bonjour à vous tous qui bouclez votre 1ère année.
le 30 août c'est son annif.. enfin ça aurait été? Je trouve dément qu'il ne soit pas là, j'y pense et j'en souffre.
Il y a tant de belles paroles et de beaux encouragements, qui aident mais qui ne restent pas. on doit les lire et les relire.
Et même il y a des jours où on y arrive pas.
J'ai tant envie qu'il soit là que j'en suis malade...
Mais voilà, on a beau me dire qu'il n'est pas unique, il était fait pour moi.
Comme vos conjoints l'étaient pour vous.
La seule chose qui me rassure et qui me tient debout , c'est de me dire que j'ai eu bien de la chance de connaître une telle personne, et d'avoir pu découvrir tous ses sentiments de bonheur et le bien-être qui tourne autour, et cet Amour qui vous fait tout aimer.
Il y a toujours le revers de la médaille,dit-on, et autant j'ai été heureuse autant j'en souffre et ce n'est pas peu dire.
Parfois on a cette impression que maintenant on ne saura plus aimer si fort, pour souffrir moins fort.
Il y a des choses qui ne me font plus pleurer maintenant, a part la tristesse d'un enfant...
Je n'ai plus le même regard sur la vie... plus tout à fait...
j'ai toujours été une solitaire parce que même accompagné, j'avais cette sensation d'être seule.
Avec Jacques, ce sentiments de solitude avait disparu, où que je sois même seule, il m'accompagnait en pensée.
Ce qu'il y a maintenant, c'est le doute, je ne sais pas si il m'accompagne toujours et j'en crève, même si je pense à lui beaucoup, il me manque terriblement . ça me déchire, et je pense que c'est la même chose pour vous tous et que ces dates, ces échéances font mal parce que si on se retourne on se dit c'est pas vrai déjà autant de tant et on a l'impression que toute cette douleur accumulé sur ce temps, vous revient à la figure d'un coup.
si longtemps, trop longtemps, si mal, trop mal.....
Et je crois que même si le temps aide un peu, c'est peut-être parce que la souffrance nous endurci et le temps nous aide à être moins explicite, mais la douleur reste bien là et sournoise elle revient vous titiller régulièrement , et elle remonte à la surface sans crier gare.
Je suis fatiguée vraiment quand je vois le chemin qu'il me reste encore à parcourir, j'ai envie de me coucher là et attendre que ça passe.
J'ai mal physiquement tellement il me manque si je pouvais m'endormir et ne me réveiller une fois la douleur estompée.
SI....
Je ne sais pas ce que je peux vous amener mais je suis de tout coeur avec vous.
Je vous soutiens de mes pauvres forces déjà bien entamées.
Est-ce qu'on peut encourager quelqu'un alors que nous même on y arrive pas?
J'ai toujours pensé plus aux autres qu'à moi.
Maintenant il y a moi et je ne sais plus qu'en faire.....
Donc déjà je vous lis et essaie de vous soutenir....
Ca va pas moi ces temps-ci!!
"Maman, tiens toi droite et relève les épaules" dirait mon fils de 17 ans.
"Je sais, Kev! quand vous êtes là oui".
Mes enfants sont venus passer le WE avec moi, ils sont rentrés chez eux..
Je suis seule dans ma belle grande maison vide...Et, oui...
Les larmes coulent, mes épaules s'affaissent, mes yeux partent dans le vague, mes pensées se laissent porter vers luii....
QUI LE VOIT!!! QUI LE SAIT...
MOI...
Allez, bisous à vous toutes et tous et plein de force.