Bonsoir BEBE,
Merci pour tes mots, j'ai été ému par l'histoire de Pépette, parce qu'elle m'a rappelé celle de notre Titou.
J'ai envie de partager ici ce soir ce que j'ai écrit dans mon livre pour Katia:
Je ne peux pas écrire ton histoire sans parler de Sam, ce chien, que j’ai accueilli un peu froidement, c’était le chien de C..., au départ, je n’en voulais pas mais, toi aussi, tu avais craqué en le voyant à l’animalerie, tu le voulais aussi ce petit chiot à l’air triste avec ses oreilles tombantes et son museau allongé un peu carré, je n’ai donc pas eu d’autre choix que me laisser séduire.
Tu as adoré ton beau Golden Retriever, « Mon beau Chien ! » tu disais toujours, il t’écoutait toujours, il te suivait partout, dans la maison, dès que tu changeais de place il venait se coucher près de toi.
Quand il faisait des bêtises tu lui disais « Titou, faut pas faire ça ! », et c’est tout, ça ne l’impressionnait pas trop. C’est toi qui l’as dressé, tu allais toutes les semaines, bien patiemment l’amener à Calas, et tu passais des heures au cours de dressage, lors d’un petit concours, tu lui as même fait décrocher une coupe, tu en étais très fière de sa coupe, deuxième place, mais quand même !
Quand tu rentrais du travail, il t’entendait plusieurs minutes avant ton arrivée, il se redressait, bien avant que la voiture ne se gare devant la maison.
Sam nous a accompagnés dans nos heures de ballades dans ta colline, dans nos randonnées en montagne à Jausiers, dans nos week-ends à Beauduc, il était infatigable, d’une douceur et d’une gentillesse extrême, sauf avec les chiens qui voulaient le renifler de trop près.
Nous allions souvent, avec Sam, dans ta colline ramasser du petit bois mort pour la cheminée, tu cassais les branches avec cette énergie et cette force qui m’a toujours impressionné, et puis tu t'asseyais par terre, fumer ta cigarette. Sam gambadait dans les buissons, et tu me parlais, de tout et de rien, un petit instant de bonheur, simple, magique.
Je me souviens quand tu lui caressais le ventre, ou quand tu t’asseyais par terre pour lui nettoyer ses grandes oreilles avec des cotons tiges, il « ronronnait » comme un chat.
Tu riais quand on se moquait de ses marches arrière, il avait peur de passer devant les escaliers, ou quand on devait le porter pour monter dans la voiture.
Peu importait qu’il faille passer l’aspirateur tous les jours et le brosser tellement il perdait ses poils, tu l’as tellement aimé, et il te le rendait sans faillir, jamais.
Sam t’a accompagné aussi dans ta maladie, il était devenu ton confident et ton compagnon de toutes tes longues journées, et je suis sûr que, comme tu le disais, il comprenait tout, tes craintes et tes douleurs, et il savait t’apaiser et te consoler. Il posait la tête sur ta main, ou sur tes genoux et se laissait caresser pour te faire comprendre qu’il était près de toi.
Quand il est mort, c’est moi qui l’ai accompagné dans son dernier soupir, j’ai été très affecté de le voir tomber et mourir, c’est pour ça que je ne voudrai jamais plus d’animal.
Douce soirée.