Bonsoir Gab. Je te confirme que se confier, surtout à des personnes qui peuvent comprendre, J'espère que ce forum te fera autant de bien qu'il nous en fait, à moi et à tans d'autres.
J'ai eu les larmes aux yeux en te lisant. J'ai connu une partie-une "petite" partie parce-que mon compagnon, dècèdé le 2 mai 2015, a eu, dans son malheur, la chance de ne pas souffrir
-de ce que tu décris. Lui est mort suite à une chute accidentelle dans ses escaliers le 23 avril 2015, sans avoir repris conscience. Comme toi je ne voulais pas y croire, non que quoi que ce soit aurait pus faire supposer ce qui allait arriver, mais parce-que c'est inimaginable d'imaginer la perte d'un grand amour...et, comme toi (toutes proportions gardées), parce-qu'il lui était arrivé toutes sortes de choses, principalement accidents et agressions, et qu'il s'en ètait toujours très bien sorti. Je n'étais pas présente lors de ces moments, mais tout le monde m'en avait parlé et le trouvaient "increvable"
je n'étais pas la seule à croire qu'il pouvait s'en remettre. L'annonce de sa mort a été la pire épreuve de ma vie-ça et son enterrement en fait, le 12 mai
je sais ce que tu éprouve et combien c'est déchirant.
On a fait en sorte qu'il reste dans le coma pour qu'il ne souffre pas et ne comprenne pas ce qui était en train de lui arriver. C'est l'une de mes principales consolations: qu'il soit parti en paix, entouré de tout le confort possible dans un hôpital. Même si je ne peux pas être certaine qu'il m'a entendue lorsque je lui ai dis, moi aussi, à l'oreille combien je l'aimais et l'aimerais toujours, je sais que je ne dois pas être égoïste: ce qui compte c'est lui. D'ailleurs on m'a confirmé qu'il est très possible qu'il m'ai entendue et ai senti mon amour
Pour toi c'est forcément pire puisqu'il a souffert pendant des années et est finalement parti, après tans de courageux et perpétuels combats. Il faut beaucoup plus de temps pour que les bons souvenirs prennent le pas sur les autres, et même sur la souffrance de l'absence.
Ton conjoint a fait preuve d'une ténacité, d'une force impressionnantes même lorsqu'il souffrait, il a voulu vivre le plus longtemps possible pour vous, pour votre amour, pour vos projets d'avenirs. Il a pus connaître des moments d'une certaine joie et d'optimisme auprès de toi, il n'a jamais baissé les bras. A présent il ne souffre plus-la souffrance c'est pour ceux qui restent
lui qui t'aimais tans et aimait tans la vie ne voudrait pas, sans aucun doute, que toi tu baisse les bras parce-qu'il n'est plus là. La plus belle manière d'honorer les morts est de continuer à vivre (ou plutôt à exister dans un premier temps), comme ils l'auraient voulu, et comme nous l'aurions voulu.
Tu peux nous parler autant que tu en èprouve le besoin, il y aura toujours ici des personnes pour te lire.