Ce texte n'est pas de moi mais il s'est présenté à moi sur facebook ce matin et m'a touché par sa justesse... cela ne résume pas 7 ans de deuil mais il fait écho et résonnance à ce que je ne parviens pas à exprimer aujourd'hui avec mes propres mots... je n'ai pas encore atteint l'état d'apaisement, la perte prend encore trop le dessus mais je suis quelque part sur ce chemin là... en quête
Je vous le partage....
Le deuil n’est pas qu’une émotion : c’est un dénouement, un lieu invisible où quelque chose a vécu… et n’est plus.
Il te traverse tout entier, laissant derrière lui une douleur profonde, là où jadis résidait l’amour.
Au début, c’est insupportable. Une plaie béante, que rien ne semble pouvoir refermer.
Mais peu à peu, le temps s’en mêle. Les blessures commencent à cicatriser. La douleur s’adoucit, mais la trace demeure — silencieuse empreinte de ce qui fut.
La vérité, c’est qu’on ne « tourne » jamais vraiment la page.
On avance avec elle.
L’amour que tu as porté ne disparaît pas. Il change de forme.
Il persiste dans l’écho des rires, dans la chaleur des souvenirs anciens, dans ces silences où tu continues à chercher ce qui n’est plus.
Et c’est ainsi. C’est bien.
Le deuil n’est pas un fardeau à dissimuler.
Ce n’est pas une faiblesse dont il faudrait rougir.
C’est la preuve la plus éclatante que l’amour a existé,
que quelque chose de beau a un jour touché ta vie.
Alors, permets-toi de ressentir.
Permets-toi de pleurer.
Permets-toi de te souvenir.
Il n’existe ni échéance ni manière « juste » de pleurer.
Il y aura des jours lourds, et d’autres plus légers.
Des instants traversés de tristesse inattendue,
et d’autres, emplis de gratitude pour cet amour que tu as eu la chance de connaître.
Honore ta peine, car elle est sacrée.
Elle témoigne de la profondeur de ton cœur.
Et un jour, à travers la douleur, viendra l’apaisement —
non parce que tu auras oublié,
mais parce que tu auras appris à porter l’amour et la perte ensemble.
Crédits à l’auteur.