Auteur Sujet: se souvenir sans souffrir  (Lu 17439 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Claudahoa

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #30 le: 31 mai 2012 à 19:18:50 »
Bonjour Hirondelle,

Merci pour ce partage de souvenirs de ton mari,c'est si beau une si belle histoire d'amour,cela a du te nourrir et te laisser malgré une indicible douleur,un vide énorme, la force de continuer pour vos filles et petit-fils.Je n'ai connu que des hommes trop tourmentés pour radier de leur comportement la violence qu'ils m'ont fait subir...

Tendrement
Claudia

HIRONDELLE

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #31 le: 31 mai 2012 à 20:01:06 »
Bonsoir Claudia,

je te remercie d'avoir lu notre histoire, c'est vrai et je le redis, j'ai eu une CHANCE énorme.
la vie me le prend prématurément et le vide est immense mais ma richesse c'est l'intensité de nos sentiments partagés.
Lorsque je l'ai connu, j'étais une jeune fille sans éducation  . Il m'a appris le goût des belles choses, l'amour de sa famille, la fierté de ses racines. et mille choses que je ne voyais pas de par mon éducation

Tu as eu un parcours différent moins de chance mais tu as malgré tout et je ne pense pas me tromper un coeur immense et c'est l'essentiel. J'ai perçu dans tes messages une écoute sincère et une grande humanité.

Continue,C
Bonjour Hirondelle,

Merci pour ce partage de souvenirs de ton mari,c'est si beau une si belle histoire d'amour,cela a du te nourrir et te laisser malgré une indicible douleur,un vide énorme, la force de continuer pour vos filles et petit-fils.Je n'ai connu que des hommes trop tourmentés pour radier de leur comportement la violence qu'ils m'ont fait subir...

Tendrement
Claudia
laudia
tendresse
Hirondelle

Caroline3

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #32 le: 31 mai 2012 à 20:45:45 »
Ça c'est vrai Claudia, tu en as vu des mûres et des moins mûres, mais gosh, tu as une présence qui aide.

Moi aussi... merci! Et surtout, tout le courage nécessaire à ta dure épreuve,

Caroline xx

lilas52

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #33 le: 01 juin 2012 à 06:30:30 »
Bonjour à vous tous,
Chacun son histoire et cette même douleur de la perte de son compagnon, cette immense solitude et chagrin.
Mon histoire avec mon mari est toute simple, 34ans de vie commune avec quelque fois des disputes beaucoup de tendresses et surtout la même vision du monde. Mon mari était mon garde fou, celui qui savait me dire stop quand mon caractère trop vive me faisait me mettre en colère. L'ami sur qui je pouvais toujours compter. Dans notre famille c'était celui que l'on écoutait car il parlait peu mais juste. Je me sens vulnérable depuis qu'il est parti, j'ai peur de cette vie seule. J'ai commencé à écouter les vidéo, cela a mis des mots sur ma souffrance. Je suis entourée par mes enfants, ma famille mes amis. Je ne pense pas que mes enfants comprennent le vide que je ressens, ma tristesse oui. Ce qui me fait mal c'est de voir dans la rue des couples de notre age, ensemble ou un papie avec son petit. Je me mets à pleurer encore et encore. A la maison j'ai encore les habitudes quand nous étions deux. Nous nous aimions beaucoup et étions souvent ensemble. Notre centre d'intérêt était identique.
Depuis son décès, je dois m'occuper des papiers administratifs, je n'ai pas le temps de me poser. En même temps je me rends compte de tous ce que cela va entrainer financièrement. Suis je insensible de me poser toutes ces questions, alors que le décès de mon mari est tout récent? J'ai l'impression de vivre un cauchemar, je l'ai vu souffrir de se sentir si diminué et vouloir en finir. Mais pourquoi la maladie nous a frappé à nouveau, nous avions déjà perdu sa soeure, deux ans auparavant.
Merci de vos réponses.

HIRONDELLE

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #34 le: 01 juin 2012 à 08:04:01 »
Bonjour Lilas 52

Non, Lilas, tu n'es pas insensible bien au contraire. Je  suis dans une situation similaire à la tienne (mon mari malade 7 mois sur un lit à la maison) donc je comprends tes doutes et tes interrogations .

J'ai dû contacter la banque, le notaire, faire la demande de pension de reversion, réclamer le capital décès et j'avais "honte" de me préoccuper de mon bien être matériel mais c'est aussi notre instinct de survie

Malgré notre chagrin, la douleur immense nous devons faire face aux nombreuses tâches matérielles, régler les factures et continuer à vivre. J'avais le sentiment que ma vie ne pouvait pas continuer pour moi sans lui. Malgré tout cela , il faut faire face. Oui, il faut du courage et nous en avons toutes et tous et tu en as Lilas.


