Bientôt 5 mois avec des journées plus ou moins difficiles, une tristesse toujours latente. Cette douleur tapie au fond de moi qui surgit à tout moment sans prévenir. Tu me manques dans le moindre petit geste quotidien. Hier j'ai déménagé ma fille, son année se termine et tu n'étais pas là. Tu m'avais accompagnée en septembre pour l' aider à s'installer puisque son père était aux abonnés absents. "Je sais ce n'est pas ma fille, mais nous sommes un couple, mon Coeur, et ta fille n'est pas responsable de l'attitude de son père." Voilà ce que tu me disais quand je râlais après son père qui se dégageait de ses responsabilités sur toi. Je l'ai fait ce déménagement avec ton meilleur ami, ce qui bien sûr mettait encore plus en relief ton absence. Vous étiez comme deux frères. A lui aussi, tu lui manques. Aujourd'hui je suis à ramasser à la petite cuillère. Bien sûr je fais les choses et tout le monde trouve ça hyper courageux. Tu parles, comme si j'avais le choix. Je ne sais pas ce que c'est mais sûrement pas du courage, je m'effondre dès que je suis seule. J'ai fait une superbe crise d'angoisse cette nuit. Je n' en menait pas large et aucune séance de méditation n' en est venue à bout. Seuls tes bras auraient pu... . Tu me manques tellement, je ne l'aurai certainement pas faite si tu avais été là. Encore une journée sans toi et une nuit et etc... Voilà ma vie sans courage, sans sens. Il y a ma fille mais elle est en train de prendre son envol et il est hors de question de lui rogner les ailes avec mon chagrin. Son père lui en cause suffisamment. Cette douleur, la douleur de ton absence est insupportable. Je t'aime mon amour.