justement voir
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg110535/#msg110535
et taper dans les oreillers ...
affectueusement
Je suis allée chez le médecin ce matin, et 5 min avant mon rdv le notaire que je pensais être le notre à mon chéri et moi (et qui a toujours accompagné ma belle famille en me laissant de ton côté car mon chéri avait un patrimoine qui ne fait pas le poids avec notre modeste appartement acheté en commun), m'a contacté (peut être car j'ai demandé de l'aide à mon notaire de famille ?).
J'en ai profité pour lui faire part de ma colère quant à son comportement vis à vis de moi, et que je ne supportais pas les mauvaises informations qu'il a osé donné à mes beaux parents perdus, qui eux mêmes m'ont reprochés de ne pas faire les choses comme le notaire l'a dit.
Bref, malgré ma douleur^, j'ai dû sortir moi même ma tête de l'eau, prendre en main mon destin en appelant des proches pour me donner des confirmations quant aux procédures à suivre, faute d'avoir été accompagnée par le notaire (ce n'est qu'hier que j'ai contacté mon notaire, alors que la "procédure" court depuis 3 semaines).
Mon médecin m'a trouvé dans un état inquiétant, et inapte à retourner travailler, il m'a prolongé mon arrêt de 15 jours (cela fait 3 semaines que je ne peux plus aller travailler), et il m'a demandé de contacter un psychiatre en plus qui saura m'aider et travailler avec moi, alors que je suis déjà suivie toutes les semaines par une psychologue, avec qui j'ai noué une relation de confiance, depuis que je la consulte, notamment suite à nos tentatives à mon fiancé et moi d'avoir un enfant.
J'en veux moi aussi à tout le monde, là c'est le notaire qui a "pris cher", et depuis les 4 jours derniers, c'est ma belle famille avec qui je suis entrée en conflit, car ils m'ont "dérangé" dans ma douleur à 3 semaines seulement de la mort de mon fiancé, pour des histoires de paperasse, et sur toutes les maladresses que j'ai subi depuis ce jour maudit, où la vie s'est arrêtée pour vivre un enfer, rempli de formalité, de coups bas de ma belle famille inconsciente de violer mon intimité (ma belle sœur ne m'a pas laissé récupérer le portable de mon chéri, alors que c'est moi qui leur ai donné de bonne foi son code de déverrouillage, et ne m'a pas laissé nos affaires administratives, ...).
J'ai déjeuné ce midi avec une copine et on a parlé toute l'après midi, pas que de moi, mais surtout d'elle, car je me fatigue dans mes problèmes, et que j'ai avant tout d'échanges avec mes proches, choses que je ne peux pas avoir avec ma belle famille qui se réfugie dans des obligations administratives, au détriment de leur cœur.
Pourtant, j'aimerai tant leur dire que l'argent ne fait pas le bonheur, vue que notre bonheur est détruit par la mort de mon chéri, leur fils et frère, et que j'ai besoin de temps pour pouvoir aborder ces questions minimes dans ma tête et dans mon cœur.
L'après midi m'a fait du bien. J'ai proposé à un autre ami de venir à la maison, mais il avait sa fille que j'adore. J'ai donc fait l'effort de faire à manger, mais j'ai pas pu parler de mes problèmes en présence de cette adorable jeune fille qui elle même a des problèmes de stabilité.
Et j'ai patiemment attendu leur départ pour... craquer, pleurer, me lamenter sur l'absence de mon chéri qui se prolonge, qui devient trop longue et trop insupportable.
J'ai mal au cœur, j'ai mal tout court. J'en peux plus. ça va jamais s'arrêter...
@Qiguan : merci pour ta patience
Les techniques du bonhomme allumette j'ai essayé, mais je n'ai pas trouvé la patience d'aller au bout, même si je me doute que ça peut soulager les colères.
Je le testerai une fois plus calme mais sur le lien 1, je trouvais le monsieur soporifique, et dans le 2e, c'était un blog.
@Malome, toujours tes sages phrases qui calme (avant la tempête de colère qui grogne en moi)
@pscar13 : il faut que je me penche sur la façon de me calmer de façon durable, je pense sans être sûre que le sport ne permet que d'évacuer une infime partie et l'endorphine nous fait momentanément oublié avant que ça ne remonte.
pffff ! j'ai l'impression que nous sommes "des gros chantiers", et que le travail va prendre des années, voire toute une vie !