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Discussions Générales / Re : Les petites phrases dont on se passerait bien
« Dernier message par qiguan le Hier à 22:36:37 »
oui quelle horreur ces propos !  ::)
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par qiguan le Hier à 22:35:26 »
dans
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg55656/#msg55656
teste l'aide de
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EMDR utile pour diminuer affect avec souvenirs trop durs
https://youtu.be/a2z9uydo3x8  (
affectueux encouragements
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par Virginie14 le Hier à 21:42:06 »
Bonsoir Denis, Stana et vous tous,

Oui Denis je te comprends on aimerait se réveiller et retrouver son quotidien d’avant et nôtre amour toujours auprès de soi, quel tristesse chaque matin. Je me suis vue une nuit lui parler à haute voix lui demandant de me faire un signe, j’étais dans mon lit et je disais « fait moi un signe mon amour, montre moi que tu es resté près de moi, bouge la porte de notre chambre qui est entre ouverte ne serait-ce qu’un petit peu » j’espère tant qu’il soit toujours là  revenu avec moi dans sa maison qu’il a entièrement restauré et qu’il aimait tant.
Aujourd’hui je suis allée voir mes parents, ils sont ravagés par la disparition de mon Dominique, ils ne l’auront pas beaucoup vu durant  ses six mois de misères et galères qui s’enchaînent les unes après les autres . Et comme ces six mois ont passé très vite ils ont l’impression que cela c’est passé du jour au lendemain.
Stana vu l’état que m’a mise les cauchemars que j’ai fait ce week-end qui m’ont valu d’être levée aux aurore je suis effrayé à l’idée que cela recommence.
Les six mois de souffrance morale comme physique qu’à vécu mon époux sont très présent chaque jour, ils ont pris la place des 40 années passées avec tout ces souvenirs et ils me font beaucoup de mal surtout le matin au café et je m’effondre à chaque fois. J’espère vraiment qu’avec le temps cette période se dissipera pour laisser place à tout nos souvenirs de toute notre vie mais je suis sûre que je ne  les oublierai jamais c’est juste impossible tellement c’est marquant…il n’y pas une journée où je ne revois son  escarre au dessus des fesses sur cet os en bas du bassin et sa pauvre cicatrice deux fois ouverte et la deuxième fois elle se recouvrait toute seule sur le haut comme aura subit des choses abominables.
Je vous souhaite une douce soirée.

Affectueusement
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : J'ai perdu mon soleil
« Dernier message par qiguan le Hier à 21:28:24 »
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Nous sentons, au fond de nous, ce qui est bon pour nous ou pas, et tout ce qui peut aider doit être tenté.
oui
amitiés Thierry
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Elle me manque tellement !
« Dernier message par qiguan le Hier à 20:49:23 »
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Pour ce qui est de la présence physique, elle nous manquera toujours je pense-je parle de savoir l'autre physiquement à nos côtés, pouvoir le toucher, nous blottir contre lui, ou même juste lui tenir la main, l'effleurer, perçevoir sa chaleur corporelle, les battements de son coeur, son odeur, tout ce qui fait la personne physique, vivante de cette vie si précieuse. Quand nous sommes dans l'acceptation, nous apprenons à aimer l'l'être cher  diffèrement; oui, le manque de cette présence physique, "concrète", que nous pouvions voire, toucher, aimer à tout egars autant que la  partie spirituelle de l'autre, nous manquera toujours je pense, mais ce manque s'adoucit avec le temps. Comme dit Qiguan, nous apprenons à aimer, comment dire? L'escence de l'autre, ce qui ne signifie pas vivre dans le souvenir, mais honorer celui-ci.
excellente description du vécu
oui et ce manque passe à l'état de souvenirs de ces choses 
pour moi chacune de ces choses est comme une boite à souvenir précieuse d'où je tire des éléments pour faire revivre ces souvenirs et au fil du temps (années) c'est devenu réconfortant plus que déchirant, plus aidant qu'affaiblissant
et j'ai l'habitude de dire à la présence de l'absence de mon aimé j'aime me souvenir de  ... et j'énumère
et je termine par je t'aime dans ce que tu es à présent et en ce qui existe toujours  ...

