte, aspirant l'air avec un grand effort. Et je n'ai rien compris. Je n'avais pas vu de mourant avant, même Yvan était plutôt bien la dernière fois que je l'ai vu, il y maintenant plus de 4 mois. Mais rester à côté d'un mourant, je ne l'avais pas encore fait. C'était ma soeur et j'ai été minable. Je suis sure que je ne l'ai pas aidée ces derniers jours où j'essayais de lui parler, de l'intéresser à ce que je vivais, à ce qu'on pourrait faire. Elle a du me trouver pathétique, ou stupide. Je ne me le pardonnerais jamais, de ne rien lui avoir apporté, de n'avoir pas su la soutenir.
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Le paradis, on ne saura si ça existe que lorsque ce sera à notre tour de partir...
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Merci pour ta réponse.
Parler d'eux, c'est tout ce que je demande en fait, mais à qui ? A des gens qui les ont connus, bien sûr que c'est ce que je recherche, afin de les faire un peu revivre dans des souvenirs communs.
Sauf que il y a peu de temps j'ai revu mon frère et ma soeur, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps, et il n'y a que mon frère qui a assez brièvement évoqué quelques anecdotes sur maman, anecdotes que je ne pouvais connaître car à l'époque je n'étais pas né. Ces souvenirs évoqués n'ont duré que quelques minutes, durant un repas, sur quatre jours passés en présence de mon frère.
Quand la page est tournée...
Cela dit, depuis mes deux jours de très grande détresse (voir message plus haut), je ne vis plus ces choses comme depuis tant d'années.
Bien sûr il m'est impossible de tirer un trait sur tout ça, mais je touche du doigt, très concrètement, le caractère vain de tout cela. Je suis dans le "A quoi bon...".
J'essaie du coup de faire ce que je peux, malgré une santé qui me pénalise, pour finir ma vie en profitant de celle-ci comme je peux, en fonction de mes goûts et de mes aspirations. J'essaie de profiter de ma retraite (depuis 3 a). J'essaie d'organiser de nouveaux voyages (pas encore réalisés, mais ça devrait se faire).
Je suis de plus en plus las des choses sans importance de la vie (d'ailleurs qu'est qui a de l'importance ?), par exemple durant de très nombreuses années je me complaisais à faire des montages vidéos au rasoir, consistant à enregistrer des films ou des séries, des reportages de la télé, puis de les éditer pour enlever les pubs, à une image près ! C'était très prenant pour moi.
Aujourd'hui, je n'en ai plus le coeur. Je m'en fous de tout ça. Je le fais encore, mais à reculons.
Pareil pour tous mes anciens petits hobbys, qui perdent progressivement leur valeur à mes yeux.
Pourquoi continuer à s'investir dans du futile ?

Mais cet état d'esprit me fait me dire aussi : tous ces regrets, ces pensées de l'ancien temps, ces petits rituels pour papa et maman, quelle utilité ?? Donc à quelque chose malheur est bon, je prends de la distance avec tout cela aussi, mes très grandes douleurs se transforment ainsi en petits pincements au coeur...
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