Auteur Sujet: Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!  (Lu 8346 fois)

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Hors ligne alberte

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #15 le: 24 janvier 2013 à 12:21:58 »
Bonjour
Je suis un peu déçue que cette rubrique ne trouve pas d'écho.
Amicalement
Alberte

Caroline3

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #16 le: 24 janvier 2013 à 21:38:53 »
Bonjour Douce Alberte,

Tu as bien raison, je vais faire suite.

En fait, des hauts, des bas. Lowell fait définitivement partie de ma vie, de celle de ma fille et même si les autres ne s'en souviennent plus, j'en parle quand ça vient dans le sujet "Ah oui, Lowell ci, ah oui, Lowell ça", sans exagéré.

Les bas... cette semaine était très difficile pour moi. Je prend conscience que je suis fondamentalement... une sociale. J'aime être avec des collègues, j'aime faire partie d'une équipe. Bien sûr, j'avais besoin de ce temps de recul par rapport au rythme invivable du maman-travail-maison et tout le reste.

J'ai pris le temps, j'ai braillé en masse, j'ai lu et je continuerai. J'ai parlé au psy, je vais le continuer, ça fait du bien.

Avant-hier et voilà trois jours, je broyais tellement du noir, incapacité à bouger ou presque que j'étais au plus bas - j'ai pourtant des dizaines de projets à la maison qui n'avancent guère. Pas sûre que j'aurais été d'une bonne compagnie, même pour vous  ;D

J'ai bousculé ma petite fille (en parlant).

Je ne suis pas une femme de maison, même si j,adore y habiter: j'ai une jolie maison, mais il faut l'entretenir et non, je ne suis pas bonne, surtout pas toute seule. Dès que quelqu'un (adulte) vient, hop, je deviens normale, mais seule... je fais pitié... je m'écrase quoi.

Je crois que je vais bientôt reprendre le travail, en espérant qu'il y ait un médiateur qui m'accompagne avec le patron.

---

Aujourd'hui, ça va mieux, parce qu'hier, je suis sortie avec une collègue de travail et j'ai été au resto avec ma soeurette (un amour, et de plus en plus). Aujourd'hui, j'ai été dîner avec un collègue: un gars extraordinaire, joyeux, qui ne s'enfarge pas dans les fleurs du tapis. Et intéressant.

Bref, une bonne journée.

Ma poupoune vient d'arriver de l'école et il fait... - 30 C... Reste deux ou trois jours de grands froids encore... pénible, difficile de sortir dehors.

Kiss, à plus.

Et merci Alberte, je pensais  à toi hier, en lisant sur le site et j'avais peur de ne jamais te revoir. Ça fait du bien :)

Caroline xx

Hors ligne alberte

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Re : Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #17 le: 25 janvier 2013 à 11:56:55 »
Bonjour Douce Alberte,

Tu as bien raison, je vais faire suite.

En fait, des hauts, des bas. Lowell fait définitivement partie de ma vie, de celle de ma fille et même si les autres ne s'en souviennent plus, j'en parle quand ça vient dans le sujet "Ah oui, Lowell ci, ah oui, Lowell ça", sans exagéré.

Je fais la même chose dès que j'en ai l'occasion je dis :avec Daniel ... Daniel faisait comme .... avec Daniel .... MOI je ne l'oublie pas, mais autour de moi c'est comme s'il n'avait jamais existé et cela fait mal, très mal, je confirme à part les personnes ayant perdu un être cher comprennent les autres ... un exemple je vais une fois par semaine à un atelier de peinture sur soie depuis juin 2012 (sinon je n'avais plus de contact avec le monde extérieur)  :vous avez bonne mine, c'est bien il faut continuer !! leur dire que je vais mal à l'intérieur à quoi bon! je souris et je me plonge dans mon pot de peinture.

Les bas... cette semaine était très difficile pour moi. Je prend conscience que je suis fondamentalement... une sociale. J'aime être avec des collègues, j'aime faire partie d'une équipe. Bien sûr, j'avais besoin de ce temps de recul par rapport au rythme invivable du maman-travail-maison et tout le reste.

Moi c'est le contraire je n'arrive plus à supporter les gens, je les trouve insipide superficiel, égoïste bref je suis asociale.


J'ai pris le temps, j'ai braillé en masse, j'ai lu et je continuerai. J'ai parlé au psy, je vais le continuer, ça fait du bien.

