j'entends des "t'as l'air d'aller mieux", cette phrase a le don de me faire bondir, quand je peux j'y réponds " ça c'est ce que tu crois voir, je suis cassée, en miettes, dedans, dehors, certes les médocs m'aident mais je suis loin d'être sortie de ce cauchemard", depuis 10 mois j'ai trébuché souvent, je suis tombée, souvent, le seul "progrés" que j'ai fait c'est de savoir que je vais encore trébucher souvent et tomber souvent ; une amie m'a dit que j'étais dans une lutte constante refusant d'admettre le départ de Guillaume et les conséquences sur ma vie, elle a rajouté " en même temps comment accepter l'innaceptable ? " ; j'ai aimé la justesse de sa phrase, je crois qu'elle a raison "comment accepter l'innaceptable ?"
Ma ptite derniére a passé l'aprés-midi dans les bras d'un cousin de mon mari, ils étaient trop mignons, elle qui aimait tant les bras de son Papa, j'en avais le coeur tout serré, mais je suis contente qu'elle ai pû avoir ce moment, plus de Papa, pas de grand-pére, pas d'oncles, bref faudra bien qu'elle sache ce que c'est un homme quand même et mes ptits gars sont encore petits !!
J'ai une personne qui a "osé" revenir vers nous, à ma question " pouquoi tu nous as laissé tombé ?" il m'a répondu avoir trouvé trop dur de me voir si malheureuse ( je lui ai dit que ça je pouvais le comprendre) et qu'aprés il avait peur que je l'engueule de nous avoir planté !! c'est vrai que j'aurais pû mais je suis loin d'avoir les moyens humains de 'jetter qq'un', et puis je l'aime bien, il a du coeur, je lui ai juste que dis que les enfants et moi on étaient fragiles, de pas faire le yoyo ni jouer avec nous, on peut rien encaisser de plus
voilà pour ce soir
douce soirée
lapuce