Je ne peux que te souhaiter encore beaucoup de courage et de passer cette épreuve .

Amicalement
Hirondelle

C'était aussi mon garde fou comme tu le dis si bien, entière et n'aimant pas les "demi-mesures" , il m'a souvent empêché d'aller trop loin
dans mes actes et en paroles.
.

Hors ligne Marina Saboya

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 657
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #35 le: 01 juin 2012 à 08:19:54 »
Bonjour Lilas,

Levée de bonne heure, toi aussi ?

Ton histoire est toute simple, c’est vrai, c’est aussi la mienne et celle de beaucoup d’autres. La majorité des couples n’ont pas besoin d’avoir des vies extraordinaires pour être heureux. Parfois, nous avons conscience de notre chance et en profitons, parfois, c’est après, quand le tsunami est passé que nous mesurons notre perte.
Peu importe, douleur, chagrin, vide immense, tristesse, larmes, angoisses… A croire qu’il existe une multitude de mots pour un dire notre malheur d’avoir perdu notre Amour.
La forme change, le fond est le même.

Les vidéos, les livres, les témoignages sont d’un grand secours. Ils nous permettent de nous rassurer : nous suivons le chemin, un chemin sans fin, extrêmement périlleux  et atrocement difficile, un chemin que l’on redoute de prendre car il engage vers une vie qui ne nous plait pas du tout.
Au fil des pas, un à un, trois en avant, deux en arrière, stop, arrêt, épuisé(e) déjà, une main qui se tend, un(e) écorché(e) de la vie qui s’assoie un instant à coté de nous, un autre encore plus détruit, et on repart.
Parfois, on se retourne et on s’aperçoit que bon an mal an, on a avancé. Parce que quoi qu’il arrive, il faut avancer.

Et peu à peu, tu vas découvrir que tu as au fond de toi des ressources inconnues. Il était ton garde-fou ? Il le sera encore et toujours, car chaque fois que ton caractère t’emportera au-delà des certaines limites, même absent, il t’arrêtera, te calmera, t’apaisera. Il était ton soutien, il t’épaulera encore et tu apprendras à voir avec ses yeux et à penser comme lui, tout en trouvant ta force en toi. C’est terrible à quel point la disparition de notre Amour nous transforme, terrible, douloureux , mais on y arrive.

J’ai eu ce sentiment d’incompréhension du tout ce que provoque la perte de son conjoint et j’ai écrit un texte, que je voulais donner à ceux qui m’entourent. Je ne l’ai pas fait. Nous ne sommes plus dans le même monde. Eux disent : c’est terrible, mais elle va s’en sortir, elle est forte, ou elle a heureusement les moyens (çà, c’est horripilant), ou encore elle est jeune, elle refera sa vie… et tout un tas d’autres âneries qui partent probablement d’un bon sentiment, celui en tout cas de se rassurer de ne rien faire pour nous aider. Souvent, ils ne pensent qu’au chagrin, ce qui bien sûr est le plus important, mais il y a tant d’autres choses ! Et tout cela, brusquement sur des épaules déjà affaiblies, c’est bien trop lourd.

Tout cela est « normal », et même je dirais que se perdre dans les problèmes administratifs, financiers, problèmes d’organisation, de réorganisation est une petite soupape au chagrin. Quelques instants on pense à autre chose.

Voilà, Lilas.
Tant de questions, tant d’interrogations, tant d’inquiétudes. Nous pourrons peut-être t’aider à trouver quelques réponses et te soutenir dans ton apprentissage comme nous même avons été soutenus.

Marina
PiMa

Mieux vaut souffrir d'avoir aimé que de souffrir de n'avoir jamais aimé.

Chris-ka

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #36 le: 01 juin 2012 à 09:04:22 »
Lilas,

Merci de nous avoir fait partager ton histoire, une histoire d'Amour tout simplement comme nous l'avons tous et toutes vécu ici ...

Malheureusement, en plus de l'immense douleur que nous ressentons après une telle perte, s'ajoutent les problèmes administratifs et financiers et nous sommes bien contraints d'y penser ... comme il est évident aussi que de se retrouver avec un seul salaire sera problématique au quotidien.

Tout comme toi, j'ai beaucoup culpabilisé d'avoir de telles pensées, une impression de cupidité. Comme quand on m'a remis le chèque "capital décès" entre les mains, ce chèque qui me paraissait représenter l'argent du malheur. J'ai d'ailleurs mis plusieurs semaines avant de pouvoir le placer sur un compte.