Il m'arrive encore de hurler à dire NON ce n'est pas juste, pourquoi ? pourquoi lui ? pourquoi Nous ? cela dure 10 minutes, et je me retrouve épuisée. Ces crises s'espacent mais qu'elles font mal.
J'ai arrêté de voir l'Infirmière-psy en juillet je n'éprouvai aucun réconfort, le réconfort je le trouve dans mon journal, je lui écris sous forme de lettre, je décris la journée, et quand j'ai des "crises" je lui dit pourquoi.


Avant-hier et voilà trois jours, je broyais tellement du noir, incapacité à bouger ou presque que j'étais au plus bas - j'ai pourtant des dizaines de projets à la maison qui n'avancent guère. Pas sûre que j'aurais été d'une bonne compagnie, même pour vous  ;D

J'ai bousculé ma petite fille (en parlant).

Des projets je n'en ai plus, j'ai eu 71 ans le 11 janvier et mon avenir est derrière moi ....

Je ne suis pas une femme de maison, même si j,adore y habiter: j'ai une jolie maison, mais il faut l'entretenir et non, je ne suis pas bonne, surtout pas toute seule. Dès que quelqu'un (adulte) vient, hop, je deviens normale, mais seule... je fais pitié... je m'écrase quoi.

Ce n'est pas que nous ne sommes pas bonnes non, c'est que l'on éprouve plus d'intérêt, Pour qui ? Pourquoi ?
Tous ces matins qui reviennent pour rien.

Voilà où j'en suis après 15 mois et 12 jours.
Avec le printemps cela ira peut-être mieux. Chez moi dans la Nièvre ce matin - 10° mais il y a du soleil.
Ma chère Caroline j’espère au prochain" post" être plus positive
Amicalement

Je crois que je vais bientôt reprendre le travail, en espérant qu'il y ait un médiateur qui m'accompagne avec le patron.

---

Aujourd'hui, ça va mieux, parce qu'hier, je suis sortie avec une collègue de travail et j'ai été au resto avec ma soeurette (un amour, et de plus en plus). Aujourd'hui, j'ai été dîner avec un collègue: un gars extraordinaire, joyeux, qui ne s'enfarge pas dans les fleurs du tapis. Et intéressant.

En début de semaine une sacré gastro, et là la solitude prend son sens le plus aigu. J'ai du téléphoné à un voisin qui habite à 200 mètres de notre maison pour lui demander s'il voulait bien aller chez le pharmacien, il a accepté mais après je n'ai vu personne même pas un appel téléphonique en France cela s'appelle la SOLIDARITÉ.




Bref, une bonne journée.

Ma poupoune vient d'arriver de l'école et il fait... - 30 C... Reste deux ou trois jours de grands froids encore... pénible, difficile de sortir dehors.

Kiss, à plus.

Et merci Alberte, je pensais  à toi hier, en lisant sur le site et j'avais peur de ne jamais te revoir. Ça fait du bien :)

Caroline xx

Caroline3

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #18 le: 27 janvier 2013 à 20:18:40 »
Ouep, se "replonger dans son pot de peinture"... c'est excellent pour trouver un sens à sa vie, malgré la perte.

Je ne m'attends pas à ce que les autres me parlent de Lowell, mais je m'attends à ce que quand j'en parle (et de plus en plus), ceux qui l'ont connus continuent la conversation. Sans plus trop de gène.

Bisous Alberte et bon dimanche :)

Caro

(toujours dans l'inaction, enfin, je ne fais pas l'action que je veux, mais je m'occupe de ma fille).

Caroline3

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #19 le: 28 janvier 2013 à 19:17:37 »
Je cite Blandine: ..."tout ce qui est en lien avec la perte d'un être cher"...

---

Je me demande très sérieusement et, la plupart du temps, sans aucun lien avec ce site, si mes "états d'âme", mon inaction, ma colère qui est moindre, mais qui semble perdurer sont encore en lien avec le décès de Lowell...

Ne serais-ce pas uniquement lié à ce que je suis, profondément, avec ou sans cette perte? Ou est-ce rattaché à ma solitude de maman-seule-dans-un-monde-occidental-toujours-à-la-course où le contentement de soi doit être associé à une très grande action?

Ou à un mélange de tout ça?

J'ai une peur extrême d'être une vraie de vraie dépressive. Tsé, la vraie de vraie maladie... Je m'informe de ce sujet sur le net et je ne m'y retrouve pas vraiment.

Retrouver la joie de vivre durable, comment on fait ça? En restant authentique, en ne jouant pas avec le sourire forcé, pour que les autres ne voient pas mon découragement?

Voilà où j'en suis.

