C'est vrai que mourir à 40 ans ou moins, c'est très triste et très injuste. Mais perdre celui ou celle qu'on aime à 60 ans, ou 70, ou plus, après avoir passé 35 ou 50 ans ensemble, ce n'est pas facile non plus. Et dire que les cimetières sont pleins de vieux, c'est surement vrai, mais ça ne minimise pas pour autant le chagrin de ceux qui restent, même si ça parait plus dans l'ordre des choses, ce n'est pas pour autant que ça fait moins mal. Amitiés à tous, jeunes et vieux, unis malheureusement dans la même souffrance.
Bonjour Marie,
je ne voulais choquer personne et je suis absolument convaincue qu'il n'y a pas de graduation dans la peine et la douleur que nous ressentons lorsque nous perdons un etre cher. ça fait mal pour tout le monde quel que soit l'age.
Mais permets moi de penser que mourir à 36 ans est plus difficile encore a admettre que de mourir a 70 ans. Mon papa a eu 76 ans hier il se bat depuis un an contre un cancer. Tous les jours au telephone il me dit que c'est lui qui aurait du partir il y a 3 mois et pas mon Yoann. Mon papa a vu grandir ses enfants, il a eu la chance de connaitre ses petits enfants. il est marié depuis 50 ans. il sait que sa vie aura une fin, et il etait evident que son deces aurait du intervenir avant celui de Yoann.
Moi je n'ai eu que 5 ans de vie commune avec l'homme que j'aime. 5 ans, qu'est ce que c'est dans une vie? une etincelle. Oh bien sur du coup certains me repondront, que ce sont sans doutes les plus belles années les premieres. Mais qu'est ce que j'en sais? jamais une dispute en 5 ans, est ce que cela aurait fini par arriver?, peut etre. et il faudrait maintenant de je me rejouisse de n'en etre pas arriver là? un peu leger comme argument. il me reste les souvenirs, c'est maigre 5 ans de souvenir comparé à 30 ans non?
Alors oui tout le monde souffre quelque soit l'age, mais je crois que jeune, il y a en plus le poids des regrets, des illusions perdues.
Sans parler de la responsabilité de l'education des enfants et de l'inquietude que l'on se fait pour leur propre developpement.
A 30 ans je pensais avoir la vie devant moi...appelez ça de l'insouciance, on avait juste oublié de me dire que la vie est fragile et que finalement elle n'est qu'une succcession d'epreuves douloureuses.
ddésolée c'est mon etat d'esprit du moment
sofi