Je suis en colére aprés toute cette foutu famille : j'ai compté : 1 soeur, 1 frère, 17 cousins v........., 5 cousins du côté de sa mère, je parle pas des parents, oncles, tantes ..... et qui pleure Guillaume aujourd'hui ? qui honnore sa mémoire pour ses enfants ? qui a transformé l'amour qu'il avait pour lui en quelque chose de positif pour moi et les enfants, la famille ? Toulours cette haine destructrice ! Vallait-il si peu pour qu'on fasse comme s'il avait jamais existé seulement 4 mois aprés sa mort ? il n'était pas parfait, il était comme chacun d'entre nous, mais il avait un grand coeur et une (trop grande?) sensibilité
On peut lui reprocher d'avoir été élevé par des parents "parfaits" et d'avoir essayer 25 ans de "rentrer dans leur moule", de ne pas avoir eu de regard critique sur leurs agissemement tant qu'il n'avait rien connu d'autre, mais il n'était qu"un enfant qui a essayé d'être aimé
moi qui ai partagé sa vie 12 ans je peux vous dire qu'il a vite ouvert les yeux sur tout, les repas chez ses parents n'étaient que critique sur tous : tout le monde y passait famille, amis, voisins car ces gens là savent tout sur tout !!
au début Guillaume faisait un peu ça, il s'est vite lassé de ma réponse " alors qu'est ce que ça peut te faire, ça te change quoi pour toi ?", trés vite il a vu les choses autrement, Guillaume c'était un gentil, dans le sens noble du terme ; il parlait peu mais des fois a essayer de voir des situations du passé avec ses "nouveaux yeux" :
- la participation d'A...... au divorce de J....., je sais qu'il en était malade pour ses cousins, il a essayé de leur tendre la main, à sa façon, en les invitant à certains évenements de notre vie ; je penses une façon pour lui de leur dire "pardon de pas vous avoir aidé", le savent-il ? je les ai croisé plusieurs fois depuis sa mort, ils me disent bonjour juste parce qu'on a le même nom de famille, regardent même pas les enfants
- Quand W.... s'est fait jetter : quand il t'a invité chez nous à Montastruc D....., c'était une façon de te demander pardon et de te (re)prendre en cousin, vous vous êtes loupés ce jour là, pour toute la vie ; je sais qu'il avait souvent parlé de vous avec M.B......, ( moi je comprenais pas le plaisir qu'il avait de parler de vous, j'en avais sadoule des V....... et j'avais mis tout le monde dans le même panier, j'en suis désolée, vous êtes pas les mêmes !)
y'a des phrases qu'il m'a dit qui me reviennent, elles en disent long sur sa souffrance, moi j'ai pas vu qu'il allait si mal :
une fois on parlait des enfants, que je voulais pendant les vacances prendre un peu de temps un coup avec les grandes, un coup avec les garçons, il m'a dit : "je vois comment tu fais, tu as toujours un mot pour chacun, tu t'interresses à eux individuellement, j'ai jamais eu ça moi"
une fois en allant le voir au foot un soir avec les enfants en rigolant " pourquoi tu viens au foot, tu détestes le foot " moi j'ai répondu " c'est pas le foot que je viens voir, c'est toi, et toi je t'aime" là il m'a dit que ses parents étaient jamais venus le voir à un match, lui demandaient jamais s'il avait gagné !
Aprés sa premiére semaine chez Jean-Marie , il m'a dit "faut qu'ils arrêtent les compliments, j'en ai eu plus en une semaine que toute ma vie avec mon père"
Je sais que tout ça le travaillait à l'interieur, il supportait plus d'être rejetté, mal aimé par ses parents, ses frére et soeur, je savais pas que ça le rongeait, le contraste entre leur monde et notre monde a été trop grand pour lui, il a pas réussit à le gérer, à encaisser, en voulant le rendre heureux, en essayant de lui construire une belle et grande famille, je l'ai tué
j'avais besoin de vous dire ça, c'est trop dur sans lui, il me manque .......
voilà le mail que j'ai envoyé à 2 cousins, plus facile que de parler en face