Samedi après midi fut éprouvant
j'étais pour un moment de détente à la piscine avec ma petite fille quand dans un bassin j'ai vu celui qui fut 36 ans notre généraliste quand nous habitions l'autre ville et qui était ami d'enfance de Jean
j'avais su qu'il avait eu il y a 2 ans environ un gros AVC ... et cessé le travail bien sûr
Là j'ai vu qu'il me reconnaissait, je ne savais pas quoi lui dire ne sachant son état de récupération ...
il m'a de suite fait comprendre qu'il avait au niveau cérébral pu récupérer et savait/Jean
j'avais dans mes bras avec les flotteurs ma petite fille
mes émotions étaient à leur comble
j'aurai eu tant à dire que je ne pouvais pas dire ... de par les circonstances ...
pourquoi fallait il donc que cette rencontre ait lieu là alors que je ne pouvais laisser aller ma douleur, mes questions ...
?
On a pu échanger quelques mots/fin de vie, dernière maladie ... et terminé sur un message plein d'amour à transmettre à ma fille qu'il aime tant qu'il a tant aidé ...
j'ai transmis au retour de piscine à notre fille qui bien sûr là à un peu craqué sous les émotions moi avec mais les petites étaient là ...
Ce fut secouant ! de tenir/présence de ma petite fille ! j'ai différé le craquage au soir ... mais c'était différent. Lui connaissait nos combats jusqu'à 2007 ...
ensuite après le déménagement il avait croisé Jean une fois dans un magasin ...
j'aurai eu beaucoup à dire, ça m'aurait fait du bien, ... les circonstances ont fait que non ...
Là des rêves en ce moments sont difficiles les nuits ...
j'ai beaucoup aimé cette réponse sur une autre partie du forum de Yacine
"
Tu as le droit de te sentir mieux, il n'y a pas de normalité pour aller mieux.
Le chemin du deuil est en dent de scie, certains moments on va mieux, puis d'un coup beaucoup moins bien, ce que tu dis est tout à fait compréhensible et fait partie du deuil.
La culpabilité au cours du deuil est une des émotions les plus complexe à vivre, elle est légitime mais elle ne doit pas t’empêcher de vivre."