Bien-sûr qu'on comprends et qu'on sait...
Et même si nous n'avons pas le même nombres d'années de manque et d'absence, nous connaissons cette douleur atroce qui nous traverse le corps et nous embrume le cerveau, nous inonde les yeux, nous oppresse les poumons, nous sert le cœur, noue la gorge, tord le ventre, crispe la mâchoire, la nuque, nous fatigue, nous épuise, nous asphyxie, on veut oublier, on veut revenir en arrière, on veut crier, hurler, et on finit par juste pleurer...
Et puis on laisse passer cette tempête, on redevient résilient et on continue, jusqu'au prochain cyclone...