Bonsoir Jeannine,
Vraiment désolée de te lire.
Pour ma part ,je pense que l'on ne "fait jamais son deuil", on vit avec , c'est sans doute pourquoi, tu pleures encore aujourd'hui le décès de ton mari.
T u as peur, je pense que c'est normal , comment ne pas avoir peur.....
La vie est un risque permanent, je le comprend bien plus aujourd’hui, je sais aussi qu'il n'y pas de " justice" juste, peut être, le destin , je ne sais pas.
Certains d'entre nous sont plus "frappés" que les autres, c'est bien dommage, mais mais c'est tout, nous ne sommes responsable de rien cela arrive....
Je comprend aussi , tu te demandes si tu pourras faire pour cette personne ce que tu as fait pour ton mari, tu te demandes , si tu en auras la force, si cela ne va pas te démolir définitivement.
Seule toi à la réponse et je crois que tu la connais déjà, essai d'anticiper au maximum, de te faire aider, avant et pendant, de te protéger, si tu le peux.
Accompagner, une personne que l'on aime jusqu’à sa fin, est une épreuve, très difficile à vivre, je l'ai fait pour mon mari, alors , je sais ..... et tu es sans doute restée, fragilisée par ce deuil.
Ton compagnon a peut être , de la famille, des enfants , des frères ou sœurs, qui peuvent peut être t'assister, et prendre en charge avec toi une partie de cet accompagnement.
Demande l'aide dont tu as besoin, pour te permettre de conserver , le moral et d'avancer au mieux, si tu peux.
Je crois que l'age n'a rien à voir , c'est surtout selon notre histoire, qu'elle ai été douce, ou dure, que que nous avons ou non , encore,la capacité de puiser dans le capital " forces", et je pense que le tien est bien entamé.
Je t'embrasse.
zabou