Je dois l'accueillir dans mon coeur, oui, mais je lui en veux encore. C'est tellement compliqué tout ça.
Je lui pardonne quand je mets tout sur le compte du déséquilibre psychique, mais quand je le regarde en tant que mon mari, dans notre relation, je lui reproche de ne pas avoir assumé, fait en sorte de changer et de sauver notre couple.
C'est nul, et ça n'a plus de sens tout ça, sauf que la colère contre la partie de lui que je n'acceptais pas m'aide à tenir.
Sinon quoi, il est mort en martyre à cause de l'intransigeance de sa femme, alors qu'il se comportait comme beaucoup d'hommes, comme j'ai pu l'entendre ? Je ne sais plus.
Si j'avais fermé les yeux, accepté ce qu'il me disait, si je lui avais fait confiance, serait-il en vie ?
Je n'ai plus de repères, mon monde a explosé, donc je ne sais plus rien. Sauf que le temps passe trop lentement.
J'aimerais zapper jusqu'au clap de fin.
Pour parler comme lui, les enfants auraient leur part d'héritage et continueraient à vivre. Il n'ont plus besoin de leurs parents, ils sont grands.
Je choque certains, je sais, mais je l'écris comme je le pense.