Alain Resnais déclarait :
"Si on n’oublie pas, on ne peut pas vivre, ni agir.
L’oubli doit être construction.
Le désespoir, c’est l’inaction, le repli sur soi.
Le danger, c’est de s’arrêter".
en fait pour moi je crois que j'ai mis de côté, comme un oubli toutes les choses difficiles de la fin de vie pour n'en garder que la partie d'amour qui y était
le souvenir du dernier rasage à l’hôpital la veille du décès, par exemple, car c'était moi qui le faisait en accord avec Jean et les soignants
Ce souvenir me vrillait au début dernier moment d'un soin par lequel je pouvais lui donner ma tendresse, mon amour malgré la fin de vie
occasion de plein de baisers, de caresses avec
maintenant il est un souvenir doux je souris en y pensant au lieu de sangloter
j'ai eu à coeur de ne garder que le meilleur en traversant le deuil depuis le premier jour
(
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/depuis-le-23-avril-2014/msg46115/#msg46115)
de par ma croyance en une survie dans un ailleurs où mon état lui est perceptible, j'ai opté pour garder ce qui était nous dans notre vie et relation et souhaité le faire continuer sans corporalité pendant le deuil
de par ma volonté de l'honorer au mieux
oui l'oubli a été et est une construction pour moi
une construction responsable, active où je continue à ne garder que le meilleur pour le faire vivre
bien à vous
prenez bien soin de vous comme votre aimé.e le voudrait