Prends soin de toi.

Amicalement,
Karine

lilas52

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #37 le: 01 juin 2012 à 09:29:23 »
Bonjour
C'est exactement ce que je ressens quand je fais toutes ses démarches, l'argent comme si c'était cela le + important,l'administration ne nous laisse aucun délai. 7 jours pour les démarches!!! moi aussi cela m'agace de les entendre redire la même chose. C'est pour cela que je n'ai qu'une envie m'isoler chez moi, crier ma douleur. J'ai une "amie" qui m'a dit : les veuves refont vite leur vie!!!
peut être et c'est à souhaiter pour ceux qui le veulent, mais dire une telle chose à une personne qui vient de perdre son mari c'est dur.
Aujourd'hui je suis  chez ma mère qui a besoin de moi, demain chez mon fils, je ne veux pas me couper du monde et encore moins de ma famille, mais j'ai hâte de me retrouver dans ma maison. Quand j'arrive avec ma petite valise, j'ai l'impression de ne plus exister  d'être une expatriée.
A bientôt de vous lire.

QUENOUILLE87

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #38 le: 01 juin 2012 à 10:44:52 »
J'ai ressenti la même chose quand le capital décès nous a été versé. J'ai plus d'argent de côté aujourd'hui que nous n'en avions ensemble. D'un autre côté, il faut penser à nos enfants. Notre fille commence tout juste ses études qui doivent durer six ans, loin de chez nous, je n'ai plus que mon salaire pour tout financer, les charges sont les mêmes avec des revenus divisés par deux. Alors, tout est bon à prendre. Par contre, ces démarches sont fastidieuses, et si rapides à effectuer après le décès et si culpabilisantes. C'est aussi tellement difficile maintenant de recevoir les chéquiers uniquement au nom de Madame, tous les courriers également à un seul nom.

Je crois que les gens pensent bien faire en nous disant que nous allons refaire notre vie. Mon père, veuf également et remarié, m'a dit que je serais rapidement sollicitée. Il ne comprend pas que je n'en ai pas envie, je suis encore toute entière dans ma vie d'avant, dans mon amour, dans mon bonheur perdu. Ma soeur étant en plein divorce, il m'a même sorti que c'était plus difficile pour elle que mon deuil, car au moins moi, mon mari était parti définitivement, alors que le sien était toujours vivant, mais absent quand même de la maison. Il faut être solide pour entendre ça !!!

Je vous lis tous les jours. Je ne participe pas beaucoup car je ne suis pas encore capable d'aider les autres par des paroles réconfortantes. Les anti dépresseurs font leur effet, mais est-ce vraiment bon ? Ne vont-ils pas couper le chagrin et les pleurs, qui reviendront en force dès l'arrêt des médicaments ? Je ne sais que penser. Pour le moment, ils m'aident à tenir et à avoir moins d'idées noires. J'arrive aussi un peu à plus me concentrer au bureau, et à reprendre un peu soin de la maison et du jardin.

Nathalie

Benedicte

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #39 le: 01 juin 2012 à 10:55:06 »
Bonjour à tous,

C'est vrai, nos vies étaient simples, mais le bonheur, n'est il pas fait de choses simples.

Malheureusement bien que souvent nous nous le disions "qu'est ce que nous somme biens" heureux du moment présent, toutes ses petites choses de la vie à deux nous manquent plus encore. Malgrè notre entourage.

Pour ce qui est des finances, ce ressenti de culpabilité, est dur à vivre, comme vous l'avez si bien dit, cette étrange impression de profiter de leure mort. Mais malheureusement la vie est ainsi faite et personne ne nous fera de cadeaux.
Petit exemple : le vendeur funéraire m'avait stipulé pour le prix de la pierre tombale, il me donnerai un vase. Le vase en question est offert par ses frères et soeurs, donc pas besoin. La facture ne faisait aucunement apparaitre un avoir de ce vase. Je me suis permi le culot d'aller le réclamer.......Ouaf, quelle surprise de leur part, quelle cupidité de ma part (situation de deuil). Mais eux quel fourbe......profiter du désaroi de deuil.

Tous ne sont pas comme cela, mais depuis bientôt un an. Certaines personnes ont tendance a vouloir profiter de la situation. Il faut donc faire le ménage autour de soi. Pour ma part n'ayant pas un bon caractère, certaine situations ont été quelque fois houleuse, Mais bon, de là haut, il doit bien rire.


Tiens je leui envoie un GROS BISOUS :-* :-* :-*
A + Béné

Caroline3

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #40 le: 01 juin 2012 à 12:51:09 »
Incroyable, Bénédicte. Moi je peux aussi avoir mauvais caractère, mais je me suis fait avoir en masse. Et souvent, je crois que je ne m'en suis même pas aperçue...

