Voici le lien vers un ouvrage sur le suicide plutôt complet des Presses de l'Université de Montréal :
https://books.openedition.org/pum/10640
J'ai sélectionné le chapitre 4, mais les autres sont en lecture libre aussi.
merci beaucoup!
Me voilà égoïstement rassuré sur mon propre cas :
"Certains experts soutiennent même que la simple dépression en l’absence d’autres formes de troubles psychiques peut protéger contre le suicide".
En lisant l'article, c'est toujours très culpabilisant pour moi de ne pas avoir identifié la dépression de Ludovic, si ce n'est sa fragilité affective.
"Les troubles de la personnalité, et en particulier de la personnalité limite, sont présents dans environ un tiers des cas de suicide....la phobie de la solitude et le sentiment de vide existentiel" : je le retrouve tant...
"Le suicide ne survient pas spontanément, sans avertissement, même s’il peut parfois donner cette impression aux proches" : dans ma face pour la culpabilité, j'ai été aveugle
"le suicide se construit sur une période de plusieurs années, qu’il est l’aboutissement d’un long processus ayant ses sources dans l’enfance et qu’il est parfois relié à des événements qui entourent la naissance. " : tout est dit...
" la négligence vécus dans l'enfance provoquent un attachement insécure aux figures parentales parce que les besoins normaux d’un enfant ne sont pas assurés"
"Dans le second scénario, il développera un lien anxieux et il vivra une relation fusionnelle avec des demandes irréalistes et le besoin de déverser son angoisse sur les autres. Cette déficience dans le pattern d’attachement se transposera dans la relation amoureuse à l’adolescence et au stade adulte. Le succès marital est hypothéqué dès le départ parce que la personne peut difficilement développer une relation de confiance ; elle sera facilement méfiante ou aura des attentes irréalistes envers le partenaire." : tout est vraiment dit...
" les deux tiers de ces hommes ont une vie hypothéquée par une lourde histoire familiale (immaturité de la mère, violence du père, alcoolisme présentant la plupart des problèmes suivants : indifférence parentale, supervision relâchée ou exagérée, abus physique, abus psychologique, antipathie, manque de chaleur, favoritisme d’un autre enfant, renversement des rôles. Environ 40 % de ces hommes ont vécu un abandon ou un rejet grave de la part de l’un ou des deux parents. "
Merci beaucoup pour cet article, malheureusement très intéressant.... Je le relirai plus attentivement, mais j'ai l'impression de lire le vécu de mon pauvre Ludo qui a eu une sacrée force pour avoir une vie aussi exemplaire.