Oui, après 18 mois, il est dans ma tête du matin au soir, dès que j'ouvre les yeux jusqu'à ce que je les ferme, en pleurant le soir. J'arrive à vivre normalement pour le reste, mais les moments d'inactivité forcée (voyage en transports, marche, attentes aux caisses des supermarchés, etc.) restent des moments délicats à gérer. Au delà de ça, il faut avancer pour les enfants, il y a la télé, les tâches quotidiennes qui arrivent à accaparer l'attention de longs moments, mais il est toujours là dans ma tête. Je ne crois pas que ça s'arrêtera jamais.