Les poètes "malsains" n'orientent pas vers une confortable élimination des contradictions, hein ...
Ben non ...
Et nous y voilà, jusqu'au cou, dans la contradiction, avec le deuil ...
On nous dit qu'avec l'acceptation la contradiction se résoudra ?
Pas sûr ! Je crains de ne point être assez naïve ...
Mais c'est mon problème, ma complexité à moi ...
Je devrais dire oui, Kalahan est mort (il s'est suicidé mais on va laisser "ça" à la fatalité), et je suis d'accord avec ce qui est arrivé, et je vis la vie patatitata.
Je vois arriver le 13 janvier avec ses atours, sa cape et son petit chat noir, 13 janvier 13 janvier ...
Il y a quatre ans, souvenez-vous les fortes neiges ...
Et c'est le 13 janvier que nous avons mangé famille réunie, avec Kalahan, ce qui paraissait tellement normal ...
Heureusement, je n'ai pas du tout oublié son visage, ses yeux, sa voix.
Et je n'oublierai pas et ... j'en souffrirai, j'accepte de souffrir, j'accepte de souffrir pour Sa souffrance.
Chacun sa logique, après tout. Et dans Sa souffrance, il y a un monde aussi, une vie aussi. Pas très sociable il est vrai, pas très accessible ni citoyenne ... mais c'est mon choix selon ma conscience, appelez cela culpabilité si ça vous fait plaisir, Mrs les psys ...
La liberté c'est le chaos de la folie, n'est-ce pas ?
Non, vous allez me dire que c'est de toujours pouvoir décider de tout ... ben voyons ... et si je décide d'en rire ...
Kalahan, vaincu par "la vie".
Titine qui peut pas oublier.
Une histoire mexicaine ... sombre et lucide ...
Étincelle d' Amour dans la nuit qui remue ... M.