Bonjour Mely,
Chaque situation est différente alors ce n'est pas facile de donner des "conseils" utiles.
Pour compléter ou aller dans le sens de Qiguan, je dirai que les maîtres mots pour moi ont été (et sont) :
Simplification à l'extrême de tout ce qui peut l'être :
- presque plus de repassage (plus envie, plus le temps) : le soir 1 pièce ou 2 pour le lendemain s'il y a vraiment besoin
- simplification des courses au maxi (le drive est une très bonne alternative, beaucoup d'enseignes le font : tu passes ta commande sur internet le soir quand les enfants sont couchés et tu récupères tes cartons de courses en rentrant du travail le jour que tu as choisi. Comme tu peux enregistrer ta commande pour t'en resservir les fois d'après il n'y a que la première fois que c'est un peu long)
- réduction du ménage au strict minimum (on découvre que la serpillère pas passée un WE n'est pas dramatique ...)
- vigilance +++ sur la paperasse par contre pour ne pas zapper une facture, une échéance
Autres idées :
- sollicitation de ton entourage pour des taches que tu peux déléguer ponctuellement (aller chercher les enfants à une activité ou autre)
- demander à une jeune personne de ton entourage (nièce, cousine, voisine) si elle peut consacrer 1 h ou 2 dans la semaine à ta fille autour des devoirs (même si elle n'en a pas réellement besoin, ça lui permettra d'avoir un(e) grand(e) qui ne s'occupe que d'elle durant ce temps là.). Je n'y connais pas grand chose mais le fait qu'une petite fille de 8 ans, bonne élève, dise à sa maman, qui est instit, qu'elle en a ras le bol des devoirs ... ça m'interpelle. Pour les enfants (quelque soit l'âge) la perte d'un parent c'est difficile à plusieurs niveaux je pense : fin de l'histoire avec le parent décédé, abandon obligatoire et irréversible de la présence physique et morale de ce parent dans la vie future, crainte par rapport au parent qui reste "Et s'il lui arrivait quelque chose à lui(elle) aussi ? qu'est-ce que je deviendrai ? qui sera là pour moi dans l'avenir si j'ai besoin ?"
- dire (ou écrire) quand ça ne va pas, que tu es débordée, que tu te sens dépassée
- reprise d'une activité physique (n'importe laquelle, piscine pour moi mais ça peut être un peu d'étirements à la maison durant 15 mn... ça oblige à entretenir "la machine" qui va devoir traverser l'hiver sans embuches, ça relaxe, ça détend, ...)
Par rapport à l'activité professionnelle en elle même, c'est à la fois une difficulté et un moteur pour avancer. J'ai un travail qui consiste à gérer des personnes en difficultés (professionnelles, de santé, socio éco, relationnelles ...) et je n'ai eu d'autre choix que de me mettre en ON/OFF, d'occulter ma vie personnelle durant mon temps de travail. Il n'y avait pas d'alternative, je ne peux pas me laisser prendre par mes pensées, émotions, sentiments (je ne dis pas que ce n'est jamais arrivé et que ça n'arrivera pas mais c'est le mode de "survie" qui s'est mis en place en moi).
Voilà, ce n'est pas une grande aide mais des pistes de réflexion peut-être. Tu peux aussi essayer de faire des listes (je l'ai fait au tout début) , lister ce qui est :
- urgent (seule toi peut t'en occuper et c'est maintenant et pas plus tard)
- important (il va falloir le faire, l'indiquer sur un agenda, ne pas le perdre de vue)
- à faire, à voir (dès que possible ou à déléguer en totalité ou en partie)
- pas si important que ça (un jour... peut-être)
Parfois c'est ça le plus dur, faire le tri dans toutes les obligations (surtout lorsqu'on est épuisé). Découper les taches qui demandent beaucoup d'énergie et de temps en petites taches pour arriver au bout du compte à tout faire.
Bon courage à toi, mes chaleureuses pensées t'accompagnent
Bises