Hello Eva!
Content que tu ne sois pas partie fâchée, et c'est bien qu'il en soit ainsi, je trouve et je partage. Je partage la dureté de notre cheminement aux arrêtes si blessantes, mais arrêtes qui ne tranchent pas notre devoir de solidarité, voire une forme d'amitié, soit-elle parfois maladroite ou contre-indiquée. Alors, oui, je suis content de lire un post de toi, sachant aussi que notre besoin de distance ne pose pas une clôture si définitive et infranchissable que nous ne puissions, de façon plus ou moins sporadique, intervenir ou simplement transmettre quelques nouvelles. Reçois mes meilleurs sentiments ainsi qu'une certaine "fierté"(je ne trouve pas le mot exact, mais il y a un peu de fierté dedans, je pense) de se sentir moins seul dans cette façon de faire comme issue à ce trauma que nous avons vécu.. une forme de coalescence, un inconnu que nous vivons, que nous traçons, en quelque sorte, du mieux que nous pouvons. Pas impossible qu'un jour, je me pose la question d'animer des groupes de parents-deuil, mais bon, pour l'instant, je reste prudent la-dessus.
De tout coeur.
Pascal.