Câlins à vous, Caro xx


Tinou

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #20 le: 29 janvier 2013 à 08:09:40 »
Le chagrin Caroline n'est pas forcément dépression... Du moins je le pense.
Nous vivons des moments horribles et difficiles ; il ma paraît naturel d'avoir besoin de temps, de beaucoup de temps pour reprendre pieds...

Martine

Hors ligne *Ephémère*

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #21 le: 29 janvier 2013 à 08:32:50 »


 :)
« Modifié: 30 octobre 2016 à 07:03:32 par *Ephémère* »
*Ephémère*

       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.

Hors ligne zabou

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #22 le: 29 janvier 2013 à 13:22:24 »
Bonjour Caroline,

Je crois que malheureusement, nous sommes tous dépressifs, plus ou moins.
Comment ne l'etre lorsque la vie nous enlève la personne aimée.

Je ne suis nullement spécialiste , mais cela me semble normal.

Gros courage à toi.
zabou
Le souvenir, c'est la présence invisible.
Si j'avais su que je t'aimais tant, je t'aurais aimé davantage.
Mon amour, plus qu' hier et moins que demain.

chrisam

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #23 le: 29 janvier 2013 à 18:14:01 »
Anne-Marie est décédée ce 12 octobre, presque 16 semaines,
hé oui, je compte en semaines, pourquoi ? je me vois mal dire 3 mois et 3 semaines, sans doute.

Donc, après 16 semaines, mon expérience est courte et je suis pratiquement tout le temps dans les abysses, mais lorsque le m'aperçois qu'à 90% les autres font comme si rien ne s'était passé, même des cousins qui téléphonaient régulièrement (2 à 3 fois/semaine) pendant son cancer, maintenant, 1 fois toutes les 2 semaines. Pratiquement que je dois téléphoner pour dire ... que ça va

Je crois que c'est normal, celui qui n'a jamais été dans le cas ne peut s'imaginer le tsunami qui nous touche, le ciel qui nous tombe dessus
Moi non plus, je n'aurais jamais cru cela
La veille de son décès, je pensais que ce serait dur, triste mais à 100 lieues de ce que c'est.
Tout simplement inimaginable
Il faut donc excuser les autres;
Mais c'est dur et triste quand personne ne parle pas du défunt
Christian

Tinou

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #24 le: 30 janvier 2013 à 08:41:56 »
Bien d'accord avec toi Christian, moi aussi je voudrais pouvoir parler de Robert avec les autres.
J'essaye parfois, mais je sens bien que la conversation dévie le plus vite possible.

Pourtant,
Les personnes disparues vivent toujours en nous,
Et c'est en évoquant leur souvenir qu'on les fait vivre...

Martine

Caroline3

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Suite
« Réponse #25 le: 31 janvier 2013 à 18:48:32 »
Tant pis si la conversation dévie, tant pis pour le malaise, juste le fait de prononcer le nom "Lowell" me fait du bien.

Souvent, je le fais toute seule, et ça marche aussi.

---

Hauts et bas.

Moments dépressifs, mais jamais aussi forts. Juste pénible à vivre. Aujourd'hui, c'est un haut. Me faut de l'action. Malgré le verglas, la glace, le vent qui brise les arbres.

Va savoir pourquoi ça va bien... J'ai vu mon psy aujourd'hui, ça faisait un mois et demi que je ne l'avais pas vu. Et comme je suis passablement très seule, sauf quand ma fille est présente, ça m'a fait du bien.

C'est déjà ça de pris!!!

Là, il faut que je réintègre un fondement de ma vie: qu'est-ce qui est important pour "moi", quelles sont mes valeurs? Je crois que ça fait plus de 30 ans que je me pose ces questions...

Good luck girl!!!

Caro xx

Hors ligne alberte

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #26 le: 01 février 2013 à 11:44:37 »
Bonjour à toutes et à tous
Ce qui m'arrive est très déstabilisant depuis trois semaines environ.
Il y a des jours où je ne pleure pas en regardant les photos, je continue à lui parler, hé oui quand on se retrouve seule !.
Le lendemain des larmes viennent quand j'évoque certains souvenirs, mais malheureusement se sont  toujours les dernières semaines à l'hôpital qui reviennent en boucle, les bons moments de notre vie sont comme occultés et cela me désespère .
Hier sans crier gare je me suis mise à pleurer il me manque tellement et toujours la même question pourquoi lui, pourquoi nous, c'est injuste et cela me fait hurler de douleur.
Cet épisode c'est produit trois fois, la deuxième fois au cimetière cela faisant huit jours que je n'y étais pas allée suite à une gastro et le besoin de m'y rendre a été plus fort que tout.
La troisième fois dans la soirée.
Je suis épuisée mais un peu apaisée .
Pendant 15 mois j'ai pleuré tous les jours.  Maintenant quand je ne pleure pas je culpabilise, pourtant je ne l'oublie pas !!
Ces hauts et ces bas sont difficiles à gérer, mais je crois que cela fait partie du travail de deuil.
C'est la raison pour laquelle je demandais aux personnes qui avaient quelques mois de deuil" derrière elles "comment elles réagissaient.
Alberte
   
