Deuil pathologique, deuil pathologique, ce serait pas plutôt LA VIE qui serait pathogène, avec LE PIRE qu'elle peut infliger à un parent, perdre son enfant ?
Ah, mais on ne corrige pas "La Vie" ... alors il faut nous corriger, nous remettre sur des rails, dans le sens de l'avancée ... ?
Je sais que mon élan vital est brisé et qu'il ne reviendra pas, car le suicide du petit est au-delà de mon seuil de rémission .
Je vivrai malade, en essayant d'être la plus sereine possible ...
Du fond de ma chambre obscure d'où je vois le monde en une petite image lumineuse, je peux encore ressentir de la sérénité ...
C'est ce sentiment-là qui me permettra de passer les jours, en lâchant prise ...i!ç!i ( petit mot ajouté par ma chacha Baïcka)
Trois ans et traumatisée comme au moment de l'insupportable nouvelle ...
C'est ma mort qui me guérira, en répondant peut-être à mes "pourquoi".
Je l'attends bien tranquillement, bien sagement, en paix avec elle, et en guerre froide avec "La Vie", celle-là ... elle nous a pas ratées .
On fait comme on peut .
càp (encore le chat !)
Bien solidairement, je te souhaite des embellies de ta météo intérieure, chère Eva .
Martine .