J'ai lu vos derniers posts, et je suis un peu l'opposé niveau culinaire.
Cuisiner et manger, ça m'occupe, ça donne un rythme à ma journée.
Ça me détend, un peu comme le coloriage (art therapie) ou un film. Je ne pense à rien, je me concentre sur les actions, les proportions. Je regarde les couleurs dans l'assiette. Je dispose...
Ça met mes pensées en stand bye.
Bon, comme certaines le savent parmi vous, moi j'ai perdu ma mère, et je vivais seule, donc j'ai été habituée à cuisiner que pour moi. Différence énorme par rapport à vous qui cuisiniez pour deux (ou plus) et mangiez en famille.
Mais tout de même.
Il y a un côté assez apaisant, qui stimule un peu la créativité en même temps.
Personnellement c'est un des rares trucs plaisants dans ma journée.
En ce qui concerne les plats qu'elle aimait, je suis émue quand j'en mange ; mais je pense fort à elle, et je l'imagine en train de les déguster. Et je vois ça comme un partage, un petit clin d’œil.
Bon, je vous rassure j'ai eu des moments où je n'avais pas envie de cuisiner. Ou je me contentais de pain/fromage ou pain/jambon. Surtout pas de cuisson, et pas de vaisselle.
Mais puisque manger est obligatoire, autant que ce soit source de plaisir.
Pour le ménage par contre, y a encore du boulot... je suis bordélique et mon appart mériterait un bon coup de propre.
Ce week end, j'ai lavé le sol de ma cuisine, ça faisait plus de 6 mois que je l'avais pas fait ; j'avais juste aspiré.
Ma mère qui était maniaque serait folle.
Les vitres, idem. La dernière fois, c'est ma mère qui les a nettoyées. Elle voulait me donner un coup de main pendant que je cuisinais (tiens, on retrouve le plaisir de cuisiner...). Je ne les ai pas nettoyées depuis. C'est un de mes objectifs des vacances. Me remettre à jour dans le ménage.
Ca va me coûter mais je pense que je me sentirai mieux quand ce sera fait.