Dernier groupe de parole aujourd'hui :
bilan de ces séances de l'aide car seul endroit où j'ai pu régulièrement parler avec des pairs ! de la même douleur, de la même souffrance ce fut très important pour moi qui n'ait pas d'espace perso à mon domicile de par la présence de ma mère sous mon toit.
cela a complété le forum mais une fois par mois ce fut bien trop peu !

Parce qu'il y avait dans ce groupe le manque de thématique j'ai lu beaucoup et écrit ici
parce qu'il manquait de faire avec des personnes veuves des activités ensemble j'ai suscité des rencontres informelles d'endeuillé(e)s du forum et ce fut magnifique à chaque fois !
je communique un peu avec des personnes veuves par mail et un peu par téléphones ça aide aussi et je dois l'amplifier.
j'aurai apprécié d'avoir près de chez moi une personne veuve pour se soutenir plus ... mais la vie en a décidé, là aussi autrement.
Je viens de chercher la différence entre acceptation et résignation :
http://ducielalaterre.org/fichiers/travail_sur_soi/difference_entre_resignation_et_acceptation_VWz.phphttp://cnl-naturopathie.ch/le-chemin-vers-l-acceptation/ "Par rapport à certains changements, nous ne dépassons pas le processus de la résignation. Ainsi en va-t-il le plus souvent des maladies graves, des infirmités qui nous frappent, de la perte d'êtres chers ou de l'incarcération." dans
http://www.leger.ca/GRIS/Phase4.Larsignation.htmlje pense que l'on pourra accepter notre nouvelle vie à force de travail mais pas accepter la perte ...
"L'acceptation est inconditionnelle, elle dit oui : oui à la colère, oui à la rage, oui à la haine, sans reproche.
Il est très utile de comprendre que ce n'est pas moi qui suis en colère, qui ai de la haine. Ce n'est pas ma colère, ma rage. C'est uniquement l'énergie de la colère, de la haine, de la rage. Ce n'est pas personnel. Nous nous identifions à ces énergies : ma colère, ma haine, ce qui les renforce et nous empêche de les évacuer. C'est très douloureux. Quand nous acceptons réellement ces états mentaux, notre cœur s'ouvre et l'amour devient possible. Quand nous acceptons le chagrin cela libère un espace pour la joie." dans
http://vipassanasangha.free.fr/t17_acceptation.htm"Derrière la résignation, il y a un « non » intérieur camouflé, une façon de se positionner en victime. Alors qu’accepter c’est consentir sereinement à un état de choses contre lequel on ne peut rien. Il s’agit de dire « oui » à ce qui ne peut être changé parce que cela fait partie du jeu de l’existence, qu’on le nomme destin ou karma ; et, dans un second temps, de changer ce qui peut l’être." Denise Desjardins dans
http://www.psychologies.com/Culture/Savoirs/Philosophie/Interviews/Denise-Desjardins-Accepter-n-est-pas-se-resigner"Nous devons pleurer si l’on est triste, crier si l’on est en colère. L’important est de ne pas étouffer nos émotions par honte. Et de ne pas les juger. Il ne s’agit pas non plus de s’y abandonner avec complaisance mais d’y adhérer, afin de supprimer l’opposition intérieure entre nous et elles."
"Après un décès familial, la perte d’un emploi ou d’un objet cher, j’ai beau comprendre intellectuellement que je ne reverrai plus l’objet de ma tristesse, le processus demande néanmoins davantage de temps pour que je cesse de souffrir ; l’acceptation accélère considérablement ce processus. " dans
http://www.psycho-ressources.com/bibli/lacher-prise.html 