Non, Eva, "ici aussi il faut être positif", non ...
Il faut être SOI-MÊME, uniquement !
Tant mieux si des fois le soleil tape à Mexico et que certains sont réchauffés et enthousiastes ! Youpie pour eux et que ça dure !
Le vide ... admettons que personne ne sait si il existe ou pas !
Et les "scientifiques" ont bien du mal avec la matière, l'anti-matière et la matière noire, et l'univers en expansion, le big bang, le big crunch et la définition de la lumière !!!
S'il n'y a pas de "vide", il y a toutefois des manques, des circulations d'énergies ou de dépressions ! Ce sont d'ailleurs ces indispensables différences qui créent le mouvement !
Laissons-nous exprimer notre deuil, en étant nous-mêmes, Eva, pas pour "faire plaisir", nous ne devons rien à personne !
Nous sommes dans une délicatesse infinie de sentiments, de doutes, de manques, d'incertitudes ...
Le deuil, comme la sensibilité, est fragile, demande la plus infinie précaution ...
c'est ce que je crois: jamais une "affaire réglée" !
L'amour s'exprime aussi dans le manque, il n'est pas toujours plénitude !
Il y a ce qui passe ET ce qui ne passe pas dans ce qui passe ...
Mais il existe (au moins l'illusion de) la perte ...
Nous sommes en deuil en perpétuel mouvement du coeur et de l'esprit ...
La suite de mon petit poème fantaisie du petit colibri, pour toi, Anne, maman de Manue:
"Tendez la perche au colibri :
Espérez bien qu'il ne se pose,
Demeurer près d'un coeur épris
Est plus fatigant qu'autre chose.
Son âme vibre beaucoup trop fort,
Et à quelle allure battent ses ailes !
Se poser parfois rien qu'un peu
A la lisière du danger
Il voudrait se poser, pour mieux
Lisser ses ailes et sa beauté ...
Si petit colibri s'endort
Il est au royaume des rêves ..."
En toute mexicaine amitié, Martine.