Bonjour,
Je voulais faire partager et aussi trouver du réconfort sur ce forum.
J'ai 36 ans, maman de trois enfants, j'ai déjà perdu mon papa en janvier 1996 il y a donc 21 ans et la en janvier 2017 j'ai perdu ma maman. Tous les deux sont partis des suites d'une maladie. Ma maman s'est fait opérer en avril 2016, à la base il s'agissait d'une simple malformation congénitale de l’urètre nous étions plutôt serain : il ne s'agissait pas de cancer (ma maman a eu un cancer du colon en 2006). L'urologue lui indique environ un mois après qu'il doit la réopérer car elle a une tumeur de haut grade au rein, opération prévu en juin 2016. Je vois dans les yeux de ma maman qu'elle sait pertinemment que les choses ne se dérouleront pas forcément bien. Fin août 2016 elle a des douleurs dans le bas ventre. Maman a rende vous avec un oncologue en septembre, je l'accompagne je ne veux pas qu'elle soit seule, il lui dit qu'il faut démarrer une chimio le plus rapidement possible. Maman lui demande sil y a une guérison possible et une chimio pendant combien de temps. Sa réponse : ça dépend de ce que vous entendez par guérison .... et la chimio au temps de temps que vous la supporterez . La nous sommes sous le choc. Maman refuse le traitement, elle sait bien ce qui l'attend....
Un mois plus tard les douleurs sont insoutenables, le généraliste lui prescrit de la morphine et elle accepte la chimio car elle souffre trop. Maman ne peut plus s'alimenter, les métastases gagnent de plus en plus, les ganglions lymphatique le péritoine .... Je suis la je suis proche d'elle, je ne supporte plus de la voir souffrir. Elle est hospitalisée mi novembre, le jour de son hospitalisation je demande à voir l'oncologue, je lui pose cette question : comment va maman ? il me répond que son état de santé est très mauvais. Je lui demande alors quel est son pronostic de vie, il me dit quelques semaines, Noël début d'année prochaine. Maman ne sait pas que je lui ai posé ces questions. Mais elle sait bien ce qui se passe, elle nous rassure, on parle beaucoup dans sa chambre d’hôpital elle me dit : vous ne chouinerez pas, et de bien rester souder frères et sœurs. elle fait aussi des projets, et la je ne comprends plus rien et je lui dit mais Maman, il ne pourront pas de sauver, elle me dit calmement je sais, mais je n'ai pas peur tu sais. Au bout de 3 semaines d'hospitalisation elle rentre chez elle. Il font une pause pour la chimio car les précédentes l'on mis à plat. Nous passons les fêtes, un très beau Noël, son dernier Noël. Nouvel an ou je suis prés d'elle, chez elle nous partageons une coupe de champagne, la dernière. Le répi de la chimio est finie elle reprend le 4 janvier. Je la vois très affaibli de cette chimio. Le dernier samedi, j'ai vu dans son regard mais je ne voulais rien voir. Le lundi elle se fait hospitalisées d'urgence car elle a très mal au jambe. Je suis très inquiète je n'arrive pas à la joindre. Je la vois le mardi elle là je ne la reconnais plus , elle n'a plus de force elle est épuisée, Le mercredi je reçois cet appel de l’hôpital, le médecin me dit : il faut venir votre maman m'a dit de vous appelez il faut prévenir vos frères et sœur, je crains qu’elle ne décède aujourd'hui. Tous les 4 nous étions la vers maman, jusqu’à son dernier souffle. Nous avons pu lui dire quelques mots. Elle m'a dit c'est ce que je voulais, elle a beaucoup trop souffert.
Je m'en suis voulu de mes pensées, j'ai souhaité aussi qu'elle parte car la souffrance qu'elle subissait était insoutenable, je ne voulais pas qu'elle est mal.
Aujourd'hui presque 7 mois après, je crois que je n'ai encore pas réalisé tout cela. Elle me manque tout les jours, je lui parle tout les jours, je lui demande pardon tous les jours mais je revis aussi cette souffrance tous les jours. Je n'en parle à personne, je n'ai pas beaucoup de soutien aussi, les gens pense que parce que vous avez le sourire tout va bien. J'ai fait récemment 2 séances d'hypnose pour éviter de revivre cette souffrance qu quotidien et ça m'aide beaucoup. Mais je pense que j'ai encore un énorme chemin à faire. J'hésite à consulter un psychologue, peut être par pudeur je ne sais pas. La vie est si injuste, mais il faut continuer quand même. Je souhaite plein de courage à toutes les personnes comme moi qui vivent cela.