Moi non plus, je n'ai pas compris ou voulu comprendre qu'elle allait partir.
La veille au soir, j'y croyais encore ou je n'ai pas réalisé, bien qu'on avait commencé les piqûres de morphine., on me disait qu'on allait la transporter 2 étages plus haut, aux soins palliatifs.
Je n'ai pas compris ou voulu comprendre, les médecins ne m'ont rien dit non plus.
Et puis, à 9h30, le matin, elle s'en est allée
Et la, j'ai pris cela comme si je prenais un mur de face à 200km/h
Je ne crois pas être dans le déni, je sais qu'elle est partie.
Mais je m'en veux de ne pas lui avoir parlé, lui dire combien je l'aimais, lui crier tout mon amour dans les dernières heures.
Après 5 mois, toujours effondré, je pleure, parfois envie très forte de la rejoindre
Vous allez écrire qu'il faut du temps, que la 1ère année est la plus dure.
Je sors du psy ou d'un groupe de paroles, 1 heure après, de nouveau effondré.
La tristesse a envahi mon corps, il transpire la tristesse, je sens la tristesse.
J'aimerai donner du courage aux autres personnes sur le forum, mais impossible.
Je lis le forum, plusieurs fois par jour, mais j'y écris moins qu'avant, même pour un appel au secours, je m'enfonce.
J'avais lu, soit sur le site, soit sur le livre de Chr Fauré, après 6 ou 8 mois, c'est encore pire, car presque plus personne ne s'intéresse à la personne décédée.
Et il avait raison, juste quelques personnes.
Je n'en veux pas aux autres, mais c'est triste, et ça n'améliore pas mon état.