dans table des matières
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sexe
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/le-tabou-du-sexe-en-temps-de-deuil/
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/merci-4983/msg89467/#msg89467
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/il-me-manque-5035/msg89648/#msg89648
un tabou
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/un-tabou/msg127200/#msg127200

accepter le manque physique est TRÈS long
puis cela devient nostalgie avec  des souvenirs forts
en nourrissant de manière focalisée l'essai de communication sur, avec la part de "l'essence" du défunt , continuant à lui parler du présent, peu à peu on s'habitue à une nouveau type de communication
je suis à dire en moi ou à haute voix : là je crois que tu dirais  ... peut être actuellement tu dirai autre chose de par ce que tu peux percevoir dans l'espace où tu es mais j'aime à penser que tu dirai  ...
et souvent une perception de présence plus "perceptible" par "mes antennes" ou un signe si mon propos porte sur des choses très importantes : notre fille par exemple, la santé  ...

Au cours du deuil insensiblement au fil des longs mois au delà de la première année, le manque se transforme
J'ai pu remarquer que lorsque j'ai quitté la crispation sur le manque physique en nourrissant le reste cette douleur du manque physique s'est transformée s'est allégée en restant présente.
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Discussions Générales / Re : Les petites phrases dont on se passerait bien
« Dernier message par Stana le Hier à 16:51:06 »
  Ce que je trouve le plus cruel-le plus inconsciemment cruel parfois, mais le résultat reste le même  :( >:(-c'est quand certaines personnes appuient sur les circonstances du dècès de ceux que nous avons aimés, en enfonçant bien le clou. J'en ai au moins deux exemples:

  Ce qui m'a apporté le plus de consolation après la mort de Pierre, c'est quand on m'a dit qu'il n'avait pas souffert. Ca, je le sais: il ne s'est pas réveillé après une semaine de coma. Et, quand il est tombé dans ses escaliers, il a dû être tout de suite inconscient. S'il a compris ce qui arrivait, ça a forcément été très bref. Et pourtant, des gens "bien-intentionnés" m'ont parfois dit des trucs du genre: "Qu'est-ce-que tu en sais? Si ça se trouve, il est resté par terre, conscient, sans pouvoir appelé au secours, à souffrir, pendant longtemps, avant d'être inconscient..." Médiacelement improbable, heureusement que je le sais  ::) une autre personne m'a dit: "Même s'il a été inconscient presque tout de suite, tu imagine la souffrance atroce que ça a été, quelques secondes, quand sa tête a heurté la marche de l'escalier?" Je n'imagine pas, non  :( ça m'avancerait à quoi d'imaginer ce genre de choses? Et qu'est-ce-qu'elle a cru que ça allait m'apporter, cette réflexion?...Enfin, bon, certaines personnes ne se rendent pas compte.

  Et, pour Jean-Philippe, ça a été encore pire, si c'est possible. Un homme de ma connaissance, gentil pourtant, ça je le sais, m'a dit: "Qu'est-ce-que tu en sais, qu'il ne souffrait pas? Peut-être bien qu'il souffrait depuis des mois sans te le dire." Désolée, mais non: s'il avait réélement souffert, je sais que je l'aurais vu. Et aussi: "Les ambulancières du SAMU t'ont dit qu'il n'a pas souffert sur le moment, qu'il ne s'est rendu compte de rien? Mais si ça se trouve, elles t'ont menti pour ne pas te faire de peine. Peut-être qu'il a souffert, au contraire, et s'il s'est rendu compte, tu imagines?..." Voilà voilà...Là encore, même s'il y avait quoi que ce soit de vrai dans tout ça-ce que je ne crois toujours pas, je fais confiance aux médecins et infirmiers, heureusement d'ailleurs- quoi ça m'avancerait de le savoir?
 
  L'enfer est pavé de bonnes intentions comme on dit....il y a des gens qui ont le don de mettre les pieds dans le plat. J'ai mes consolations, qu'on me les laisse!

