Pour ce qui est de la présence physique, elle nous manquera toujours je pense-je parle de savoir l'autre physiquement à nos côtés, pouvoir le toucher, nous blottir contre lui, ou même juste lui tenir la main, l'effleurer, perçevoir sa chaleur corporelle, les battements de son coeur, son odeur, tout ce qui fait la personne physique, vivante de cette vie si précieuse. Quand nous sommes dans l'acceptation, nous apprenons à aimer l'l'être cher diffèrement; oui, le manque de cette présence physique, "concrète", que nous pouvions voire, toucher, aimer à tout egars autant que la partie spirituelle de l'autre, nous manquera toujours je pense, mais ce manque s'adoucit avec le temps. Comme dit Qiguan, nous apprenons à aimer, comment dire? L'escence de l'autre, ce qui ne signifie pas vivre dans le souvenir, mais honorer celui-ci.
Concernant le manque plus sexuel, je l'ai connu après le dècès de Pierre, mais très peu après celui de Jean-Philippe. Non que notre relation ai été moins passionnelle à cet egars avec lui qu'avec Pierre, au contraire peut-être, mais je ne sais pas, c'est peut-être l'expèrience du deuil qui m'a fait relativiser cette absence-là...tout de suite, j'ai èprouvé un manque de son absence physique, mais plutôt pour les aspects plus quotidiens. Mais dans les deux-cas, la vide que laisse ceux que nous avons aimés (et aimeront toujours, le départ de l'autre n'efface pas l'amour spirituel non plus et surtout) est le même.
Oui, quand nous avons le privilège de recevoir des petits signes, quels qu'ils soient, des personnes que nous avons tant aimées est un rayon de soleil à chaque fois
je pense aussi qu'il ne servirait à rien de les provoquer, ils arrivent quand nous en avons besoin, comme une petite surprise qu'ils nous font
ils savent certainement mieux que nous ce qui peux nous faire du bien ou non, du moins c'est ma foi personnelle de le penser.
Revoir des photos, écrits ou autres objets ayant un rapport avec eux peut aviver la souffrance dans un premier temps, et pourtant, sois nous en avons besoin malgrès tout, soit il vaut mieux les laisser un peu de côté en attendant d'aller mieux; un jour, nous sommes heureux de les retrouver et de penser aux bons souvenirs. Ca dépend des personnes et des situations.