Merci loma
Ce matin je suis retournée dans mon petit bistrot habituel, je voulais boire juste un café mais finalement j'en ai siroté trois^^cette fois c'ètait la patronne du bar qui était là, ainsi que deux habitués. Je me suis un peu trop livrée à eux mais c'ètait plus fort que moi. Voyant qu'ils ne me comprenaient pas, elle m'a défendue et soutenue par ces paroles: "Ne croyez pas que c'est fini: il y a encore quelque chose dans son regard...je la connais. Elle n'a pas eu de chance...je le connaissais, son copain. C'est injuste: tomber dans ses escaliers et en mourir, on n'imaginerait jamais!" Elle sais combien nous nous aimions.
Au bout du compte ce moment doux-amère comportait plus de douceur que d'amertume et m'a fait du bien.
Mon humeur a été mitigée le reste de la journée, mais là ça peux aller.
Il faisait plutôt bon aujourd'hui, avec un rayon de soleil que j'ai trouvé très agréable. Ca + le fait qu'il y ai toujours quelqu'un pour me comprendre a un peu réchauffé mon cœur.
Je suis touchée par la gentillesse de la patronne du bistrot. Ca me change de tous ceux qui se sont exclamés depuis 10 mois et 1/2-et il y en a eu beaucoup, d'un air plus ètonné que compatissant: "Quelle mort à la con, quant même! On n'a pas idée!" Et ce serait quoi, une mort intelligente?...Il n'a pas souffert, c'est déjà beaucoup, non? Et c'est assez douloureux comme ça pour ceux qui restent.
J'ai beaucoup écrit sur des forums aujourd'hui, ça m'a fait du bien. Je crois que je vais bientôt pouvoir dormir. Et demain matin je ne traînerai pas au lit: c'est quant je reste couchée trop longtemps, inactive physiquement et moralement, que les mauvaises pensées reviennent. Je vais faire l'impossible pour me lever du bon pied et passer la meilleure journée possible.
Bonne nuit à tous!