Bonjour Poète, Qiguan et Stana,
Merci pour vos messages, je n'a pas eu le cœur à communiquer hier et trouver vos post me fait du bien.
Hier, premier anniversaire sans lui, sans ses bras dont il m'entourait vingt fois dans la journée à cette occasion, comme à beaucoup d'autres. Heureusement je travaillais le matin, les collègues m'ont entourée du mieux qu'ils pouvaient, deux d'entre eux m'ont offert un petit bracelet en pierres naturelles.
J'ai dû partir rapidement après le déjeuner, la notaire nous avait donné rendez-vous à mon beau-fils et moi en début d'après-midi, elle n'était pas disponible un autre jour, les impôts réclamant leur part en septembre ...
Je suis ressortie dans un état de délabrement certain. Pour ne pas rester seule, je suis allée chez Truffaut demander une prorogation de bon cadeau, puis je suis rentrée, le temps d'un appel de ma grande sœur. Et j'ai enfin réussi à me rendre au cours de sport où je n'avais pas eu le courage d'aller la veille.
Cette maudite journée est passée, je ne suis pourtant pas soulagée pour autant. Elle me laisse un goût amer de chagrin souvent contenu, de manque accru de notre couple, du vide de toute envie, tout se fait mécaniquement ou par nécessité. Le temps est à l'image de cette vie, gris et d'une humidité froide et transperçante. Les bruits habituels se font entendre dehors, tondeuses, taille-haies, allers et venues de voisins.
Je vais écrire à l'amour de ma vie, puis me lancer dans un ménage intense afin d'empêcher cette morne torpeur s'installer.
Je vous souhaite une journée avec le plus de soleil et d'éclaircies possibles, au propre comme au figuré.
Baisers affectueux,
Marie