Biche... Je comprends, je partage, je suis dans le même état que toi.
L'envie d'en finir, le manque de lui, c'est une torture et en même temps, je crois que c'est un passage obligé. Juste un passage, j'espère.
Le temps se déroule au ralenti, comme si on appuyait à fond sur la pédale de frein. La marche arrière ne fonctionne pas, la boîte de vitesse est bloquée, on est obligés de suivre la route tracée devant nous.
Le principal, peut-être, c'est de garder les mains sur le volant, et éviter la tentation du fossé. Le paysage pour l'instant est désertique, aride et sec, voire hostile, mais on arrivera forcément à un endroit plus beau à un moment ou à un autre.
Le fossé n'est pas notre ami, même s'il semble être une solution.
Je t'embrasse fort fort.