Si je peux me permettre elle n'est pas au cimetière elle est partout avec toi, dans tes souvenirs et surtout dans ton coeur.Moi je ne vais pas tout les jours au cimetière je lui parle comme s'il était a coté de moi.Et crois moi elle n'est pas seule tu es avec elle et elle est avec toi. Bon courage

Bonjour, moi non plus je ne vais pas au cimetière tous les jours, ça serait difficile, il est à 400km de chez moi. C'était son souhait, que son urne soit scellée près de celle de sa mère sur la  tombe familiale. Par contre, quand j'y vais, je me sens bien, apaisée, je suis près de ses cendres. Je n'ai pas compté le nombre de jours, mais ça fera 4 mois le 1 er Mars.

Bonjour Thierry,

je suis à 800 km du cimetiere. mais pour l'instant, je rentre une semaine chaque mois. pendant cette semaine, j'ai envie d'y aller tous les jours, mais arrivée sur le parking, je sais dejà que cela ne va rien m'apporter...je ne sais deja plus ce que je viens faire là. j'y reste 5 min, je pleure. j'essaye de lui parler, mais ce n'est pas spontané, je me force un peu. Et puis des fois,, je vois aussi ces petites vieilles qui sont là aussi à parler à leur mari...et je me dis que je suis encore trop jeune pour etre ainsi. Non Yoann ne voudrait pas cela.

courage

sofi

Oui, les cimetières sont des endroits où l'on rencontre des gens qui parfois nous aident, trouvent les mots qui retentissent parce qu'ils ont vécu un deuil, eux aussi ... le jour de la Toussaint mon petit-fils a interpelé une personne près de nous et lui a dit : "tu viens voir qui toi ?"

Ce jour là il a réalisé qu'il faisait partie de la grande famille des "endeuillés", à 7 ans, il a compris qu'il n'était pas seul à avoir perdu un être cher, (son papa pour lui)

Pour ma part quand je vois le nom de mon fils écrit dans ce cimetière, j'ai très mal ! ça me fait le même effet que quand j'ai vu son nom dans l'avis d'obsèques sur le journal ... je ne voulais pas y croire ... alors le cimetière j'y vais très irrégulièrement, porter un petit bouquet près du colombarium, oui ... mais il est avant tout dans mon coeur, mon fils ... je lui parle chaque jour, je l'interpelle, lui demande son avis ... comme avant quand il nous rendait visite ...
7 mois le 27 que je l'ai vu pour la dernière fois dans cette unité de soins palliatifs ... et ces fins de mois sont terribles, l'angoisse me reprend, comme si cette dernière semaine à l'hôpital, s'était inscrite en moi ... dans mes neurones ... je revis ses souffrances, ses douleurs
Alors je pleure encore et encore ...

De tout coeur avec vous tous,

Mamita

moi j'y vais le dimanche...parce que le dimanche, on aimait bien faire une ballade...c'est moi qui les secouait...allez, on bouge...ma fille est venue deux ou trois fois avec moi...presque en tremblant...je lui porte des fleurs...je plante...je jardine...je me suis liée avec une femme qui a perdu sa fille de cette même maladie horrible...Quand j'y vais seule, j'ai l'impression qu'il est avec moi dans la voiture...je sens sa présence...bien sur ,je sais qu'il est parti...au début , c'était comme un aimant , le cimetière, il fallait y aller, souvent...maintenant, je peux laisser passer deux ou trois semaines, ce n'est pas grave...mais j'ai toujours une plante qui attend dans ma cour que j'aille la planter là bas...je trouve des nouveaux rituels...des choses qu'il faisait lui, et que je fais moi maintenant...écouter la radio tout le temps, se passionner pour l'actualité...comme s'il revenait, comme s'il n'était pas parti...je l'aime toujours autant mais pas de la même façon...c'était mieux avant, quand il était un être imparfait et que je pouvais ne pas être tout le temps d'accord avec lui...il me manque.

Oh, Thierry, que je suis triste de te lire.

Je sais que quelques paroles, quelques phrases ne peuvent pas grand chose quand le chagrin est au plus fort.
Et pourtant je voudrais te donner une petite lueur d'espoir, tenter de t'apporter un tout petit éclat de lumière en te disant que tu vis le pire moment de ce deuil.
Moment où la solitude parait plus invivable, où l'absence plus intolérable, où il n'y a pas de lendemain.

Thierry, ces moments il faut les vivre pour accepter la suite, l'après.
Après, il y a la prise de conscience, et l'instinct de survie, et le sentiment qu'elle est là pour te soutenir, te guider pour reprendre ta vie en mains et reconstruire ce que vous avez bati ensemble.

C'est tellement injuste de nous faire subir cela. Tellement injuste...
Mais cette souffrance sublime ton Amour et te rend plus fort et pour elle, tu vas gravir cette montagne et atteindre le sommet et lui dédier ta victoire.

Je t'envoie force et courage, Thierry.

Marina

oui, c'est trop dur de perdre un proche
je pleure mon fils depuis ce matin
il en faut du courage
des jours vont bien puis la réalité revient en force
le cimetière j'y vais pas tous les jours j'aimerais bien mais ca fait mal

courage à vous tous