Heureusement que tu tiens tête à la vie! Ton approche est rafraîchissante :)

Bonne journée!

Caroline

cello59

  • Invité
Re : Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #41 le: 01 juin 2012 à 14:18:35 »

Je vous lis tous les jours. Je ne participe pas beaucoup car je ne suis pas encore capable d'aider les autres par des paroles réconfortantes.
.........
 Pour le moment, ils m'aident à tenir et à avoir moins d'idées noires. J'arrive aussi un peu à plus me concentrer au bureau, et à reprendre un peu soin de la maison et du jardin.

Nathalie


Nathalie,

Même si "tu ne participes pas beaucoup" à ce forum, l'important, pour toi mais aussi pour nous, est que tu restes avec nous.
Mais déjà, avec ton message de ce jour, tu apportes un message de réconfort à beaucoup, car tu nous dis que tu progresses, que tu parviens à contenir et parfois à maîtriser la douleur profonde qui est en toi.
Un moment viendra où, comme d'autres, tu sauras venir plus souvent "tenir la main" à celles et ceux qui traversent une période de grand désespoir.
Quand tu le souhaiteras, viens également nous dire comment, avec tes "grandes filles", vous parvenez à vous soutenir les unes les autres.

Bon courage, Nathalie.
Très cordialement.   Daniel

Chris-ka

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #42 le: 01 juin 2012 à 14:43:44 »
Nathalie,

Comme me l'a dit un jour Marina, aller vers les autres, c'est déjà (même si on ne s'en aperçoit pas) avancer sur le chemin ...

Il est encore trop tôt pour toi ...

Bises

Karine
« Modifié: 01 juin 2012 à 14:45:25 par Chris-ka »

QUENOUILLE87

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #43 le: 01 juin 2012 à 14:45:56 »
Mes filles sont devenues beaucoup plus proches de moi qu'avant. La "petite" qui est à plus de 600 kms m'appelle très souvent, alors qu'avant ça l'embêtait que je l'ai au téléphone tous les jours, nous communiquions plutôt par mail. Elle vivait sa nouvelle vie de jeune étudiante loin de nous comme "une libération", alors que nous n'avons jamais été des parents très sévères. Maintenant, elles se font beaucoup de souci pour moi, ne veulent pas me savoir seule le soir. Elles savent que nous nous aimions tellement avec leur papa que c'est invivable pour moi. Mon aînée, qui est encore célibataire à 27 ans malgré des copains qui passent et repartent, m'a dit un jour que si elle était seule, c'est parce qu'elle savait très bien que jamais elle ne trouverait un homme avec qui elle puisse vivre le bonheur que nous vivions avec son papa. Je lui ai bien sûr dit le contraire....Mais ça les faisait tellement rire de nous voir après 32 ans de vie commune, nous enlacer, nous cacher d'elles pour nous embrasser, nous promener toujours main dans la main, attendre le coup de fil du matin pour voir si tout allait bien. Elles me disaient qu'à 49 ans, j'allais encore leur faire un petit frère...

Alors c'est vrai que je m'accroche pour elles, pour ne pas qu'elles ne me voient tristes. En plus, j'ai la chance inouie d'être entourée d'amis très chers,  très proches, beaucoup plus que ma propre famille. Ce week-end, ils seront 4 couples et leurs enfants à la maison pour finir de gros travaux que Fabrice n'a pu achever. Ils me forcent à sortir, m'invitent à manger, faire du vélo, aller nager, aller au ciné, viennent tondre la pelouse, m'aider au jardin. Ils ne me lâchent pas, me tiennent la tête hors de l'eau. Et c'est vrai que j'arrive maintenant à passer une soirée seule à la maison avec moins de difficultés, jardinant jusqu'à la nuit, ou bien avec un livre, réfugiée dans notre chambre. Deux mois, c'est court et si long à la fois, je ne sais pas encore si je réalise vraiment.

Nathalie

Caroline3

  • Invité
Re : se souvenir sans souffrir
« Réponse #44 le: 01 juin 2012 à 19:50:30 »
Ah... Nathalie, j'adore tes amis!! Ils sont fantastiques de soutien pour toi, quelle belle équipe vous faites!

Deux mois, c'est vrai que ça semble long... toutes ces heures, ces jours sans ton amoureux, sans ce quotidien si joyeux. Et c'est aussi horriblement court: la souffrance est encore présente, mais tu avances magnifiquement.

C'est bon de te lire.

Passe une bonne soirée :)

Caro xx