Je me reconnais beaucoup dans ces témoignages sur la nécessité de rester performant au travail et le manque de compréhension et d'appui de la part des patrons et des collègues. Pour faire une histoire courte, lundi j'ai rencontré ma patronne pour lui dire que j'en avais trop et que je n'arrivais plus à garder le rythme, avec la réponse que vous connaissez. Mardi, j'étais étourdie, j'avais mal au coeur, je n'arrivais pas à sortir de mon lit, j'ai donc informé ma patronne que je ne rentrerais pas, mais que je serais là le lendemain. Mardi dans la journée, je suis allée rencontrer un médecin en urgence et il m'a donné un billet pour un arrêt de travail jusqu'au 30 novembre.
Mercredi matin, j'ai décidé de ne pas utiliser mon billet et de faire des efforts. Je suis rentrée au travail. Ma patronne n'était pas là, mais une employée m'a dit que ma patronne était très en colère mardi, qu'elle pensait me mettre à la porte et qu'elle avait dit que ca ne pouvait plus continuer ainsi. Pourtant, même si j'ai pris congé mardi, c'était le premier congé maladie depuis longtemps et je faisais mes heures, je rapportais même plus d'argent que les autres collègues. Alors que c'est moi qui fait tous les sacrifices, pourquoi ca ne peut plus continuer ainsi?
J'avais décidé d'attendre et de dire à ma boss que je voulais rester. Qu'elle me congédie si elle n'est pas satisfaite.
Ensuite, ma boss est arrivée et elle m'a dit que je devrais aller me chercher un billet médical. Elle ma dit que je n'avais pas l'air bien et que ça ne servait à rien que je vienne au travail si la tête n'y était pas. Je lui ai alors dit que j'en avais un billet et je lui ai donné. Je n'avais pas la force de me battre. J'ai un peu l'impression de m'être fait jouer dans le dos et je ne me sens pas tellement soulagée, mais je suis d'accord que j'ai besoin de repos.
Je suis restée au travail jusqu'à 14h, sans diner, alors que ma patronne m'a obligée a rediger des conventions et des lettres. Je me sens un peu abusée sur ce point, surtout que je n'étais pas payée ni en mesure de travailler. Je pense aussi que mes collègues ont tout fait pour me mettre à l'ecart. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est mon impression.
Bref, depuis le temps que j'en parle, je vais essayer de profiter de mon congé et de ne pas m'en faire.
Amitiés