Tu sais j'ai la voix qui se sert,
Quand je te croise dans les photos,
Tu sais j'ai le cur qui se perd,
Je crois qu'il te pense un peu trop.
C'est dur de briser le silence,
Même dans les cris, même dans la fête,
C'est dur de combattre l'absence,
Car cette conne n'en fais qu'à sa tête.
Et personne ne peut comprendre,
On a chacun sa propre histoire.
On m'a dit qu'il fallait attendre,
Que la peine devienne dérisoire.
C'est comme ça,
C'est comme ça.
J'aurais aimé tenir ta main,
Un peu plus longtemps
"C'est dur de combattre l'absence,
Car cette conne n'en fais qu'à sa tête."
ça s'est vrai, elle n'en fait qu'à sa tête, nous surprend, nous éffondre pour un rien, un mot, une musique, une odeur, un souvenir ; saleté d'absence, aujourd'hui si présente pour les 8 ans de notre fils, je devrais être en train de jouer avec lui au lieu d'écrire sur cet ordi, toi aussi tu devrais ête là, c'est un jour de joie, mais voilà depuis mon réveil, "j'ai le coeur qui se sert"
incontestablement tu as emporté mon insouciance, ma légéreté, ma spontanéité, mes éclats de rire, ma bonne humeur naturelle, tu as laissé à tes enfants l'ombre de leur mère, tu m'as "dédoublée" pour prendre ta part, laissant une moitié pour tes trésors, je me sens comme ça, à moitié, un peu transparente, plus la même, je ne me re"connais" pas, qui suis-je aujourd'hui ? on peut en déduire que 2 - 1 = 0.5
allez lapuce, tu sais ce qu'on attend de toi, il te faut être forte pour tes enfants, remonte la pente ! j'en ai marre, je te veux !!!

tapuce