 

chantal67

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #27 le: 01 février 2013 à 19:41:40 »
Bonsoir tout le monde, 27 mois et deux semaines que "notre vie" s'est arretée et que je dois continuer "ma vie"!

La douleur de l'absence, la culpabilité, le "marre de cette vie", le "pourquoi nous ?", les "je veux que tu reviennes", tout y est
passé, je suis passée par toutes ces étapes qui me laissaient sur les genoux, la poitrine en feux, à bout de souffle, à bout de vie !

Maintenant je peux dire "ça va !". François n'est pas "parti". Il est en nous, dans nos coeurs. Je parle, nous parlons de lui, il est
avec nous, dans nos conversations, mais pas seulement pour dire "il aurait été content de........", non, aussi pour dire "là, il aurait
raler !"

Bien sur François est dans mon coeur et dans mes pensées mais, maintenant il arrive que je me dise "je n'ai pas pensé à François
depuis 1 heure !"

Au début, je m'en voulais, l'impression de l'oublier alors que je sais que ça n'arrivera jamais ! mais je crois que je me fais "des plages
de repos de l'esprit"

Il y a quelques mois, j'écrivais ici que j'avais trouvé "ma clairière avec de l'herbe tendre pour me reposer, la meme que celle que nous avions
trouvé lors d'une de nos dernières ballade en foret avec mon mari", je reste dans cette clairière !!

Mon mari me manque et me manquera toujours, je l'aime depuis mes 14 ans. Je regarde le chemin parcouru et je sais qu'il est fier de notre
famille, de moi. Il nous a transmis sa force, cette force qu'il avait face à la maladie et qui nous permet "d'avancer" maintenant.

Les larmes coulent encore, les bougies brulent toujours, une à la maison une autre sur la tombe, cette lumière, signe de chaleur et de présence,
celà peut paraitre "bizarre" mais j'en ai "besoin".

Notre maison est notre nid, celui de nos enfants et de nos petits enfants et je fais de mon mieux pour l'entretenir. Les rires et les cris y résonnent à nouveau et c'est tellement bon de les entendre ! Le temps passe et fait son oeuvre mais l'Amour reste. Dans 2 semaines François
a 62 ans. Je l'aime. Je vous embrasse tous.

Hors ligne alberte

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #28 le: 01 février 2013 à 20:07:09 »
Bonsoir Chantal
Merci pour ce témoignage qui donne tant d'espoir, comme vous je passe par tous les stades .
Moi malheureusement je ne peux parler de Daniel à personne puisque je reste seule.
J'espère que les bons et doux souvenirs reviendront pour chasser ceux d'aujourd'hui.
Il me manque et me manquera jusqu'à la fin de mes jours, mais j'espère seulement que cette douleur se fera moins vive, moins lancinante pour soulager ma peine.
Tous les matins , j'allume une bougie devant sa photo, je lui parle ... cela me maintient en vie.
La solitude est lourde à porter, que l'on soit seule ou en famille.
Je pense à vous tous, je vous lis.
Alberte

Doromandre

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Re : Traverser le deuil: quand ça va vraiment mieux!
« Réponse #29 le: 01 février 2013 à 20:11:04 »
La douleur de l'absence, la culpabilité, le "marre de cette vie", le "pourquoi nous ?", les "je veux que tu reviennes", tout y est
passé, je suis passée par toutes ces étapes qui me laissaient sur les genoux, la poitrine en feux, à bout de souffle, à bout de vie


Bonsoir Chantal,

J'en suis encore là au bout de 4 mois (c'est si peu) !
A un moment où je doute de pouvoir jamais continuer mon chemin sans mon époux chéri, tes mots me font du bien. Certes, il me reste une bonne vingtaine de mois pour arriver à être mieux et je ne suis pas au bout de mes peines.

Mon mari me manquera toujours, je le sais, parce que je l'aime si fort.

Tu me donnes aussi la force d'essayer comme toi de garder notre maison et de la faire revivre avec le temps.
Merci beaucoup pour ce message d'espoir qui garde tout au présent.
Dominique