 
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Témoignages / Re : Deuil interdit ?
« Dernier message par Silence le Hier à 16:43:09 »
3 mois ...déjà mais pour moi c'était hier.Ton absence est tellement insupportable. A l extérieur je porte un masque souriant..chez moi tu es partout,je passe du rien aux larmes ,d une minute à l'autre.Je rêve d'un moment magique où tu reviendrais,comme dans un film fantastique. Je tiens bon mais j'espère chaque soir ne pas me réveiller.
Tout est si fade,vide..
Je lis beaucoup de vos témoignages et je sais que le chemin sera long vers des jours sans souffrance.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : J'ai perdu mon soleil
« Dernier message par Stana le Hier à 15:19:32 »
  Au bout de 6 mois, oui, il y a des instants d'apaisement; il faut les accepter, les acceuillir quand ils sont là; ça ne signifie pas moins aimer celui qui est parti, ça fait partie du processus de deuil. Il aura toujours sa place dans ton coeur, l'amour vrai ne meurt pas avec le deuil, de ça je suis convaincue. Et oui, le chemin à parcourir est encore long et douloureux, nous le savons tous hélas; si tu ne te sens pas toujours le courage de poster, c'est normal, parfois on n'a plus la force de rien, ça aussi tout le monde ici peux comprendre. Si venir sur ce forum, nous lire ou/et nous parler t'aide, alors n'hésite pas. Nous sentons, au fond de nous, ce qui est bon pour nous ou pas, et tout ce qui peut aider doit être tenté.

 :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Elle me manque tellement !
« Dernier message par Stana le Hier à 15:09:59 »
  Pour ce qui est de la présence physique, elle nous manquera toujours je pense-je parle de savoir l'autre physiquement à nos côtés, pouvoir le toucher, nous blottir contre lui, ou même juste lui tenir la main, l'effleurer, perçevoir sa chaleur corporelle, les battements de son coeur, son odeur, tout ce qui fait la personne physique, vivante de cette vie si précieuse. Quand nous sommes dans l'acceptation, nous apprenons à aimer l'l'être cher  diffèrement; oui, le manque de cette présence physique, "concrète", que nous pouvions voire, toucher, aimer à tout egars autant que la  partie spirituelle de l'autre, nous manquera toujours je pense, mais ce manque s'adoucit avec le temps. Comme dit Qiguan, nous apprenons à aimer, comment dire? L'escence de l'autre, ce qui ne signifie pas vivre dans le souvenir, mais honorer celui-ci.

  Concernant le manque plus sexuel, je l'ai connu après le dècès de Pierre, mais très peu après celui de Jean-Philippe. Non que notre relation ai été moins passionnelle à cet egars avec lui qu'avec Pierre, au contraire peut-être, mais je ne sais pas, c'est peut-être l'expèrience du deuil qui m'a fait relativiser cette absence-là...tout de suite, j'ai èprouvé un manque de son absence physique, mais plutôt pour les aspects plus quotidiens.  Mais dans les deux-cas, la vide que laisse ceux que nous avons aimés (et aimeront toujours, le départ de l'autre n'efface pas l'amour spirituel non plus et surtout) est le même.

  Oui, quand nous avons le privilège de recevoir des petits signes, quels qu'ils soient, des personnes que nous avons tant aimées est un rayon de soleil à chaque fois  :) :-*  je pense aussi qu'il ne servirait à rien de les provoquer, ils arrivent quand nous en avons besoin, comme une petite surprise qu'ils nous font  :) ils savent certainement mieux que nous ce qui peux nous faire du bien ou non, du moins c'est ma foi personnelle de le penser.

  Revoir des photos, écrits ou autres objets ayant un rapport avec eux peut aviver la souffrance dans un premier temps, et pourtant, sois nous en avons besoin malgrès tout, soit il vaut mieux les laisser un peu de côté en attendant d'aller mieux; un jour, nous sommes heureux de les retrouver et de penser aux bons souvenirs. Ca dépend des personnes et des situations.
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