Maniaclick, il arrive qu'au bout d'un certain laps de temps-passé le premier choc, où le monde s'écroule sous nos pieds et où nous restons comme hébétés, incrédules de vivre une telle perte-les émotions, y compris, hélas, la souffrance, s'amplifient brusquement, parce-qu'on commence à savoir, par expèrience, ce que c'est de vivre sans l'Autre à nos côtés, et qu'on sais que ce sera pour toujours. C'est tellement dur et épuisant, les premiers jours, semaines et même mois, de trouver de nouveaux repères, d'essayer de construire une nouvelle existence sans l'autre à nos côtés, de vivre, tout simplement (mis-à-part que ça n'a rien de simple pour nous...), et on se dit: "Ca ne fait "qu"'une semaine, un mois, trois mois etc et ce n'est que le début? Ce sera pour toujours?" L'autre nous manque plus que jamais parce-qu'on réalise ce que c'est, ce que ce sera...il faut davantage de temps pour "accepter" vraiment, bon gré mal gré, cet état de fait, et pour que le manque devienne moins insupportable, ou plus supportable.