Messages récents

Pages: [1] 2 3 ... 10
1
Vivre la perte d'un parent / Re : Ma petite Maman chérie d'Amour
« Dernier message par Fox le Hier à 15:59:51 »
Durant ces 11 premiers mois de deuil, mais aussi durant les 4 années de fin de vie de Maman, j'ai pu compter sur une présence, une chaleur, un amour, discret mais entier. Celui d'un chien qui m'a accompagné ces 5 dernières années avec stabilité et fidélité.

Cet amour de chien, mon petit chou d'amour, est parti ce matin, rejoindre sa Maman, ses Mamans et ses amis. Ce départ est brutal et il ravive la douleur du deuil et ma solitude. Surtout il remet sur le tapis le manque de sens de toute cette mascarade. A quoi bon, si tout doit finir un jour ?

Certes ce n'était qu'un chien, mais il a été le réceptacle de mes pleurs, de ma douleurs, de mes doutes, de mes joies, de mes jeux. Tant de souvenirs à nouveaux qui se referment. Un lien, une continuité avec Maman qui se rompt. C'est insupportable.

Merci Djudju, mon amour de Juk, de toute ta gentillesse, de ton flegme, de tes câlins, lové contre moi. Je ne sais pas du tout comment gérer cette nouvelle épreuve. Les bras m'en tombent et je suis au fond du trou, épuisé. Je sais juste que tu seras accueilli et choyé par Maman, et ton âme est bénie. Car tu as été le support de mon amour, de celui de Maman, et que tu mérites d'être bien là où tu es. J'ai fait en sorte que tu ne sois pas seul, jusqu'au dernier souffle. Mort dans mes bras, encore une fois avec ta trogne irrésistible et moi en sanglot.

J'espère t'avoir apporté, malgré la maladie, un peu de confort et ce sentiment unique d'amour entre un chien et son maître. De t'avoir apporté suffisamment d'attention et de présence.  Cette nuit, dans mon lit, sans t'avoir à coté de moi va être très dur. Tu attendais ce moment avec impatience et délice, te lover au chaud dans la couette pour y passer la nuit, et si possible faire la grâce mat. Mon chien, merci pour tout cela. Ce sentiment de rentrer pour quelqu'un, de t'avoir à m'attendre gentiment à la maison, sans jamais te plaindre, sans jamais rien demander, va être remplacé par un énorme vide. Je ne sais pas comment supporter ce nouveau départ. Tu m'a forcé à sortir quand les choses allaient si mal. A discuter avec des inconnus. Et là maintenant, à quoi ma vie va ressembler ?

Je t'aime Juk, je t'aime Maman. Prenez soin l'un de l'autre, où que vous soyez.
2
Discussions Générales / Re : Réussir à parler de mon frère
« Dernier message par Stana le Hier à 13:53:31 »
  Bonjours Amélia. Tu devrais peut-être ouvrir un fil sur ce forum, dans la rubrique appropriée, où tu pourrais t'exprimer librement, comme ça te vient. Il est parfois-souvent même-plus facile de s'exprimer par ècrit. C'est le premier pas qui compte...tu viens de le faire en postant ce message concernant ton frère et certains de tes ressentis. Ca pourrait t'aider, je pense, d'èchanger avec d'autres personnes vivant, ou ayant vécu la même chose. C'est la meilleure thérapie que je connaisse. J'espère que tu pourras y arriver, ou trouver d'autres moyens d'apaisement. Mettre des mots sur les maux est déjà un petite libèration.
 
3
Les beaux textes / Re : C'EST EXACTEMENT ça le deuil
« Dernier message par Stana le Hier à 13:33:37 »
  C'est tellement vrai! Oui, un cri silencieux, un hurlement même, dans les premiers temps, que l'on est seul à percevoir,-et pourtant on l'entend vraiment en nous-ce qui augmente encore notre sentiment de solitude, et aussi celui d'être incompris....même quand il s'apaise, peu à peu, il en reste effectivement toujours quelque chose. Le grand cri de notre souffrance d'alors était si assordissant que l'echo en reste. Merci pour le partage  :-*
4
Vivre le deuil de son conjoint / Re : chanson qui peut-être vous 'parlera'.
« Dernier message par Stana le Hier à 13:15:36 »
  Ces paroles expriment bien ce que nous èprouvons, ou avons tous èprouvé. Les beaux textes-chansons, poèmes...-mettent des mots sur nos maux, au point qu'on a le sentiment qu'ils ont été écrits pour nous. Et c'est bien le cas, quelque part, puisque l'amour, et le deuil qui va parfois avec, sont intemporels.  C'est pourquoi ce genre de textes nous parlent tant.
5
Vivre le deuil de son conjoint / Re : rien n'a changé
« Dernier message par Stana le Hier à 13:13:23 »
  Ce texte de Jean d'Ormesson est vraiment poignant, et vrai de bout en bout  :-* merci de le partager avec nous.
  Oui, on a beau savoir tout ça-que ce soit exprimé sous forme de métaphore ou non-ce n'est pas plus facile sur le moment, lorsqu'un deuil survient....et celui d'un grand amour est l'un des plus durs à traverser. Il faut plus de temps pour voir vraiment les choses sous cet angle, malgrès la nostalgie qui sera toujours là.
  Tu garde espoir de trouver un jour un peu d'apaisezment, même si tu as toujours du mal à y  croire, c'est déjà positif. Ca n'a pas l'air de grand chose, mais c'est tout de même important.

