Bonjour Caroline,
Je suis d'accord avec Yohann, nous devons pouvoir nous aider avec un peu de chimie.
Dans le temps, on respectait un longue période dîte de deuil, on laissait le temps au personnes touchées par une perte cruelle, de remonter doucement à la surface. Pour montrer cette fragilité, les femmes s'habillaient en noir, les hommes portaient un brassard. Souvent cela durait de longs longs mois. Chacun respectait cette peine.
De nos jours, nous n'avons plus le temps. On doit reprendre son travail, assumer toutes les responsabilités et sourire s'il le faut. En plus, nous avons une espèce de pudeur à ne pas montrer notre chagrin à des inconnus. Tout doit aller très vite. Les médicaments peuvent nous aider à tenir le coup, au moins à l'extérieur.
Je prend 20 mg de SEROPLEX chaque matin, depuis 16 mois. C'est un stabilisateur de l'humeur, il évite les angoisses, et les peurs paniques. Mon médecin n'est pas d'accord pour que j'arrête pour l'instant. Il n'y a pas d'accoutumance, il faut diminuer lentement, c'est tout.
Il m'avait prescrit aussi de l'ALPRAZOLAM. Cà, c'est un antidépresseur. J' ai rapidement pris la décision de diminuer et d'arrêter. J'ai aussi refusé les somnifères, et j'ai un médicaments "d'urgence" en cas de grosse crise.
Je ne suis pas très chimie non plus et j'ai tenté l'acupuncture. Cela m'a procuré une grande détente et je vais m'y remettre.
Et puis j'ai eu l'occasion de me faire masser (au Maroc), plusieurs fois : pour moi, c'est un très grand délassement du corps et aussi de la fatigue.
Et, une fois encore Yohann a raison : Une béquille pour avancer, une épaule pour t'appuyer, une oreille por t'écouter...
PiMa