Inconsolable KTY,
Comme nous tous ici.
Qiguan est de si bon conseils.
À quoi on s'accroche? Je ne pourrais te répondre, je ne peux que partager avec toi un coin de mon cœur.
Comme des montagnes russes, un jour on se surprend à s'habiller et manger assis dans une assiette, puis on replonge d'épuisement, et de nouveau un printemps nous rappelle aux souvenirs heureux, et les larmes de colère se muent en tristesse, on va chez le coiffeur après des mois, on en ressort à l'envers, car en rentrant il ne sera pas là pour dire "ça te va bien ma chérie"
On se résigne.
La solitude en bagage, encore plus lourd quand on se retrouve entouré par nos proches qui deviennent des étrangers du sentiment, ils sont impuissants, c'est effrayant de tout perdre comme ça, souvent je me demande comment j'aurais agis si cela était arrivé à ma meilleure amie ( ex amie, depuis les 11 mois de traitement de Darling, comme mes ex parents...)
Qu'aurais je fais ? Dis ? Aurais je ouvert mes bras ou fermé les yeux ?
De notre sentiment d'abandon.
On s'y habitue à cette solitude, quelquefois j'ai besoin de reprendre des forces en m'y replongeant, comme en terrain connu, j'ai balisé cette solitude la première année.
Ni Tv, ni lecture, ni téléphone, le minimum de tâches ménagères, juste survivre comme tu dis.
C'est devenu ma compagne, fidèle toutou qui me suivait partout, surtout dans la foule, une bulle protectrice.
Quand elle me manque, quand je sens que je faiblis, par l'approche d'une date anniversaire, ou d'une première fois de notre petit, alors je lâche tout, je reprends mon bagage de solitude et j'attends que ça passe.
La musique aussi m'a tenu la tête hors de l'eau.
Écrire ici m'a permis de me détacher de cette douleur, et de la voir sous toutes les coutures.
Analyse d'un naufrage.
Je te souhaite de pouvoir exprimer ta peine.
Bien amicalement, je t'embrasse.