  Pensée pour toi  :-*
6
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une etoile filante
« Dernier message par Stana le Hier à 13:02:32 »
  Je te comprends Nilos. Tatouage ou pas, je peux te certifier que nous n'oublions jamais nos aimés, mais quand on en éprouve le besoin, c'est en effet un réconfort. Ca n'empêche pas non plus de continuer à vivre, ni de traverser les étapes de deuil jusqu'à ce que celui-ci devienne plus apaisé, ça aussi je le sais. Mais savoir qu'elle fera "partie de toi" pour toujours, non seulement spirituellement mais aussi physiquement  pourra t'apporter, j'espère, un peu de mieux-être.

  Parfois on en èprouve le besoin-il faut que ce soit véritablement un besoin, sachant que c'est pour la vie-d'autres fois non....ça dépend des personnes ou/et des deuils....personnellement, j'ai connu les deux. Juste après le décès de mon premier compagnon, j'ai ressentis ce besoin impérieux d'avoir ce témoignage d'amour incrusté dans ma chair, et là où tout le monde pourrait le voir. Ca m'a apporté, au coeur de la tempète, un très doux réconfort, et je ne regretterai jamais d'avoir fait ce choix  :) :-* en revanche, je ne l'ai pas  fait au décès de mon deuxième compagnon; je n'en avais plus les moyens, et aussi, je n'en èprouvais pas vraiment le besoin. Ce nouveau deuil, bien que très dur, s'est exprimé différement.

  Si tu sens que c'est important pour toi, c'est un bel hommage, un beau témoignage d'amour à lui rendre.
7
Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par Stana le Hier à 12:48:59 »
  J'ai lu avec attention ce si beau texte; en effet, lorsque ce que nous ressentons-et ça vaut pour tous les domaines, mais plus encore concernant ce  deuil que nous connaissons tous-est écrit, pensé comme un poème....ça apporte quelque chose de plus doux. Tout est exprimé différement, tout en restant très vrai, très juste. La poésie permet de mettre des mots, plus ou moins symboliques, sur ce que nous ressentons. Au pire des mes deuils, je sais qu'ils m'auraient mis un peu de baume au coeur, et j'espère que ce sera le cas d'autres personnes.

 :-*
8
Vivre le deuil de son conjoint / Re : parti dans les bois
« Dernier message par Stana le Hier à 12:40:18 »
  C'est magnifique. Ce texte m'a beaucoup émue . Merci pour ce beau partage  :-*
9
Vivre le deuil de son conjoint / Re : A la dérive, sans ma moitié.
« Dernier message par Stana le Hier à 12:35:44 »
  Bonjours Titigoo. Oui, cette date si importante-l'anniversairee de votre fils-a forcément ravivé plus encore le manque de celle que tu aimais tant. C'est tristement naturel de se dire que les dates, moments les plus précieux ne seront plus jamais vécus, partagés aux côtés de l'être aimé, que c'est injuste...savoir que ton aimée aurait été très heureuse de participer à cette joie doit être à double-tranchant: quand on se dit ce genre de choses: "Il ou elle aurait aimé, approuvé, etc..." tel ou tel èvènement est, quelque part, un encouragement, mais d'un autre côté , on ressens comme d'autant plus injuste le fait qu'il, elle, n'y était pas, ou pas physiquement...et, comme tu l'as si bien compris, les phases de deuil sont les mêmes pour tout le monde, même si elles prennent plus ou moins de temps, et se manifestent plus ou moins différemment selon les personnes. Certaines réactions-par exemple par rapport  auxdates-ont des similitudes pour tous.

  Comme dit Qiguan,on "continue" sans savoir comment, quand on est encore à une phase délicate. On se dit que c'est trop dur, qu'on est comme figé, que c'est insurmontable....jusqu'au jour où on réalise qu'on a quand même "tenu le coup", ne serait-ce qu'en continuant à vivre, à accomplir les gestes du quotidien, même si c'était extrêmement difficile, et qu'on a avancé à petits pas, de tous petits pas peut-être, mais bien rééls. Ce n'est qu'avec le recul qu'on prend conscience de ces petits pas-si timides qu'on se croyait immobile-mis bout à bout, ont joué leur rôle. Seul le temps permet de remettre les choses dans toute leur perspective.

  Je te souhaite tout le courage possible  :-*

 
10
Vivre le deuil de son conjoint / Re : A la dérive, sans ma moitié.
« Dernier message par qiguan le Hier à 10:36:23 »
si tu lis
Pandor
tu te retrouveras
et tu verras que malgré le poids, la cruauté du chagrin et d'autres ennuis
il est toujours là
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/mon-amour-est-parti-brutalement/
= il a réussi à continuer sans savoir comment

mon amitié t'accompagne
Pages: [1] 2 3 ... 10